Le 20 avril, à Bissau, l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), dirigée par le Nigérien Mohamed Moussa, a désigné le nouveau président de son conseil d’administration.
Au Maroc, si le secteur du tourisme est particulièrement touché par la crise sanitaire, Risma en est l’un des exemples. Après avoir investi pendant de nombreuses années dans la rénovation de ses établissements, dont le Sofitel de Marrakech, l’hôtelier devrait plonger un peu plus dans le rouge durablement.
Représentant 11 % du PIB et 5 % des emplois du pays, le secteur est à l’arrêt dans le royaume. Appelant à un soutien des pouvoirs publics pour passer la crise, les professionnels savent qu’ils vont devoir revoir leur offre pour se centrer sur la clientèle marocaine.
Les compagnies aériennes sont durement touchées par la crise liée au coronavirus. Sous perfusion depuis plusieurs années, l’ancien fleuron sud-africain devrait être liquidé dans quelques jours. Plusieurs opérateurs privés comme Comair, FlySafair et Airlink sont sur les rangs pour reprendre ses quelques activités rentables.
Pour Tewolde GebreMariam, le DG d’Ethiopian Airlines, les conséquences de la crise sanitaire du Covid-19 sur le secteur du transport aérien vont au-delà de « ce qu’on pouvait imaginer ». Aujourd’hui, la première compagnie africaine « lutte pour sa survie ».
Le conseil d’administration de la compagnie sud-africaine a soumis aux syndicats une proposition de plan de licenciement pour les 5 000 employés de l’entreprise. Une mesure qui fait suite à la décision de l’État de ne plus soutenir la compagnie, déficitaire depuis 2011.
Les compagnies aériennes durement touchées par la crise liée au coronavirus commencent à peine à envisager la reprise de leurs opérations. Air Sénégal, qui reporte le lancement de ses dessertes long courriers, souhaite en revanche démarrer dans les prochaines semaines un pont aérien vers l’Europe et l’Asie.
La première compagnie aérienne d’Afrique a déjà perdu un demi-milliard de dollars et fermé la plupart de ses lignes passagers depuis le début de la pandémie de Covid-19. Pour atténuer cet impact, elle se tourne vers les vols charter et fret, a annoncé mardi son PDG, Tewolde Gebremariam.
Des Bahamas jusqu’à Dubaï en passant par les États-Unis, le créateur du méga-complexe touristique de luxe Sun City en Afrique du Sud a dupliqué son concept partout dans le monde, en particulier au Maroc, avec Mazagan Beach Resort.
Très critiqué pour avoir maintenu ses liaisons avec la Chine au plus fort de la pandémie, Ethiopian Airlines a tenu bon et assure actuellement ses vols vers et au départ de l’Europe, nouvel épicentre du coronavirus. Ce qui fait d’elle l’une des dernières compagnies à assurer des liaisons intercontinentales.
En moins d’un mois, les perspectives d’embellies du secteur touristique tunisien, qui ambitionnait les 10 millions de visiteurs en 2020, ont été rattrapées par la pandémie.
Si, pour l’instant, le virus épargne relativement le pays, ses effets sur l’économie se sont rapidement fait sentir. Le secteur touristique ne cache pas son inquiétude.
Alors que les conséquences du Coronavirus s’annoncent catastrophiques pour le transport aérien, pour Abderrahmane Berthé (Afraa), les États doivent mettre en place très rapidement des mesures pour soutenir le secteur.
Kigali développe un tourisme de luxe aux marges élevées à l’intention d’une clientèle aisée, sensible aux enjeux de conservation et à l’environnement. Une recette qui a déjà fait ses preuves dans les pays voisins.
La compagnie Air France-KLM craint l’impact de l’épidémie de coronavirus sur ses vols en Afrique subsaharienne en provenance de la France, placée par le Congo dans la catégorie des « pays à risque ».
Alors que les liaisons entre le continent et l’Asie ont crû de 5 % en 2019 – plus que la moyenne mondiale -, les transporteurs africains craignent un manque à gagner de plus de 400 millions de dollars du seul fait de l’arrêt des dessertes vers la Chine.
Depuis qu’elle a pris la direction d’Emirates Algérie en 2015, Maya Zouggar a procédé à un véritable de tour de force, faisant doubler le nombre de passagers et croître le chiffre d’affaires de la compagnie de 70 %. Portrait.
Mieux coordonner la filière, faire monter le secteur en gamme, améliorer la commercialisation… Autant d’axes pour que l’Afrique du Nord crée plus de postes durables.
Le 25 février dernier, Askin Demir, DG de 2AS, s’est voulu rassurant devant les dirigeants des compagnies présentes à l’Aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Dakar. Depuis plusieurs mois, ces derniers déplorent la qualité de service de cette filiale du gestionnaire de la plateforme LAS (Limak-AIBD-Summa), détenu à 66 % par les deux sociétés turques.
Après avoir inauguré en juin 2019 son deuxième cinq-étoiles Noom (141 chambres) à Niamey, le groupe Mangalis (également présent à Conakry, à Dakar et à Abidjan) poursuit son développement. Mais avec du retard.
Avec l’ouverture de 17 dessertes supplémentaires vers l’Algérie ainsi que le renforcement des lignes existantes, Air France se pose comme le successeur de fait d’Aigle Azur.
Alors que tous les opérateurs africains ont suspendu leurs lignes en provenance et à destination de la Chine, Ethiopian Airlines a choisi de maintenir ses dessertes.
Comme l’a appris JA en exclusivité, la compagnie réunionnaise prépare avec la sécurité sociale malgache et le groupe industriel Rajabali son retrait au travers d’un échange d’actions, trois ans après la signature de son partenariat stratégique.
Le fonds panafricain dédié aux infrastructures Africa50 a remplacé l’Agence française de développement aux côtés de l’État guinéen et d’Aéroports de Paris pour la gestion de l’aéroport de Conakry, où une nouvelle aérogare va être construite, moyennant un investissement de 120 millions d’euros.
Les opérateurs touristiques marocains commencent l’année 2020 avec la suspension de la ligne directe Casablanca-Pékin de Royal Air Maroc et des dizaines de milliers d’annulations du marché chinois qui connait pourtant une nette progression depuis trois ans. Mais l’augmentation constante, année après année, des arrivées dans le royaume leur permet de rester rassurés.
Après avoir pris 60% du futur aéroport de Kigali en décembre, le PDG de la compagnie du Golfe a confirmé le mercredi 5 février à Doha son entrée au capital de Rwandair.
Royal Air Maroc, RwandAir, Kenya Airways,… les compagnies aériennes africaines qui desservent la Chine, en proie à une épidémie de coronavirus, ont décidé de suspendre leurs liaisons. Pour l’heure, seule Ethiopian Airlines a choisi de maintenir ses vols, cependant qu’Air Algérie a finalement pris la décision, quelques jours après, de mettre un terme provisoire aux dessertes.
Deux fleurons de l’économie sud-africaine à l’agonie. South African Airways de Zuks Ramasia, d’une part, et Eskom d’Andre de Ruyter, d’autre part, espèrent les faveurs de l’État dans la mise en œuvre d’une procédure de sauvetage visant à les remettre à flot. Tout ceci dans un contexte économique morose en Afrique du Sud.