La compagnie aérienne privée basée à Bamako s’affaire à trouver un nouvel investisseur pour financer le déploiement de nouvelles dessertes dans les pays de l’Alliance des États du Sahel et de la Cedeao. Une destination hors Afrique interviendra dans un climat d’augmentation du capital dès 2025.
Le pavillon éthiopien vient d’obtenir le feu vert d’Addis-Abeba pour construire le plus grand aéroport d’Afrique, qui devrait permettre d’accueillir 100 millions de passagers par an à partir de 2029.
Trop nombreux sur de trop petits marchés, les transporteurs du continent sont à la peine. Mais les appels à la consolidation et au développement de synergies ont également de la difficulté à être entendus.
Le secteur est-il une affaire de vision globale, ou faut-il se limiter aux infrastructures et laisser le privé faire le reste ? Ce troisième et dernier épisode de notre série sur le tourisme en Afrique se penche sur la place des gouvernements.
En Afrique, les catégories de visiteurs sont aussi diverses que les modèles de tourisme. La définition des cibles à atteindre est une donnée clé lors de la définition d’une politique sectorielle.
Si l’imaginaire collectif concernant le continent fait la part belle au tourisme de safari et aux plages de sable fin, de nouvelles offres apparaissent, qui mettent en avant le patrimoine culturel ou mémoriel des pays.
Afin de renforcer sa présence à l’international, la RAM annonce la relance de sa ligne Casablanca-Pékin et l’ouverture de la liaison entre la capitale économique marocaine et Toronto.
Après l’arrestation du désormais ex-PDG le 31 juillet, deux responsables ont été désignés pour assurer l’intérim à la tête de la direction générale et du conseil d’administration de la compagnie aérienne nationale.
Les militaires au pouvoir à Bamako souhaitent créer une nouvelle compagnie aérienne pour désenclaver le pays. Ils ont fait de la souveraineté l’un des piliers de leur gouvernance depuis 2020. Mais la création de Mali Airlines se fera-t-elle au détriment de l’émirati privé Sky Mali ?
En poste depuis 2021, le dirigeant de 57 ans a été arrêté et placé en garde à vue dans le cadre d’une enquête pour corruption contre des hauts cadres la compagnie aérienne tunisienne.
Après l’annulation, par le ministre congolais du Portefeuille, du limogeage du directeur général de la compagnie, révoqué par le conseil d’administration, trois jours plus tôt, la situation est plus que tendue au sein de la compagnie, qui n’affiche aucun vol et risque même de perdre son certificat de transporteur aérien.
Le Congo n’entrera finalement pas au capital de la compagnie française, a annoncé la compagnie aérienne, qui souligne toutefois que les projets communs de ligne Paris-Brazzaville et de relance d’ECAir sont maintenus.
Le constructeur aéronautique et le ministère américain de la Justice ont finalisé l’accord de plaider-coupable qui lui permet d’éviter un procès pénal dans le dossier lié aux crashes de deux 737 MAX 8 en 2018 et 2019, qui ont fait 346 morts.
La compagnie aérienne basée au Togo s’affaire à inaugurer la ligne Lomé-Paris. Une destination hors Afrique qui interviendra dans un climat d’augmentation de la desserte avec Lomé-Pointe-Noire, le 2 octobre prochain.
Ouverture prochaine d’une ligne Casablanca-São Paulo, décision d’Airbus de produire un nombre croissant d’appareils dans le pays d’ici à 2026… Théâtre des exploits des pionniers Saint-Exupéry et Mermoz, fort d’une compagnie nationale puissante, le Maroc est depuis longtemps une terre d’aviation.
Seul le développement simultané de l’aviation et de l’autonomie énergétique, combiné à une agriculture repensée, offrirait à l’Afrique une stratégie de développement économique accéléré, soutient Marie Owens Thomsen, économiste en chef de la Iata. Et cela doit passer par la production de carburant d’aviation durable.
La mise à jour d’un antivirus de Microsoft a causé une panne mondiale. Elle a fait planter les systèmes de communication des clients de l’entreprise fondée par Bill Gates. Le dysfonctionnement en cours paralyse toute l’économie mondiale, en premier lieu le secteur aérien.
Mise à mal par une dette colossale, la doyenne des compagnies d’Afrique de l’Ouest a-t-elle encore les moyens de renaître de ses cendres ? Pour le ministre Roland Somda, la survie passe par la recherche d’un repreneur.
Faute de disponibilité de carburant au Mali, les opérateurs sont contraints d’annuler leurs vols, d’ajouter une escale technique à leurs trajets ou d’adapter leur capacité d’emport.
LE MATCH DE LA SEMAINE – Jusque-là absente du marché interne marocain, la compagnie low cost irlandaise vient de lancer onze lignes domestiques. De quoi contrarier les activités d’Air Arabia Maroc, contrôlé par la famille Bensalah et Othman Benjelloun.
Selon les termes de l’accord, le constructeur américain s’engage à payer une amende de 243,6 millions de dollars et à investir au moins 455 millions de dollars dans des programmes de conformité et de sécurité.
Bénéfice en hausse de 39 % sur un an, chiffre d’affaires en progression de 6 % : la compagnie aérienne affiche la meilleure performance financière de ses 27 ans d’histoire.
Si le Congo est pour l’heure le seul pays africain à envisager ouvertement l’achat d’un avion de ligne chinois, le constructeur s’annonce bien comme un challenger des géants mondiaux.
Le pavillon éthiopien conserve son titre de « meilleure compagnie aérienne d’Afrique », même si les transporteurs africains restent loin des champions mondiaux. Le détail en tableaux.
Présent dans la filiale low cost de Kenya Airways depuis son lancement en 2014, son directeur général se penche sur la stratégie d’expansion de la compagnie aérienne, qui a surmonté la crise du Covid-19 pour s’imposer localement.
Une compagnie dédiée aux dessertes intérieures pourrait bientôt voir le jour, selon le document de programmation budgétaire publié par le ministère sénégalais des Finances.
À mi-parcours de son projet de restructuration du pavillon tunisien, son PDG prépare le redéploiement du réseau vers l’Afrique, la Chine ou encore la Russie. Pour Jeune Afrique, il revient notamment sur le plan de restructuration qu’il espère avoir terminé d’ici à deux ou trois ans.
Jugée « déplorable » par Célestin Tawamba, le président du Gecam, la qualité de la desserte entre les deux pays fera l’objet d’un « suivi minutieux », promet le ministre des Transports, tandis que les négociations franco-camerounaises de début 2024 ont ouvert la porte à la présence d’un second transporteur français sur ce marché.
Il avait subi de « lourds dommages » dès le début de la guerre dans la province. L’aéroport d’Axoum va opérer, à partir de ce dimanche, des vols commerciaux « réguliers ».
Tout en essayant, aux États-Unis, de se sortir de la grave crise dans laquelle il est plongé, Boeing ne cesse de multiplier sa présence en Afrique. Ses cibles : les petits transporteurs aux commandes timides, dans lesquels il voit un « investissement à long terme ».