Toujours intéressé par l’Éthiopie, Stéphane Richard envisage également une acquisition stratégique dans les grandes économies du continent. Quitte à opérer un rapprochement avec MTN ?
Accusé de soutien au terrorisme par des familles de soldats américains, l’opérateur sud-africain est également ciblé pour son emprise sur le marché au Ghana.
À l’origine de la diversification des services de l’application de paiement par mobile, ce Kényan de 43 ans a été choisi par Vodacom et Safaricom pour diriger la nouvelle coentreprise chargée de faire de M-Pesa une entité à part entière.
Le plus puissant opérateur kényan, qui a enregistré une croissance à deux chiffres en 2019, a annoncé un partenariat avec Google pour la commercialisation d’un million de smartphones à bas coût sur le marché kényan.
Souvent connectés par moins de trois câbles sous-marins de fibre optique, les pays africains sont particulièrement vulnérables aux ruptures de câbles sous-marins, qui peuvent passer quasi inaperçues dans d’autres pays du globe.
Les deux futures licences d’opérateurs privés de télécommunications en Éthiopie seront valables quinze ans et renouvelables pour la même durée, a fait savoir l’Autorité éthiopienne des communications (ECA) qui doit encore choisir comment elles seront attribuées.
Après six ans de travaux, le pays dispose d’une infrastructure publique de fibre optique à louer aux opérateurs privés. Conakry y croit, malgré les revers que ce modèle a rencontré dans d’autres États de la région.
En s’acquittant de l’amende de 3,3 milliards de dirhams infligée par le régulateur suite à une plainte du concurrent Inwi, Maroc Telecom confirme une accalmie dans un secteur marocain des télécoms jusqu’ici caractérisé par de vives tensions entre opérateurs.
Les deux filiales du britannique Vodafone viennent de finaliser le rachat du service de mobile money M-Pesa, via une coentreprise. Ils disposent désormais de toute latitude pour le développer et l’introduire sur de nouveaux marchés.
À la tête d’Orange Moyen-Orient et Afrique depuis bientôt deux ans, le Sénégalais, premier Africain à diriger l’une des filiales de l’opérateur français, fait le point sur la crise actuelle à l’échelle du secteur des télécoms, dont la centralité ne s’est jamais affirmée avec autant d’évidence qu’en ces temps de confinement et d’hyperconnexion.
Boosté par le succès de son IPO à Londres en octobre 2019, l’opérateur de tours télécoms veut s’attaquer aux marchés marocain et éthiopien. Mais le ralentissement de l’activité liée à la pandémie de Covid-19 trouble ses ambitions.
La décision de faire de la Société béninoise d’infrastructures numériques (SBIN) le troisième opérateur de téléphonie mobile du Bénin, aux côtés de MTN et de Moov, a surpris à Cotonou. D’autant que l’État n’a toujours pas désigné le partenaire privé à qui il confiera le pilotage au quotidien de la société publique.
Six ans après sa première tentative, l’opérateur camerounais a décroché une licence mobile. Sa patronne, Judith Achidi, peut enfin déployer son plan stratégique sur un marché dominé par MTN, Orange et Nexttel.
L’unification et la simplification des systèmes de paiement mobile ne concernent plus seulement les opérateurs de télécoms, mais aussi les banques et les commerçants du continent.
Près de trois mois après un double incident qui avait privé d’internet une dizaine de pays africains, une nouvelle « coupure franche » intervenue sur un câble sous-marin international de fibre optique a été détectée dans la matinée ce mercredi 11 mars au large de la RDC.
Arrivé en 2017, le patron de l’opérateur sud-africain quittera son poste en mars 2021, après avoir porté une stratégie destinée à recentrer le groupe sur ses activités les plus rentables.
Si 87 % des hommes ont accès à un téléphone portable en Afrique subsaharienne, les femmes ne sont que 74 % à en utiliser. Et les inégalités sont encore plus importantes dans l’usage des smartphones, prévient GSMA.
Le gouvernement éthiopien n’a pas encore fait connaître le nouveau calendrier après le report de l’octroi de deux licences d’opérateurs de télécommunications, initialement prévu pour ce mois de mars.
À la fin de janvier, la ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soulé Zoumarou, a rappelé les principaux axes de réalisation de l’agenda 2020 du secteur pour « accélérer l’inclusion numérique », au premier rang desquels l’accès à internet haut et très haut débit pour tous.
Fin décembre 2019, l’opérateur Orange-Sonatel a été condamné par la justice sénégalaise à payer 404,5 millions de francs CFA pour un litige l’opposant aux salariés de la société PCCI, spécialisée dans la relation client et prestataire de l’opérateur.
Les outils numériques peuvent être mis au service de la lutte contre la corruption de manière « simple et efficace ». C’est la conviction de Kamissa Camara, ministre malienne de l’Économie numérique, rencontrée par Jeune Afrique en marge du Forum de Bamako.
Le conseil d’administration du troisième opérateur marocain a décidé de retirer la plainte qu’elle avait déposé en 2018 au tribunal de commerce de Rabat contre Maroc Telecom. Ce choix intervient après que le régulateur a sanctionné lourdement fin janvier ce dernier pour « abus de position dominante ».
Avec des revenus en hausse de 0,9 % en 2019, le groupe contrôlé par l’émirati Etisalat affiche une croissance réelle mais timide, tirée principalement par la consommation de data mobile.
Alors que le débat sur la pression fiscale qui pèse sur le secteur s’intensifie, le directeur général de Smart africa, une alliance coordonnée par l’Union africaine pour la promotion et l’harmonisation des réglementations du secteur numérique sur le continent, incrimine certaines politiques nationales et prône une taxation des Gafam.