À côté de la poignée de corridors logistiques récemment rénovés que compte le continent, d’importants tronçons non bitumés et d’interminables contrôles frontaliers compliquent la donne. Une infographie pour comprendre.
Le Port autonome de Dakar est un univers gigantesque… engoncé en plein cœur de la capitale. S’il veut se développer, il doit se moderniser, mais aussi se « décentraliser ».
Douala International Terminal (DIT), la filiale des deux logisticiens qui gérait le terminal à conteneurs de Douala, vient d’obtenir gain de cause auprès du tribunal arbitral de Paris.
De Tanger Med à Djibouti, de grands progrès ont été accomplis dans l’efficacité des ports africains, relève Amaury de Féligonde (Okan Partners). Mais de la desserte de l’hinterland à la simplification des procédures, beaucoup reste encore à faire.
Anticipant une hausse du trafic dans un contexte d’intensification de la concurrence, le leader régional a lancé les travaux d’un deuxième terminal à conteneurs qui sera opéré par Bolloré et Maersk.
Congo Terminal (Bolloré, AP Moller et Socotrans) a modernisé ses installations pour allier performance et économies d’échelle. Un investissement payant.
Le port de Mocimboa da Praia, situé dans le nord du Mozambique, est tombé aux mains de jihadistes mercredi. Riche en gaz, la région est ciblée par une série d’attaques, alors que le groupe français Total y amorce un projet d’exploitation à 20 milliards de dollars.
Le récent rachat d’AMI Worldwide par la filiale de l’armateur français CMA CGM lui permet de se positionner comme un acteur de premier plan sur le continent. Rencontre avec son directeur général, Mathieu Friedberg.
Les installations libanaises de l’armateur français, dont le fondateur Jacques Saadé était né à Beyrouth en 1937, et qui assure 30 % des volumes du port libanais, ont été très touchées par les explosions.
Le projet de fusionner l’Office national des chemins de fer (ONCF) et Autoroutes du Maroc (ADM) vise à régler leurs problèmes d’endettement. Mais il ne sera pas effectif avant plusieurs mois.
Du Mali au Ghana, en passant par la Guinée, le PDG de la Compagnie sénégalaise de transports transatlantiques-Afrique de l’Ouest (CSTT-AO) a su s’imposer dans la logistique minière.
Le singapourien PIL et le chinois Cosco sont sous pression alors que le marché se rétrécit du fait de la chute du prix du pétrole et de la crise du Covid-19.
Deux ans après la faillite de Necotrans, l’opérateur philippin s’engage à investir 69 millions d’euros, après la signature le 27 juillet de la convention de concession avec le Port autonome de Kribi.
L’entreprise fondée par Arezki Idjerouidène, spécialisée dans l’acheminement d’équipements lourds, est confrontée à la concurrence des géants généralistes du secteur.
Quatre ans après la catastrophe d’Eseka, Camrail (groupe Bolloré) entend renouer avec un service premium de transport de passagers, avec son nouveau train express.
Déjà lourdement endetté, l’armateur français est frappé de plein fouet par le ralentissement de son activité du fait de la pandémie. Mais il peut compter sur le soutien de Paris…
Malgré les restrictions imposées par les autorités marocaines pour lutter contre la propagation du Covid-19, l’activité à Tanger Med reste presque identique à ce que passait avant.
Si son projet de doubler le nombre de ses terminaux en Afrique d’ici à 2020 semble compromis, l’opérateur portuaire suisse peut compter sur son nouvel actionnaire de poids, le fonds souverain singapourien GIC Private Limited.
Le Tchad et la République centrafricaine, qui dépendent en partie des ports de Douala et de Kribi, se sont inquiétés de la décision prise le 17 mars par le gouvernement camerounais de fermer les frontières du pays à cause du coronavirus.
Une étude est en cours pour évaluer le montant des investissements nécessaires à la réhabilitation de la ligne ferroviaire entre les capitales sénégalaise et malienne, sur laquelle plus aucun train ne roule depuis 2018.
Course au gigantisme des navires, apparition de hubs portuaires d’ampleur et déplacement du centre de gravité maritime mondial vers l’Asie, développement de l’automatisation et des outils informatiques… Pour les deux auteurs, la mue accélérée du secteur portuaire ces vingt dernières années touche le continent au plus près. Dans ce mouvement, nombreux sont les défis à relever.
Gestion efficace, investissements ciblés, mais aussi trafic en baisse en lien avec la fermeture de la frontière terrestre nigériane, le Port autonome de Cotonou, sous gestion belge depuis 2018 doit faire face à des défis conjoncturels parfois contraires.
Confronté à une concurrence difficile et face à un marché étranglé, DP World préfère s’acheminer vers une sortie de la Bourse de Dubaï. Sa maison mère, Port and Free Zone World, annonce racheter les 19,5 % du capital flottant de la compagnie logistique et portuaire.
Avec le soutien du japonais ToyotaTsusho Corporation, la start-up kényane spécialisée dans la logistique vient de boucler une levée de fonds de 18 millions d’euros.
Cette Sud-Africaine au long parcours dans le secteur public devient PDG de la société de chemins de fer, de ports et de pipelines. Ex-DG de l’Agence nationale de promotion de l’investissement, passée par le ministère des Entreprises publiques, elle a dirigé Ubu Investment Holdings (conseil) et occupé le poste de directrice non exécutive de Safcol (bois).
Deux ans après l’expulsion de DP World, le terminal à conteneurs de Doraleh enregistre des résultats exceptionnels. Une victoire pour son manager et une revanche pour le pays.