Les deux patrons des opérateurs privés ivoiriens STL et Citrans, qui se partagent le marché du transport lagunaire à Abidjan avec la société publique Sotra, ne parviennent pas à équilibrer leurs comptes.
Présent en Guinée, au Cameroun, au Sénégal et bientôt au Bénin et au Gabon, le spécialiste ivoirien du contrôle technique automobile s’est lancé dans une vaste opération d’expansion africaine.
La filiale Seter du groupe ferroviaire français exploitait déjà le train rapide, en fonctionnement depuis un an. L’État sénégalais entre à hauteur de 34 % dans le capital de la Seter, jusqu’alors détenue à 100 % par la SNCF.
Importatrice et distributrice de produits pétroliers, leader du transport routier de voyageurs et de marchandises dans le Haut-Katanga, la société de Patrick Muland investit aujourd’hui dans la construction de gares routières.
L’armateur italo-suisse a finalisé l’acquisition de la filiale de transports et de logistique du groupe français pour 5,7 milliards d’euros. Ce dernier restera en Afrique, notamment via Canal+ et ses activités médias.
La modernisation des infrastructures s’accélère et tire la croissance béninoise. Porte d’entrée naturelle vers le Niger, le pays espère aussi renforcer sa part de marché au Burkina Faso, où son concurrent Lomé domine.
Un nouveau rapport consacré à la mobilité éclaire sur les défis liés à l’urbanisation galopante du continent. Et illustre incidemment l’immensité des efforts à réaliser pour les relever.
Au cours des prochaines années, le constructeur doit relever le défi de maintenir un rythme de contrats soutenu tout en confortant sa place de premier groupe industriel du secteur en Afrique.
Déjà incontournable sur la côte est-africaine, Djibouti compte tirer parti des crises sanitaire et politico-sécuritaire pour renforcer son rôle de plateforme, notamment vers l’Éthiopie, qui vient d’inaugurer, à Dire-Dawa, la première zone logistique mixte entre les deux pays.
L’opérateur public de transports en commun entend jouer un rôle croissant pour fluidifier la circulation de l’agglomération. Il devra pour cela renouveler une flotte de bus aujourd’hui décimée.
Aboubaker Omar Hadi, tout-puissant patron de l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti (DPFZA), revient sur les principales évolutions du secteur maritime et leurs implications pour le continent.
Le secteur maritime connaît de profonds bouleversements qui pourraient avoir de sérieuses conséquences pour l’Afrique, estime Yann Alix, délégué général de la Fondation SEFACIL.
Le 1er novembre, le nouveau terminal à conteneurs d’Abidjan va officiellement démarrer ses services. Avec l’ambition de faire rapidement du port ivoirien l’une des principales escales maritimes de la côte ouest-africaine.
Début 2023, le groupe Bolloré va céder ses activités logistiques en Afrique à l’armateur italo-suisse Mediterranean Shipping Company (MSC). Une cession qui va conforter l’hégémonie de ce dernier dans la capitale togolaise, devenue le premier port à conteneurs d’Afrique de l’Ouest.
Après le Sénégal et le Nigeria, le processus d’optimisation de la desserte routière de Douala, en projet depuis 2014, est sur le point d’être officiellement engagé après un prêt de quelque 400 millions d’euros de la Banque mondiale.
Premier armateur mondial depuis cette année, Mediterranean Shipping Company a également annoncé, à la fin de mars, avoir acquis les actifs de Bolloré Africa Logistics. En exclusivité pour Jeune Afrique, Diego Aponte, son président, revient sur l’actualité très chargée du groupe italo-suisse.
Une enveloppe de 57 millions d’euros s’ajoute aux 113 millions déjà décaissés par la Banque africaine de développement pour financer la construction du projet portuaire.
La compagnie franco-hollandaise et le logisticien français s’associent dans le secteur du fret aérien. Une alliance qui doit permettre aux deux sociétés de se mesurer aux leaders mondiaux.
Après des années de contreperformances, le port fluvial de la capitale congolaise retrouve une activité soutenue, un bilan positif, et espère doper son trafic. À condition de développer les connexions avec Kinshasa.
Principal port en eau profonde du golfe de Guinée, la capitale économique congolaise s’impose comme une escale incontournable pour desservir le cœur de l’Afrique. Un rôle bientôt renforcé par de nouveaux aménagements.
Principale porte d’entrée de l’archipel depuis des siècles, la ville s’est imposée au fils du temps comme comme l’un des plus importants hubs portuaires de la côte ouest-africaine.
Le groupe Bolloré a annoncé avoir conclu un accord avec le groupe suisse MSC pour la cession de ses activités de transport et de logistique en Afrique pour 5,7 milliards d’euros.
Libéralisation des transports publics, projet de rue partagée, investissement dans les modes propres de déplacement… Des solutions existent déjà pour décongestionner les villes africaines, explique Stefan Atchia, responsable du département développement urbain à la BAD.
À la tête de la compagnie SMB, le Franco-Guinéen Fadi Wazni revient sur l’accord tout juste signé entre Conakry, le consortium dont il fait partie et le géant minier Rio Tinto pour l’exploitation du mégagisement de fer du Simandou.
Le spécialiste du financement d’infrastructures, dirigé par Thierry Déau, et déjà présent dans l’énergie au Sénégal, décroche le contrat de mise en œuvre du réseau de bus électriques pour désengorger Dakar.
Malgré la désorganisation provoquée par la pandémie de Covid-19, opérateurs portuaires et logisticiens ont continué à investir dans de nouveaux outils. Ces derniers sont essentiels pour tirer profit de l’actuelle reprise des échanges.
Gestion des flux, prise de rendez-vous, formalités administratives… Du Maroc au Bénin en passant par le Sénégal, les opérateurs portuaires et logistiques, dont APM Terminals, investissent pour digitaliser leurs activités.