Le géant sud-africain des télécommunications MTN a versé 250 millions de dollars et retiré son action en justice lancée pour contester l’amende géante de 3,9 milliards de dollars infligée par l’autorité des communications du Nigeria (NCC), a annoncé la compagnie dans un communiqué rapporté par l’AFP mercredi.
Les principaux indicateurs de l’exercice 2015 du groupe sénégalais sont en progression malgré un environnement difficile. Les filiales malienne et guinéenne ont été les principaux relais de la croissance.
Le nouveau smartphone qu’Orange commercialisera avec une offre « tout compris » (data, voix et sms) sur ses marchés africains et moyen-orientaux à compter du deuxième trimestre 2016 sera vendu par défaut avec Android, le système d’exploitation mobile développé par Google, selon un partenariat entre l’opérateur français et le géant technologique américain rendu public lundi.
Les salariés de l’entreprise sénégalaise de télécommunications, dont le français Orange est l’actionnaire de référence, manifestent contre la construction d’un centre d’exploitation du réseau de téléphonie commun aux filiales d’Orange en Afrique de l’ouest et en Afrique centrale, dont la construction a été confiée à Huawei en décembre 2015 et qui nécessite l’externalisation de 34 salariés.
La date butoir de migration de l’analogique à la télévision numérique terrestre (TNT), dont l’exécution a été confiée comme dans plusieurs autres pays africains au groupe chinois StarTimes, est fixée à décembre 2016.
La société italienne d’ingénierie et de services Global Service SNC a livré trois drones civils au Centre national de télédétection et d’information géographique (CNTIG), un organisme sous tutelle de la présidence ivoirienne.
À la clé pour les développeurs de l’application mobile sélectionnée : un chèque de 25 000 dollars, un mentorat par les équipes du site de e-commerce Jumia et un accès à la plateforme de développement d’application Facebook Start. Résultat attendus fin mai.
Le groupe bancaire français a lancé son « Lab » africain dédié à l’innovation dans le secteur de la finance. Il est hébergé par le bureau dakarois du réseau d’espaces de « co-working » Jokkolabs.
Fin 2015, l’opérateur télécoms français comptait 110 millions d’abonnés en Afrique et au Moyen-Orient où il a réalisé un chiffre d’affaires de 4,89 milliards d’euros, en hausse de +5,1 % à base comparable sur un an. C’est la seule zone dans laquelle Orange a vu ses revenus progresser.
Onatel, filiale de Maroc Télécom, a enregistré un bénéfice de 25,3 milliards de F CFA en 2015 (38 millions d’euros), en progression de +29 % sur un an, après un recul de -3% fin 2014 à 19,6 milliards de F CFA. Le leader burkinabè compte près de 7 millions d’abonnés à la téléphonie mobile.
L’opérateur de téléphonie mobile présent dans quatre pays africains s’adjoint les services d’Alepo, une société américaine spécialisée dans la monétisation des données mobiles.
L’opérateur, qui a dû s’endetter pour racheter six filiales participations de sa maison-mère en Afrique, a vu son résultat reculer de -4 %, malgré une nette progression du chiffre d’affaires.
Le cap des 30 millions de clients africains revendiqué au 31 décembre pourrait être revu à la baisse après la cession, en cours de négociations, de sa filiale en République démocratique du Congo (RDC) début février. La rentabilité de l’opérateur s’est très dégradée notamment en Amérique latine.
Le secteur de la téléphonie mobile est bouleversé par le boom des applications internet. Entre mesures de rétorsion et course à l’innovation, les acteurs historiques revoient leurs stratégies.
Ses navigateurs qui compressent les données utilisées par les usagers de l’internet mobile compte 80 millions d’usagers africains. Un chiffre que le navigateur américain veut faire croître encore dans le cadre d’une stratégie de développement sur les marchés émergents.
L’émission « Réussite » a rencontré à Bamako Aliou Yattassaye le fondateur de la société dont le modèle Yuv Smart vise les 25 000 ventes. Il envisage désormais d’ouvrir sa propre usine d’assemblage.
40 millions de dollars sont injectés au capital du voyagiste par le fonds britannique Amadeus et l’opérateur sud-africain de télécommunications MTN. Ce dernier est déjà actionnaire de Africa Internet Group à l’origine de plusieurs sites de e-commerce bien connus sur le continent.
Les offres pour les licences de la 4G ont été dévoilées mercredi par le ministre des Technologies de la communication et de l’Économie numérique, Noomane Fehri. Le qatari Ooredoo a fait l’offre la plus élevée et pourra choisir les meilleures zones de déploiement. Le début de la commercialisation est attendu en avril.
Le groupe européen, spécialisé dans les solutions de sécurité numérique, déploie actuellement sa solution intégrée de contrôle aux frontières au Gabon.
Le président de LPTIC, maison-mère de l’opérateur de téléphonie mobile libyen, est venu à Abidjan présenter le plan global d’investissements et de relance de GreenN en Côte d’Ivoire – et exclure toute sortie.
L’opérateur marocain, actif en Côte d’Ivoire sous la marque « Moov », a déboursé 50 milliards de F CFA (76 millions d’euros) pour le paiement de la première tranche de la licence globale de télécommunication.
En prenant le contrôle de deux opérateurs, au Burkina et au Liberia, le leader ivoirien fait grimper ses revenus de moitié et devient le deuxième hub régional du groupe français, après Sonatel, au Sénégal.
Vendredi, un juge fédéral de Lagos a renvoyé au 18 mars le contentieux qui oppose MTN Nigeria et le régulateur des télécoms au sujet d’une amende de 3,9 milliards de dollars imposée à l’opérateur.
Ni Sonatel, ni Tigo, ni Expresso n’ont proposé d’offre pour la licence 4G au Sénégal. Dénonçant une « entente illicite », le régulateur télécoms se dit prêt à lancer un nouvel appel d’offres réservé exclusivement aux opérateurs internationaux.
Si le taux de pénétration d’internet a décuplé depuis 2006 en Afrique subsaharienne, le haut débit y reste parmi les plus coûteux au monde. Et les dividendes escomptées de la diffusion des technologies numériques « tardent à suivre », pointe la Banque mondiale dans un rapport publié mercredi.
Le groupe français a annoncé un accord avec l’indien Airtel pour le rachat de ses filiales au Burkina et en Sierra Leone. Le rachat des filiales au Tchad et au Congo-Brazzaville, un temps envisagé, a échoué.