Avec « Des Gens comme eux », l’autrice Samira Sedira revient sur l’affaire Flactif, l’assassinat d’une famille mixte commis en 2003, en France, et s’interroge sur la dimension raciste de ce crime.
De nombreux artistes venus d’Afrique, des outre-mers et d’Amérique latine étaient présents au Festival d’Avignon pour mettre en lumière les rapports de domination entre les pays du Nord et du Sud, et décentrer le regard.
Après des représentations au Burkina Faso, dans les Antilles et à Paris, la pièce « Moi, Kadhafi » est jouée au Festival d’Avignon. Ce seul en scène s’intéresse aux rapports troubles entre ex-colonisés et ex-colonisateurs à travers la figure du leader libyen Mouammar Kadhafi.
À l’affiche de « Que sur toi se lamente le Tigre » – l’histoire d’une femme victime d’un crime d’honneur –, la comédienne revient sur sa carrière et sur ses choix.
Tirée du roman éponyme, la pièce « Vaincre à Rome » retrace la course mythique de l’Éthiopien Abebe Bikila, qui a pulvérisé le record du marathon aux Jeux olympiques de 1960. Elle sera présentée du 7 au 24 juillet au Festival d’Avignon, à la Manufacture.
Avec « Les Restes suprêmes », qui aura marqué la Biennale Dak’art 2022, l’artiste rwandais poursuit son cheminement engagé dans les sombres replis de l’histoire de la colonisation en Afrique.
Le metteur en scène Amine Adjina met ses jeunes spectateurs à contribution pour raconter les Gaulois ou la Coupe du monde 98. Un procédé qui permet de démonter, en riant, le mythe du « grand remplacement ».
Sur les planches à Paris jusqu’au 20 février, la comédienne présente « La Freak, journal d’une femme vaudou ». L’occasion de dénoncer les stéréotypes qui l’ont toujours poursuivie, de la campagne française aux plateaux de cinéma.
Adaptée du livre « Country Of My Skull » de la poétesse sud-africaine Antjie Krog, la pièce de théâtre « Mon pays, ma peau » plonge le spectateur au cœur de la Commission vérité et réconciliation. Un texte puissant servi par deux acteurs subtils, Romane Bohringer et Diouc Koma.
Au théâtre des Quartier d’Ivry (France) qu’il dirige, le metteur en scène présente sa pièce, « Invisibles » dans laquelle il ausculte la trajectoire de ces vieux immigrés contraints de rester dans l’Hexagone.
Présent à Lyon pour Grand Reporterre #3, un spectacle autour de figures africaines inspirantes, le directeur des Récréâtrales de Ouagadougou estime que le théâtre doit servir de ciment dans des sociétés divisées par le terrorisme.
Présenté au Festival d’Avignon, « L’homme qui tua Mouammar Kadhafi », à mi-chemin entre théâtre et documentaire, crée le trouble en faisant témoigner un ancien officier de la DGSE sur la chute du colonel.
Abordant toutes les thématiques sans tabou, la compagnie se fait l’écho des aspirations de la population, invitant le spectateur à devenir acteur de son destin.
Cinq humoristes togolais ont été tués dimanche 23 juillet dans un accident de la circulation à Tchaloudè, à 200 km au nord de Lomé, sur la route nationale N1. Ils rentraient à Lomé après une série de spectacles dans le nord du pays.
Trois têtes de molosses et un crocodile affamé, avatars d’un régime raciste sanguinaire qui s’est maintenu au pouvoir pendant près de cinquante ans en réprimant sauvagement, en tuant et en torturant à tout-va.