Mise à mal par une dette colossale, la doyenne des compagnies d’Afrique de l’Ouest a-t-elle encore les moyens de renaître de ses cendres ? Pour le ministre Roland Somda, la survie passe par la recherche d’un repreneur.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Jusque-là absente du marché interne marocain, la compagnie low cost irlandaise vient de lancer onze lignes domestiques. De quoi contrarier les activités d’Air Arabia Maroc, contrôlé par la famille Bensalah et Othman Benjelloun.
Selon les termes de l’accord, le constructeur américain s’engage à payer une amende de 243,6 millions de dollars et à investir au moins 455 millions de dollars dans des programmes de conformité et de sécurité.
Bénéfice en hausse de 39 % sur un an, chiffre d’affaires en progression de 6 % : la compagnie aérienne affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d’histoire.
Si le Congo est pour l’heure le seul pays africain à envisager ouvertement l’achat d’un avion de ligne chinois, le constructeur s’annonce bien comme un challenger des géants mondiaux.
Le pavillon éthiopien conserve son titre de « meilleure compagnie aérienne d’Afrique », même si les transporteurs africains restent loin des champions mondiaux. Le détail en tableaux.
Présent dans la filiale low cost de Kenya Airways depuis son lancement en 2014, son directeur général se penche sur la stratégie d’expansion de la compagnie aérienne, qui a surmonté la crise du Covid-19 pour s’imposer localement.
Une compagnie dédiée aux dessertes intérieures pourrait bientôt voir le jour, selon le document de programmation budgétaire publié par le ministère sénégalais des Finances.
À mi-parcours de son projet de restructuration du pavillon tunisien, son PDG prépare le redéploiement du réseau vers l’Afrique, la Chine ou encore la Russie. Pour Jeune Afrique, il revient notamment sur le plan de restructuration qu’il espère avoir terminé d’ici à deux ou trois ans.
Jugée « déplorable » par Célestin Tawamba, le président du Gecam, la qualité de la desserte entre les deux pays fera l’objet d’un « suivi minutieux », promet le ministre des Transports, tandis que les négociations franco-camerounaises de début 2024 ont ouvert la porte à la présence d’un second transporteur français sur ce marché.
Il avait subi de « lourds dommages » dès le début de la guerre dans la province. L’aéroport d’Axoum va opérer, à partir de ce dimanche, des vols commerciaux « réguliers ».
Tout en essayant, aux États-Unis, de se sortir de la grave crise dans laquelle il est plongé, Boeing ne cesse de multiplier sa présence en Afrique. Ses cibles : les petits transporteurs aux commandes timides, dans lesquels il voit un « investissement à long terme ».
La compagnie nigériane, lancée avec de grands espoirs et un budget de 250 millions de dollars, était sur le point de devenir la pierre angulaire de l’administration du président Muhammadu Buhari, mais des accusations de fraude lui ont coupé les ailes.
Alors qu’au niveau mondial, les compagnies aériennes se targuaient d’un retour « aux milliers de milliards de dollars de profits », aux premiers jours de l’assemblée annuelle de la Iata à Dubaï, les compagnies africaines, elles, répondent à d’autres réalités…
Jusqu’à 850 millions de dollars étaient retenus par Abuja. L’Organisation internationale des transporteurs aériens (Iata) s’est félicitée de la décision lors de son assemblée annuelle à Dubaï. Mais l’Algérie, l’Éthiopie ou encore la zone Cemac restent pointés du doigt.
Concurrence avec Turkish Airlines et les compagnies du Golfe, augmentation des fréquences vers Ouagadougou, qualité du service… La directrice générale du pavillon belge a répondu à nos questions.
Trois mois après la fin des sanctions de la Cedeao contre le pays, Air France et Air Peace sont les deux seules compagnies régulières présentes avant la transition encore absentes de l’aéroport de Niamey.
Les travaux de mise à niveau de l’aéroport de Korhogo, réalisés par la société de Mahamadou Bonkoungou, sont terminés. Avec 150 000 voyageurs attendus chaque année, les autorités ivoiriennes espèrent doper le tourisme au Nord.
Plus de deux ans après avoir quitté le marché nigérian, faute de pouvoir rapatrier ses revenus, la compagnie dubaïote a annoncé son retour dans un avenir proche.
Malgré la cession de ses parts dans Risma, l’hôtelier continue à déployer une stratégie ambitieuse dans le royaume. Avec, en point de mire, le Mondial de football 2030.
Loué pour pallier l’immobilisation des avions du pavillon sénégalais, l’appareil qui devait rallier Dakar à Bamako dans la nuit du 8 au 9 mai est sorti de la piste au décollage, blessant une dizaine de personnes. Un incident qui laisse entrevoir des problèmes de fond au niveau de sa flotte.
En RDC, depuis la fin de l’année 2023, deux établissements – quatre et cinq étoiles – ont ouvert à quelques centaines de mètres l’un de l’autre dans le quartier d’affaires de la capitale, à la Gombe. Malgré la concurrence, tous deux semblent avoir trouvé leur clientèle. Mais de nouvelles enseignes arrivent.
Le groupe basé à Dubaï et propriétaire de la compagnie aérienne la plus importante du Moyen-Orient a annoncé un bénéfice annuel net record en hausse de 71% par rapport à l’année précédente.
Pour Jeune Afrique, le PDG du pavillon marocain discute de la renaissance de Royal Air Maroc après le Covid-19, et de son avenir. Il balaie l’ensemble des défis actuels de son secteur, charnière pour l’économie du continent.
Ce jeudi 9 mai, vers 1 heure du matin, un avion Air Sénégal en partance pour Bamako a fait une sortie de piste au décollage. L’incident a blessé 11 des 78 passagers et a provoqué la fermeture de l’aéroport international Blaise-Diagne pendant près de douze heures.
Les deux employés de la compagnie kényane détenus en RDC ont été libérés après leur détention pour absence de documents douaniers concernant une cargaison de valeur qui avait entraîné la suspension des vols de Kenya Airways.
La compagnie aérienne Kenya Airways a annoncé lundi 29 avril qu’elle suspendait ses vols « vers Kinshasa » à partir du 30 avril. Cette décision fait suite à l’arrestation et à la détention jugée « illégale » de deux de ses employés en République démocratique du Congo (RDC) depuis une dizaine de jours.
Toujours « en négociations finales » avec le géant qatari censé entrer à son capital à hauteur de 49 %, la compagnie nationale rwandaise compte aussi sur le futur aéroport de Bugesera pour asseoir son développement. Le point avec sa directrice générale.
Selon qu’ils se trouvent sur le continent ou dans l’Union européenne, les passagers concernés par les annulations de vols du 25 avril ne seront pas tous logés à la même enseigne. Jeune Afrique fait le point.