L’année 2011 a montré l’impact des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) sur les changements politiques. Une évolution qui doit se poursuivre en 2012.
Le groupe Maroc Télécom devrait voir son chiffre d’affaires diminuer en 2011. En repli dans le royaume, il réalise en revanche de belles performances au Mali et au Burkina Faso.
Kenneth Campbell, le nouveau directeur général canadien de Tunisiana, est une vieille connaissance qui rassure les actionnaires. Mais sa réussite n’est pas assurée pour autant. Premier défi à relever : l’obtention de la licence 3G.
Basé à New York, le président du conseil d’administration de MTN Cameroon, Colin Mukete, suit néanmoins de près les affaires de l’opérateur. À l’heure où le groupe négocie l’obtention d’une licence 3G, il redouble d’attention.
MTN fait du haut débit mobile une priorité et va mobiliser 730 millions d’euros pour doubler son réseau 3G en Afrique du Sud. À la clé, il espère doubler, dans les quatre ans, ses revenus issus des échanges de données sur le continent. Parallèlement aux investissements consacrés à la 3G, le groupe procède à des essais avec la technologie Long Term Evolution (LTE), encore plus rapide. Une licence LTE pourrait être attribuée par Pretoria au deuxième trimestre 2012.
Au Congo, être chargé d’un ministère spirituel n’empêche pas de servir l’État. Et vice versa. À 40 ans, Yves Castanou dirige l’Agence de régulation du secteur. Portrait d’un pasteur qui jongle avec des milliards.
Le marché des téléphones à deux ou trois cartes SIM est en pleine expansion. Si bien que tous les fabricants, ou presque, s’y sont mis. En voici une sélection.
Stratégies, plans marketing, contrats de gestion… Figurant parmi les leaders mondiaux du conseil aux opérateurs, la filiale de France Télécom Sofrecom est une mine d’informations pour les opérations internationales de sa maison mère.
Arrivés sur le continent africain à la fin des années 1990, Huawei et ZTE les deux géants chinois spécialisés dans la fabrication de téléphones ont bousculé le marché local. Après avoir conquis les opérateurs télécoms, ils visent désormais directement les consommateurs avec leurs téléphones.
Il a connu trois marques en cinq ans : Celtel, Zain et Airtel. Aujourd’hui, le patron de l’indien Bharti pour l’Afrique francophone, Tiémoko Coulibaly, veut généraliser l’accès à la téléphonie et à l’internet mobiles sur le continent.
Bousculé par les événements ivoiriens et le Printemps arabe, France Télécom connaît des difficultés au Sénégal et au Kenya également. Mais sa filiale Orange se veut optimiste : ces épiphénomènes ne remettent pas en question son expansion africaine.
L’ancienne directrice générale de Microsoft Tunisie, Salwa Smaoui, est désormais chargée de la publicité en ligne du groupe américain pour l’ensemble de la région Afrique et Moyen-Orient.
Le sud-africain MTN a annoncé sa volonté d’acheter Vodacom Congo (plus de 4,2 millions d’abonnés). L’opérateur de Kinshasa est depuis plusieurs années au cœur d’une dispute entre ses coactionnaires Vodacom International (51 % du capital) et Congolese Wireless Network (49 %), regroupant plusieurs partenaires locaux. La cour d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris a été saisie par les parties.
Fini l’époque où Moov, la marque d’Atlantique Télécom, faisait figure de modeste challengeur en Afrique de l’Ouest. Le groupe voit ses parts de marché et sa rentabilité augmenter.
Rarement en position de force par rapport aux opérateurs, les autorités de plusieurs pays du continent profitent de l’attribution des licences 3G pour inverser la tendance.
Trois pays s’apprêtent à passer à l’internet mobile à haut débit : l’Algérie, le Cameroun et la Côte d’Ivoire. Ils rattrapent ainsi le retard accusé par une partie du continent en la matière. En cause : le manque d’engouement des opérateurs et des États.
Le salon Africa Telecom People, qui s’est tenu les 5 et 6 octobre derniers à Abidjan, a fêté les 25 ans de la téléphonie mobile sur le continent. L’occasion de débattre de l’avenir du secteur tout en jetant un œil critique sur le chemin parcouru depuis la création du premier réseau africain en 1986.
Après avoir réussi dans l’industrie informatique, le jeune fondateur de DataPlus, Mohammed Chakib Rifi, se lance dans la fabrication de téléphones portables. Avec l’appui du fonds Investima, nouvel actionnaire.
Le groupe américain veut se retirer de la fabrication d’ordinateurs pour se concentrer sur les infrastructures, les services et les logiciels. Des marchés très prometteurs sur le continent. Explications avec Yves de Talhouët, patron de HP en charge de la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique.
Google et Microsoft ont implanté leurs bureaux à Dakar. L’État veut en faire un centre régional d’innovation. Et des incubateurs de start-up s’y épanouissent. Voyage au cœur d’une capitale connectée.
Le premier, Charles Mporanyi, dirige depuis vingt ans l’un des plus grands groupes du Rwanda. La seconde, Nadia Uwamahoro, encore étudiante, fait une entrée remarquée dans le secteur des nouvelles technologies. Portraits.