La fermeture de ses lignes vers le Niger, le Mali, le Burkina Faso et Israël a pesé sur la compagnie française, au dernier trimestre 2023, sans l’empêcher de réaliser « le chiffre d’affaires le plus élevé de son histoire ».
Alors que les vols d’Air Côte d’Ivoire et d’Asky vers Niamey s’apprêtent à reprendre, l’interconnexion électrique avec le Nigeria, elle, tarde à se rétablir.
Rapprochement avec Air Burkina et Niger Airlines, gestion des problématiques de sécurité, disponibilité du carburant… La nouvelle directrice générale de Sky Mali lève le voile sur les opérations de la compagnie privée malienne.
Si le transporteur aérien camerounais bénéficie d’une stabilité managériale depuis trois ans et améliore ses résultats, il doit encore relever d’importants défis pour que ses indicateurs passent au vert. L’aide de l’État, avec lequel il s’apprête à signer un contrat quinquennal de performance, sera précieuse.
En RDC, le ministre des Transports, Marc Ekila, a annoncé l’arrivée à la fin de février de quatre nouveaux avions en location, alors que la compagnie aérienne est en difficulté.
Plusieurs compagnies ont arrêté d’embarquer à destination de Niamey des Français, alors que « selon les autorités nigériennes, tout passager de nationalité française n’est plus autorisé à rentrer sur le territoire nigérien ».
Sur le continent, le morcellement du secteur fragilise les entreprises, souligne Didier Bréchemier, associé du cabinet Roland-Berger. S’il prévoit que le trafic devrait repartir en 2024, il n’est pas convaincu que de grands changements surviendront au cours de l’année.
Avec Cotonou et Libreville, telles sont les destinations choisies par Air Sénégal pour remplacer ses dessertes de Lyon, Marseille et Barcelone, abandonnées en ce mois de janvier.
À grands coups d’acquisitions et de formations, la compagnie nationale ivoirienne espère étendre ses dessertes hors du continent d’ici deux à trois ans.
Baisse des taxes, coopérations, cadre juridique relatif aux SAF… L’agenda 2024 de l’industrie aérienne sera chargé pour le directeur régional Afrique de la Iata.
Après l’incident survenu sur un B737 MAX 9 d’Alaska Airlines, le milieu aérien est en émoi. Turkish Airlines, seule compagnie à déployer ce type d’appareil sur le continent, a cloué les siens au sol.
En travaux depuis trois ans et pour encore au moins un an, l’aéroport international Cardinal-Bernardin-Gantin de Cadjèhoun, situé dans l’ouest de la capitale économique béninoise, va bientôt offrir aux voyageurs un nouveau visage, bien plus moderne.
Malgré un contexte économique globalement difficile, certains groupes marocains ont réalisé des opérations d’envergure au Maroc, en Europe et en Afrique subsaharienne. Tour d’horizon.
Après trois années de morosité, le ciel africain s’est réveillé. Inaugurations, commandes, alliances… Retour sur les principaux événements de l’année, et sur ceux qui n’ont pas eu lieu.
Début décembre, l’Éthiopien Henok Teferra Shawl, ancien ambassadeur d’Éthiopie en France, ex-patron d’Asky et ancien haut cadre d’Ethiopian Airlines, a rejoint le constructeur américain Boeing en qualité de directeur général pour l’Afrique.
L’aéroport international Blaise-Diagne de Dakar a franchi ce palier au cours des trois premiers trimestres de l’année 2023, d’après un rapport de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie. Cette dernière s’inquiète néanmoins d’un « dysfonctionnement » dans le respect des créneaux horaires, qui touche la quasi-totalité des vols au départ.
Après avoir enregistré un nombre record d’arrivées de touristes en 2023, le royaume déploie les grands moyens pour faire venir 26 millions de visiteurs à l’horizon 2030.
En se donnant mutuellement accès à l’intégralité de leur réseau respectif, les transporteurs sénégalais et ivoirien rebattent les cartes du paysage concurrentiel ouest-africain. Face à eux, Asky reste soutenu par Ethiopian Airlines, la plus grande compagnie panafricaine.
En annonçant des perturbations à venir dans son programme de vol pour cause de manque de pièces détachées, Kenya Airways lève le voile sur un problème qui affecte tout le secteur.
La présidente du conseil d’administration et le directeur général de la compagnie nationale angolaise ont été remerciés, le 5 décembre, à quelques mois du déménagement des activités dans le nouvel aéroport de Luanda.
Aussi bien pour le dirigeant de la compagnie nationale marocaine, Abdelhamid Addou, que pour son homologue algérien Yacine Benslimane, l’avenir passe par un positionnement d’Alger ou de Casablanca en hub entre l’Europe et l’Afrique. Pour y parvenir, chacun a sa stratégie.
Alors qu’il avait fermé ses portes en 2011 à la suite d’un vaste plan de restructuration, l’établissement, qui formait entre autres les pilotes de ligne, devrait bientôt rouvrir. Ses fonctions ne seront cependant plus les mêmes, du moins pour l’instant. Les détails.