Alors que la réouverture des frontières aériennes se profile, de nombreuses incertitudes demeurent sur le retour à la normale du trafic. Jeune Afrique fait le point.
En dépit de la pandémie de coronavirus, le secteur touristique, vital pour l’économie tunisienne, doit pouvoir reprendre ses activités. Avec, cette fois, un réel soutien de l’État.
La crise du coronavirus a mis sur le devant la scène le cargo aérien, qui reste habituellement dans l’ombre. Exemple avec l’exportation des mangues de Côte d’Ivoire vers l’Europe.
La relance de la RAM dépendra de l’appui financier du gouvernement, mais ce dernier exigera des contreparties quant aux effectifs et aux charges de fonctionnement de la compagnie. En attendant, la campagne de dépistage de ses salariés vient de démarrer.
Pour ces responsables, l’omniprésence du gouvernement, l’absence du secteur privé et les lacunes du « business model » pourraient signer l’arrêt de mort du pavillon national.
Très diserte sur les mesures d’accompagnement du Tourisme, du Transport aérien et de l’Artisanat grippés par le Covid-19, la ministre est restée vague quant au plan de relance.
S’il a dû tailler dans ses effectifs sur le continent à cause des conséquences la crise sanitaire, Accor espère un redémarrage en priorité en Méditerranée.
Les frontières aériennes sénégalaises resteront fermées aux vols de passagers jusqu’au 30 juin au moins. Et la reprise des vols dépendra d’une décision concertée au sein de l’Uemoa.
Futur aéroport d’Addis-Abeba, extension de la flotte et du réseau, diversification… Malgré la crise, le patron de la première compagnie du continent maintient le cap sur ses objectifs et, fort de liens toujours plus privilégiés avec la Chine, affiche de grandes ambitions.
Des discussions sont engagées avec l’État et avec les salariés pour renflouer la compagnie aérienne, qui connaissait déjà des problèmes de trésorerie avant la crise du Covid-19.
Pour ne pas perdre entièrement leur chiffre d’affaires, certains fournisseurs ont dû repositionner rapidement leur offre pour répondre aux compagnies aériennes et aux aéroports.
L’association française de consommateurs UFC-Que Choisir a assigné une vingtaine de compagnies aériennes qui ne proposaient que des avoirs, alors que l’Union européenne impose la possibilité d’un remboursement.
Mohamed Moussa, le directeur général de l’agence panafricaine de navigation aérienne, l’Asecna, envisage des mesures d’économies draconiennes dès le 1er juillet pour faire face à la chute du trafic.
Le ministre sud-africain des Entreprises publiques, Pravin Gordhan, ne se résigne pas à enterrer la compagnie nationale, dont il estime qu’une partie des emplois peut encore être sauvée.
Nécessaire avant même la crise, la restructuration de la compagnie aérienne tunisienne est désormais vitale. Tunisair vise une reprise à 70 % de ses opérations d’ici à septembre.
En dépit de la crise liée au coronavirus, Philippe Doizelet, directeur associé du cabinet Horwath HTL, reste optimiste sur les perspectives du secteur hôtelier en Afrique.
Alors que la saison touristique tunisienne apparaît très compromise du fait de la fermeture des frontières, la première agence de voyage du pays lance son site de location de logements privatifs.
Des proches de l’ancien président sont incriminés dans une enquête sur l’affaire de corruption qui secoue le géant de l’aéronautique européen Airbus. Des révélations qui tombent mal pour John Dramani Mahama, qui briguera un nouveau mandat en fin d’année.
Le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, centralise désormais tout le processus d’autorisation de départ et d’atterrissage des vols à l’aéroport international Félix-Houphouët-Boigny, à Abidjan.
Maire de la commune de Houmt El Souk, Houcine Jrad appelle à revoir la classification de Djerba comme « foyer épidémique de coronavirus » par le ministère de la Santé. L’île vit coupée du monde depuis le 26 mars, alors que la situation épidémiologique y est contenue.
Ébranlée par la crise liée au coronavirus, la doyenne des compagnies aériennes d’Afrique de l’Ouest joue sa survie. Et fonde désormais ses espoirs sur l’arrivée dans son capital d’un opérateur privé américain pour renouer avec des activités plus rentables.
Alors que quasiment aucune compagnie africaine n’était rentable avant même le Covid-19, la crise actuelle va contraindre les États à faire des choix stratégiques forts pour rendre leurs pavillons viables sur le long terme.
Le 20 avril, à Bissau, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dirigée par le Nigérien Mohamed Moussa, a désigné le nouveau président de son conseil d’administration.