Pour la plupart engluées dans des problématiques d’urgence financière, les compagnies africaines ont du mal à faire de la décarbonation leur priorité. Certaines ont cependant pris le taureau par les cornes.
Gérant un portefeuille de 22 hôtels, la nouvelle start-up royale ambitionne de s’étendre au Maroc et en Afrique subsaharienne, où elle entend concurrencer des géants comme Accor.
Si Royal Air Maroc et Egyptair ont tous deux profité du salon aéronautique de Dubaï pour officialiser des commandes, le géant continental leur dame le pion avec la commande ferme de 31 appareils et la pose d’options sur 36 autres.
Un mois après la tentative avortée de retour au Mali du pavillon français, le dossier restera finalement en stand-by jusqu’à la prochaine saison aéronautique.
Bien décidé à tourner la page du séisme, dont il ne reste quasiment plus de trace dans l’hypercentre de Marrakech, l’ONMT met les petits plats dans les grands pour faire redécouvrir le potentiel touristique de la ville et de ses environs.
Le Nigeria exige le paiement d’une facture de 1,6 million de dollars au titre de l’impôt sur les sociétés. La compagnie française se défend en rappelant l’existence d’une convention d’exemption de double imposition entre les deux pays.
La compagnie a décidé la suspension provisoire de ses vols internationaux et l’annulation du contrat de location de trois avions, suscitant le départ de la présidente de son conseil d’administration.
L’Algérie a été classée 150e destination touristique mondiale en 2022, selon le cabinet espagnol Bloom Consulting. L’État semble pourtant vouloir développer ce secteur, même s’il part de loin.
L’Afrique, qui accueille pour la première fois le Sommet mondial du tourisme et du voyage, devrait connaître un net rebond des emplois dans cette industrie qui pèse près de 200 milliards de dollars, selon un rapport du WTTC.
Parfois assimilés l’un à l’autre du fait de la proximité géographique de leurs hubs respectifs, les deux géants du Golfe affichent pourtant de profondes différences. Analyse comparée.
Un peu moins d’un an après son arrivée aux commandes de la compagnie malgache, le directeur général Thierry de Bailleul a bouclé son plan de développement. Mais a besoin du feu vert de l’État pour l’activer.
« Ouverture et dialogue ». Ce sont les maîtres-mots que le dirigeant d’Air Sénégal, aux commandes depuis un peu plus d’un an, entend imposer tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la compagnie.
En fonction depuis 1997, Akbar Al Baker a piloté le développement de la compagnie du Golfe devenue l’un des poids lourds de la connectivité aérienne en Afrique.
Sous la houlette de l’Association des transporteurs aériens francophones (Ataf), les dirigeants des principales compagnies aériennes francophones opérant sur le continent ont débattu de partenariats « gagnant-gagnant » le 14 octobre, à Toulouse. Revue de détails.
Féride et Éric Hassanaly, co-PDG de Talys, accélèrent la diversification du groupe familial en s’appuyant sur de solides partenaires internationaux, dans la distribution comme dans l’hôtellerie.
Au lendemain de l’annonce de son retour à Bamako, la compagnie française a dû rétropédaler, faute de droits de vol. Le directeur général de l’Anac, qui lui avait donné les autorisations, a été limogé.
La compagnie française vient d’annoncer la reprise de sa desserte de la capitale malienne dès le 13 octobre, et travaille à la relance de Ouagadougou. Elle reste en revanche indésirable à Niamey.
En juin 2024, Nairobi, bastion de Lufthansa, sera également desservie par Brussels Airlines, dont elle devient la dix-huitième destination d’Afrique subsaharienne – un record pour la compagnie.
En propre ou avec des partenaires comme la RAM, le pavillon sénégalais veut tourner la page des années difficiles et se penche sur l’extension de son réseau.
Au Maroc, après plusieurs rebondissements, la patronne de l’hôtel préféré de Jacques Chirac vient encore de céder du terrain dans son combat judiciaire face à Bank of Africa – et prépare désormais la riposte.
Sans le principal opérateur de la zone, l’activité était considérablement réduite en août et en septembre dans les trois aéroports sahéliens. Mais certains acteurs sont parvenus à tirer leur épingle du jeu.
Alors que Marrakech intensifie ses efforts pour rassurer les touristes, sa voisine Ouarzazate, haut lieu de l’industrie cinématographique, s’enfonce dans une crise touristique sans précédent.
Les deux compagnies ont signé un accord de coopération qui va de l’augmentation des horaires et des connexions à la possibilité pour les passagers d’acheter leurs billets auprès de l’un ou l’autre transporteur.
À Madagascar, après trois années catastrophiques, l’activité touristique reprend. Mais, selon Aina Raveloson, la présidente de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le secteur reste trop dépendant du monopole de la compagnie nationale, Madagascar Airlines, sur les vols intérieurs.
Trois semaines après la réautorisation des vols commerciaux à l’aéroport international de Niamey, la junte du général Abdourahamane Tiani a banni les avions français de son espace aérien.
Saisi en juin 2020 dans le cadre du litige qui l’oppose à la société Commisimpex, l’avion présidentiel congolais va être mis en vente le 3 octobre prochain à Bordeaux.
Le fondateur du groupe hôtelier Azalaï, également à la tête du patronat malien et membre de la délégation envoyée à New York par Bamako à l’occasion de l’Assemblée générale des Nations unies, s’est entretenu avec Jeune Afrique sur la situation économique de son pays, quinze mois après la levée des sanctions de la Cedeao et de l’Uemoa.
Cette année, la Grande Île retrouve enfin des flux touristiques acceptables. Et, pour donner un réel coup d’accélérateur à la relance post-Covid, autorités et professionnels déploient de nouvelles stratégies afin d’attirer plus de visiteurs sur leurs terres encore largement méconnues.
Pour Rwandair, Air Sénégal ou encore la RAM, le plein de carburant dans les aéroports européens coûtera bientôt plus cher : les eurodéputés ont en effet validé, le 13 septembre, le principe de l’incorporation d’une part de carburants durables d’aviation (SAF) dans leur kérosène.