Démarrée en décembre, la réhabilitation du chemin de fer entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso vise à renforcer la place des deux pays dans le secteur extractif.
Alors que 22 villes marocaines de plus de 100 000 habitants sur 27 sont reliées au réseau autoroutier, l’entreprise publique de gestion de ces infrastructures doit assainir sa trésorerie si elle veut de nouveau engager de très gros investissements.
La décision, annoncée le 22 février par les autorités publiques, de résilier le contrat de concession de DP World avec le terminal à conteneurs de Doraleh (DCT), provoque une véritable lame de fond dans les bassins djiboutiens. Aboubaker Omar Hadi, le président de l’Autorité des ports et zones franches de Djibouti, revient sur les dessous de cette décision.
Le gouvernement djiboutien a annoncé jeudi soir sa décision de mettre un terme au contrat qui le lie à l’émirati DP World, gestionnaire du terminal à conteneurs de Doraleh. Le pouvoir dubaïote annonce avoir saisi la Cour d’arbitrage de Londres.
Sur le port d’Abidjan, Bolloré Transport & Logistics a réceptionné de nouveaux équipements qui lui permettront de stocker et d’empoter les fèves de cacao destinées à l’exportation en vrac, une pratique qui revient en force dans le négoce de l’or brun.
Dubaï Ports World a été à l’avant-garde de la gestion moderne des terminaux portuaires en Afrique. Mais il semble aujourd’hui patiner sur le continent, derrière l’Europe et la Chine.
En dix ans, le groupe est parvenu à multiplier par deux le volume traité par la plateforme. Un atout pour espérer décrocher la construction du futur port de Ndayane ?
Plusieurs éléments viennent fragiliser davantage la situation du groupe émirati, ce qui ne l’empêche pas de faire de nouveaux projets, notamment en RDC
En décidant de la gestion en régie du terminal polyvalent, le port met provisoirement fin à la bataille pour le contrôle des droits auparavant détenus par le groupe français.
Il relie Abuja à Kaduna au nord du pays et aura nécessité cinq ans de travaux et un prêt de 849 millions de dollars contracté auprès d’une banque chinoise. Par ces investissements, le Nigeria veut faire du rail un moteur de l’économie du pays.
La compagnie a décidé d’appliquer les techniques de l’aviation au taxi-brousse. Aujourd’hui, Cotisse transporte 45 000 voyageurs par mois et dispose de guichets dans tout le pays.
Dans la bataille portuaire, le Maroc a une longueur d’avance sur son voisin algérien, qui espère pour sa part se relancer avec un projet géant à Cherchell. Les armateurs se positionnent aussi.
La dernière décennie a été rude pour les armateurs maghrébins, qui, dans le passager mais surtout dans le conteneur, ont laissé l’essentiel du marché aux grands leaders européens.
L’absence d’échanges entre les ports maghrébins a poussé la Tunisie a faire des choix stratégiques drastiques, et à abandonner le projet de grand port en eau profonde qui avait émergé sous l’ère Ben Ali.
Soumis à des impératifs de préservation de la chaîne du froid, le groupe familial marseillais est l’une des rares entreprises à disposer de ses propres navires. Une politique d’intégration qui a cependant un coût.
Depuis plusieurs années, les menaces observées dans les eaux du golfe de Guinée se sont concentrées autour des phénomènes de piraterie, de vols à main armée, de trafics en tout genre ou de pêche illégale.
En marge du sommet Union africaine- Union européenne, les présidents Ouattara et Macron ont officiellement ouvert le 30 novembre les travaux du métro d’Abidjan. Alors que la mise en fonctionnement de ce train urbain avait été annoncé en 2019-20, c’est désormais en 2022 qu’il sera opérationnel.
Le géant canadien compte tripler ses investissements dans le pays, avec la construction d’une nouvelle usine fin 2018. Objectif : conquérir le marché africain.
Alstom va fournir 22 tramways supplémentaires à Rabat et ce nouveau contrat au Maroc va lui rapporter environ 45 millions d’euros, a annoncé jeudi le groupe industriel français.
À la tête d’une trentaine de sociétés, Diadié Sankaré, le PDG de la Société africaine d’études et de réalisations (SAER), a l’art de repérer les créneaux porteurs et de réussir dans les affaires. En toute simplicité.
Principal initiateur de la rénovation du port d’Owendo, Gagan Gupta, président d’Olam Gabon, revient pour Jeune Afrique sur la manière dont son groupe et le groupe Bolloré ont fini par trouver un accord dans le litige qui les opposaient. Il expose également ses attentes en termes de résultats pour ce nouvel outil.
Le port d’Owendo, inauguré ce samedi 14 octobre, offre une « nouvelle porte maritime » au Gabon et va « accélérer les échanges et générer une économie de plusieurs milliards par an », promet le chef de l’État. Opérationnel depuis juin, le port entièrement rénové a finalement été lancé après un bras de fer tendu entre l’État, Bolloré Transport & Logistics et Olam Gabon.
La ligne à grande vitesse marocaine devrait permettre de relier la capitale économique Casablanca, la capitale administrative Rabat et le pôle maritime de Tanger en un peu plus de deux heures, contre presque cinq heures actuellement. La mise en exploitation devrait intervenir à l’été 2018.
Le Français Bolloré a définitivement perdu le bras de fer juridique qui l’opposait au Bénin à Samuel Dossou au sujet de la reconstruction de la ligne de chemin de fer entre Cotonou et Niamey. La décision a été rendue, le 29 septembre dernier, par la Cour suprême du Bénin.
En marge du Forum Investir en Afrique, co-organisé par la Banque chinoise de développement et la Banque mondiale du 25 au 27 septembre à Dakar, Ahmed Bin Sulayem, le président de Dubaï Ports World (DPW), a évoqué les investissements à consentir dans le Port du Futur de Ndayane, dont l’opérateur portuaire émirati sera le maître d’œuvre.
La filiale du groupe français RATP, déjà présente à Casablanca, s’est à nouveau vu confier la gestion et le développement du réseau de transport urbain dans la métropole marocaine. À la clé, le déploiement de nouvelles lignes qui doivent faire passer le nombre d’utilisateurs de 120 000 actuellement à 400 000 en 2022.
Le chemin de fer exploité par les deux voisins depuis 1959 est obsolète. Si un projet de reconstruction existe, ils ont du mal à s’entendre sur le choix du partenaire stratégique.