À l’arrêt depuis plusieurs mois, le transporteur aérien burkinabè a annoncé la reprise de ses vols régionaux à partir d’octobre. Qui a œuvré au retour de la compagnie nationale dans le ciel africain ?
Élu dans la soirée du 27 septembre, le Gabonais arrive à la tête d’une institution qui a connu de fortes évolutions. Son principal challenge : regagner la confiance des équipes.
Répartition des postes clés entre la RDC et Ethiopian Airlines, flotte, coexistence avec Congo Airways… Jeune Afrique lève le voile sur le lancement du futur pavillon congolais, annoncé pour le 1er décembre.
Clouée au sol depuis juillet, la compagnie aérienne de République Démocratique du Congo n’a pu reconduire sa certification internationale Iosa, actuellement suspendue. Mais elle a obtenu un moratoire de 90 jours sur sa qualité de membre de l’Association internationale des transporteurs aériens (Iata).
Trente-sept pays africains ont officiellement adhéré à la libéralisation du secteur. Pourtant, les contrats bilatéraux ainsi que les restrictions des fréquences et des acteurs sont restés la norme sur le continent. Décryptage.
Le trafic aérien était perturbé ce mercredi 11 septembre à l’aéroport international de Nairobi par une grève des personnels contre le projet du gouvernement de confier au groupe indien Adani l’agrandissement du site en échange d’un droit d’exploitation de 30 ans.
Après la clôture des discussions avec Brazzaville, la compagnie aérienne a trouvé en la personne du patron d’Advens-Geocoton son nouvel actionnaire providentiel.
La compagnie aérienne va interrompre les vols depuis Dakar vers New York à partir du 19 septembre, vers Milan, Libreville, Douala et Barcelone à partir du 20 septembre, et vers Marseille et Lyon à compter du 22 septembre.
LE PORTRAIT ÉCO DE LA SEMAINE – Sous son mandat à la tête de l’ONMT, le tourisme au Maroc a connu sa pire crise mais aussi sa période la plus faste. Nommé le 1er juin dernier à la tête de l’Office national des aéroports par Mohammed VI, l’ancien haut cadre de Coca-Cola hérite de missions aussi sensibles que stratégiques.
Le Kenya étudie une proposition du groupe indien à 1,85 milliard de dollars pour l’exploitation de JKIA. Les analystes mettent en garde contre le risque que la mauvaise réputation du promoteur ne décrédibilise Nairobi.
Initialement couplée à Ouagadougou, la destination Accra était desservie en direct depuis la cessation des vols opérés par la compagnie aérienne française vers les trois pays de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Surendettée, la compagnie nationale sénégalaise paie aujourd’hui ses mauvais choix stratégiques, et ses investissements massifs dans des Airbus flambant neufs. Décryptage en infographies d’un naufrage programmé.
Las de voir la compagnie nationale sous perfusion de l’État, le nouveau président sénégalais espère pouvoir stopper l’hémorragie. Au programme, le changement de directeur général et la mise en place d’une nouvelle stratégie. Cela sera-t-il suffisant ?
Le géant qatari du transport aérien acquiert une participation de 25 % dans Airlink, compagnie privée sud-africaine, démontrant ainsi sa volonté d’étendre son réseau sur le continent.
La compagnie nationale sénégalaise s’est, dès 2017, lancée dans l’achat d’Airbus flambant neufs pour se constituer une flotte à la hauteur de ses aspirations. Cette stratégie, qui lui a permis d’ouvrir des lignes vers l’Europe et les États-Unis, s’est avérée désastreuse à moyen terme. Aujourd’hui, plombée par les dettes, Air Sénégal peine à décoller.
En grande difficulté financière, le pavillon national créé en 2017 par Macky Sall enchaîne les erreurs stratégiques. Et peut aller jusqu’à mettre en jeu le sujet crucial de la sécurité.
Le groupe américain ouvre son premier établissement au Congo, dans un immeuble de 30 étages culminant à 136 mètres. Il met ainsi la destination sur la carte du tourisme haut de gamme et donne aussi le coup d’envoi à l’activité commerciale des tours jumelles de Mpila, inaugurées en octobre 2023.
La compagnie aérienne privée basée à Bamako s’affaire à trouver un nouvel investisseur pour financer le déploiement de nouvelles dessertes dans les pays de l’Alliance des États du Sahel et de la Cedeao. Une destination hors Afrique interviendra dans un climat d’augmentation du capital dès 2025.
Le pavillon éthiopien vient d’obtenir le feu vert d’Addis-Abeba pour construire le plus grand aéroport d’Afrique, qui devrait permettre d’accueillir 100 millions de passagers par an à partir de 2029.
Trop nombreux sur de trop petits marchés, les transporteurs du continent sont à la peine. Mais les appels à la consolidation et au développement de synergies ont également de la difficulté à être entendus.
Le secteur est-il une affaire de vision globale, ou faut-il se limiter aux infrastructures et laisser le privé faire le reste ? Ce troisième et dernier épisode de notre série sur le tourisme en Afrique se penche sur la place des gouvernements.
En Afrique, les catégories de visiteurs sont aussi diverses que les modèles de tourisme. La définition des cibles à atteindre est une donnée clé lors de la définition d’une politique sectorielle.
Si l’imaginaire collectif concernant le continent fait la part belle au tourisme de safari et aux plages de sable fin, de nouvelles offres apparaissent, qui mettent en avant le patrimoine culturel ou mémoriel des pays.
Afin de renforcer sa présence à l’international, la RAM annonce la relance de sa ligne Casablanca-Pékin et l’ouverture de la liaison entre la capitale économique marocaine et Toronto.
Après l’arrestation du désormais ex-PDG le 31 juillet, deux responsables ont été désignés pour assurer l’intérim à la tête de la direction générale et du conseil d’administration de la compagnie aérienne nationale.
Les militaires au pouvoir à Bamako souhaitent créer une nouvelle compagnie aérienne pour désenclaver le pays. Ils ont fait de la souveraineté l’un des piliers de leur gouvernance depuis 2020. Mais la création de Mali Airlines se fera-t-elle au détriment de l’émirati privé Sky Mali ?
En poste depuis 2021, le dirigeant de 57 ans a été arrêté et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour corruption contre des hauts cadres la compagnie aérienne tunisienne.
Après l’annulation, par le ministre congolais du Portefeuille, du limogeage du directeur général de la compagnie, révoqué par le conseil d’administration, trois jours plus tôt, la situation est plus que tendue au sein de la compagnie, qui n’affiche aucun vol et risque même de perdre son certificat de transporteur aérien.
Le Congo n’entrera finalement pas au capital de la compagnie française, a annoncé la compagnie aérienne, qui souligne toutefois que les projets communs de ligne Paris-Brazzaville et de relance d’ECAir sont maintenus.