Alors qu’Alger laisse entrevoir la possibilité de mettre fin au monopole des transporteurs nationaux publics, Air Algérie a annoncé le lancement d’une nouvelle ligne entre Alger et Doha.
Confrontée à des difficultés financières aggravées par la pandémie de Covid-19, la compagnie publique va être auditionnée par une commission d’enquête mise en place le 3 novembre par le gouvernement afin d’étudier la structure des tarifs de ses billets, jugés exorbitants.
Les deux compagnies ouest-africaines subissent la reprise chaotique du trafic aérien. Abidjan domine encore par son envergure économique, mais Dakar se montre toujours plus ambitieux.
L’exécutif burkinabè et un consortium composé de Meridiam et Aéroport de Marseille Provence (AMP) ont conclu un accord sur le futur aéroport international de Ouagadougou-Donsin. Les acteurs privés français ont un an pour mobiliser les 220 millions d’euros nécessaires au financement du projet.
Une quinzaine de pilotes tunisiens ont rejoint la compagnie Air Sénégal. Fuyant une situation morose en Tunisie, ils sont attirés par de meilleures conditions de travail.
En difficulté à l’échelle mondiale, la compagnie européenne a pu s’appuyer sur le continent pour amortir le choc de l’épidémie de Covid-19 sur ses comptes.
À la suite de la fermeture du ciel algérien aux appareils marocains, le pavillon de Casa a dû adapter les itinéraires de plusieurs vols. Pour quel impact concret (lignes, coûts) sur les opérations de la RAM ? Le décryptage de Jeune Afrique.
Suite à la réouverture des frontières, strictement fermées au début de la pandémie de Covid-19, Air Algérie assurera 32 vols internationaux à compter du 28 août.
Investir dans les nouvelles technologies et revoir la place de la France, tels sont les moyens de moderniser la gestion du ciel africain avec, à la clé, davantage de recettes pour les États, juge Emmanuel Dupuy, le président de l’Institut prospective et sécurité en Europe.
Estimant les pertes dans le secteur à plusieurs centaines de milliards de dollars, un rapport de l’Organisation des Nations unies table sur un retour à la normale en 2023.
Après une « annus horribilis » due à la pandémie, le ministre sénégalais du Tourisme et du Transport aérien aligne avec confiance les projets : nouvelles liaisons aériennes à l’international, réfection de treize aéroports nationaux, complexes hôteliers haut de gamme…
L’intervention royale a amené transporteurs aériens et maritimes à réduire nettement leurs prix. Mais la bataille est rude pour décrocher les billets aux dates voulues et la fermeture des frontières espagnoles complique l’équation.
Grâce au fret et à son inventivité, la première compagnie du continent, forte de son positionnement sur le couloir entre Asie et Afrique, a enregistré des bénéfices en 2020.
Alors que Rabat s’apprête à rouvrir ses frontières aériennes, le pavillon marocain ne pourra échapper à de nouvelles mesures fortes pour recentrer son activité et limiter ses pertes.
Avec 40 à 50 % du coût total d’un billet d’avion reversé aux gouvernements sous forme de redevances diverses, les compagnies aériennes sont utilisées comme collecteurs de taxes, alors même qu’elles devraient être protégées pour surmonter la période de crise qu’elles traversent, s’insurge le directeur commercial d’Asky, président du comité aéro-politique de l’AFRAA.
Entreprise privée, la compagnie ouest-africaine échappe à la tutelle politique dont souffrent ses consœurs. Mais le prix à payer en temps de crise est colossal.
Entre accusations de « nettoyage social » et dénonciation d’une masse salariale exorbitante, le conflit entre la compagnie et ses commandants de bord rend la sortie de crise très incertaine.
La faillite de la compagnie panafricaine en 2002 a placé plus de 80 lignes sur la sellette. Si certaines ont été reprises, une trentaine, comme Conakry-Monrovia, Abidjan-Zurich ou Kinshasa-Cotonou, ont disparu.
En trente-et-un ans à Air Afrique, Yacouba N’Diaye est passé par Bangui, Libreville, Dakar, Abidjan et a gravi tous les échelons de la compagnie. Pour Jeune Afrique, il revient sur l’aventure de toute une vie.
« Il était une fois Air Afrique » (6/6). Dans un secteur bousculé par la pandémie, la coopération semble plus que jamais la solution d’avenir. Mais celle-ci prendra-t-elle une forme panafricaine ?
« Il était une fois Air Afrique » 5/6. La retraite pour les uns, une belle carrière pour d’autres, la galère pour beaucoup. D’Yves Roland-Billecart à Marcel Kodjo, en passant par les quelque 4 000 salariés en poste lors de la faillite, où se trouvent les protagonistes vingt ans plus tard ?
« Il était une fois Air Afrique » (4/6). Outre le manque de moyens, une gestion parfois erratique et l’absence de volonté politique commune, la dévaluation du franc CFA de janvier 1994 a joué un rôle indéniable dans la chute du pavillon panafricain.
« Il était une fois Air Afrique » (3/6). Lorsque Jean-Paul II ou l’actrice Ursula Andress empruntaient ses avions, Air Afrique se sentait pousser des ailes. Jeune Afrique revient sur les beaux jours de la compagnie.