Disposant d’une technologie sans fil et sans équivalent en Afrique, la société québécoise s’emploie à éliminer les derniers trous noirs numériques du continent.
Malgré une faible représentation du continent dans le programme de conférences, les responsables privés et publics africains du numérique se sont déplacés en masse pour l’édition 2023 du rendez-vous international du secteur des télécoms.
Directeur général d’Orange Afrique et Moyen-Orient depuis juillet 2022, Jérôme Hénique détaille en exclusivité pour Jeune Afrique les nouvelles ambitions du groupe de télécommunications présent dans 18 pays du continent.
Marquées par la domination des marques sud-coréennes et chinoises, les ventes de téléphones mobiles, en recul de 18 % en 2022, traversent une période creuse sur le continent.
Si le régulateur ghanéen a fini par retirer la sanction pécuniaire qu’il avait présentée à la filiale locale de MTN, les autres entreprises ne sont pas pour autant à l’abri, tant l’État a besoin de recettes fiscales.
Alors qu’il avait d’abord annoncé la cession de 40 % des parts de l’opérateur national, le ministère des Finances éthiopien accélère la privatisation de l’entreprise de télécommunications publique.
Le groupe français cherche un partenaire stratégique en Égypte. Une option qui satisfait Le Caire et répond aux contraintes nées de la dégradation de la situation économique du pays.
L’accès à la Toile est un enjeu économique, politique et démocratique. Le continent est-il suffisamment connecté au reste du monde ? Quels acteurs se partagent ce marché crucial ? Cartographie d’un réseau stratégique.
La filiale ghanéenne du géant sud-africain des télécoms s’est vu imposer un très lourd arriéré fiscal sur la période 2014-2018. D’autres sociétés sont dans le viseur des autorités.
L’Arcep nigérien a appelé les opérateurs télécoms à baisser leurs tarifs face à la gronde rencontrée par la mise en place de prix planchers. Une situation emblématique des années d’inconstance réglementaire et fiscale dans ce secteur.
L’opérateur historique s’est lié à MTN Cameroun afin de rendre ses abonnés mobiles joignables sur tout le territoire, en attendant le déploiement intégral de son réseau d’accès. Comme le sénégalais Sonatel, il nourrit une ambition sous-régionale.
Un an après son introduction en bourse en Ouganda, la plus grande entreprise de télécommunications du pays n’a pas déclenché le buzz que beaucoup espéraient, malgré une croissance et un versement de dividendes impressionnants.
L’opération prendra la forme d’une introduction à la bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) et permettra au gouvernement de Patrick Achi de boucler le budget 2022.
Artisan de la modernisation du secteur marocain des télécoms, puis de l’expansion de l’opérateur historique dans le royaume et en Afrique, l’ex-ministre, devenu l’un des dirigeants d’entreprise les plus influents du pays, traverse une zone de turbulences sans précédent.
Encore en situation de monopole, l’opérateur historique s’apprête à ouvrir son capital. Un coup d’essai qui pourrait bientôt concerner d’autres champions du secteur public djiboutien.
Addis-Abeba a publié ce mercredi un appel à manifestation d’intérêt pour l’acquisition de 40 % des parts de l’opérateur public. Également suspendu, le processus d’attribution d’une troisième licence de téléphonie mobile pourrait lui aussi reprendre.
Alors que plusieurs tests et des lancements commerciaux timides ont lieu actuellement, JA fait le point sur la pertinence de cette technologie pour le continent.
Décidée par la présidence Lourenço, la nationalisation du principal opérateur de téléphonie du pays acte la sortie d’Isabel dos Santos et du général « Dino » du capital d’un fleuron de l’économie angolaise.
Malgré « un contexte inflationniste », les indicateurs du groupe dirigé par Abdeslam Ahizoune sont à nouveau au vert. Mais après avoir payé l’astreinte imposée par le régulateur, un autre verdict risque de lui coûter cher dans le cadre d’une plainte d’Inwi.
Depuis Bangkok, où il a invité plusieurs officiels africains des télécoms, le géant chinois a voulu entériner une nouvelle ère de l’internet mobile dédiée à la 5G.
Le 21 octobre, l’opérateur public lancera ses services mobiles pour concurrencer Moov et MTN. La stratégie de Cotonou, qui mise en partie sur une réglementation favorable au nouvel entrant, fait grincer des dents.
Malgré des années de consolidation, le marché africain des télécoms regorge toujours d’opportunités d’expansion. Tour d’horizon des principaux deals en cours.
Dissoute depuis 2014, la Sotelgui, désormais absorbée par Guinée Télécom, va relancer ses activités au cours du premier trimestre de 2023, a annoncé le ministre guinéen des Télécoms.
Au moment où le deuxième opérateur du pays fête ses trois ans d’existence, l’implication des équipes du milliardaire français apparaît plus que jamais indispensable à la mise en place de sa feuille de route.
Fournisseur d’accès à internet via des bornes solaires au Nigeria et au Ghana, Tizeti veut mettre le cap vers la Côte d’Ivoire et le Togo, deux marchés déjà bien occupés.
Alors que le Gabon et le Togo ont mutuellement officialisé la fin des frais d’itinérance des données, cette réforme sur laquelle planchent depuis quinze ans opérateurs et régulateurs fait encore l’objet, malgré de nombreux succès régionaux, de divers blocages sur le continent.
Quelques heures après le lancement officiel de ses services à Addis-Abeba, l’opérateur de télécommunications d’origine kényane a annoncé avoir obtenu une licence pour des services de transfert d’argent par téléphone.
Dans la course au déploiement des câbles sous-marins, Google bénéficie d’une longueur d’avance avec Equiano, tandis que Meta et son consortium 2Africa visent désormais un raccordement en 2024. Une double infrastructure très utile pour le continent.