Contrairement aux élections de 2014 et 2019, les ex-Premiers ministres Navin Ramgoolam, 77 ans, et Paul Bérenger, 79 ans, leaders des deux principaux partis d’opposition, ont décidé d’unir leurs forces contre Pravind Jugnauth. Mais ils devront composer avec l’arrivée de nouvelles alliances.
L’Union pour le progrès et le changement a saisi la justice burkinabè pour contester l’interdiction de la tenue de son bureau politique. Depuis le coup d’État du capitaine Traoré, l’activité des partis est suspendue.
La guerre fratricide qui déchire le parti de l’ancien président vient de connaître un nouveau rebondissement. Mais la décision de justice rendue le 17 octobre ne tranche pas sur le fond et Eddie Komboïgo, actuel président du CDP, et Achille Tapsoba, son grand rival, refusent tous deux de s’avouer vaincus.
À l’approche des législatives, les partis sont empêtrés dans des querelles internes. Jérémy Lissouba pourrait-il fragiliser le leadership de Pascal Tsaty Mabiala au sein de l’Upads ? Et qui pour succéder à Guy-Brice Parfait Kolélas, décédé l’an dernier, à la tête de l’UDH-Yuki ?
Au sein du Rassemblement du peuple de Guinée, la bataille pour la succession du président déchu est ouverte. Déjà en lice : Kassory Fofana, l’ancien Premier ministre, Damaro Camara, l’ex-président de l’Assemblée, et Ibrahima Khalil Kaba, qui fut le chef de la diplomatie.
Ravis de voir Alpha Condé évincé, ils avaient été les premiers à applaudir le putsch de Mamadi Doumbouya. Six mois plus tard, l’enthousiasme des principaux détracteurs du président déchu semble douché.
Atomisés aux législatives de septembre, la gauche et le Parti de la justice et du développement (PJD), lequel n’a même plus de groupe parlementaire, peinent à exister face à la nouvelle majorité gouvernementale. Hormis médiatiquement et sur les réseaux sociaux.
Le leader des Démocrates entend incarner une force d’opposition radicale au chef de l’État. Il déplore le manque de représentativité du système partisan et s’insurge contre ce qu’il estime être une dérive autoritaire de l’exécutif.
Tout sépare l’ancien président congolais du leader de la coalition Lamuka, à l’exception de leur opposition à Félix Tshisekedi. Les deux hommes vont-ils pour autant former une alliance de raison ?
Plus de 26 millions de Sud-Africains ont commencé lundi matin à se rendre aux urnes. Le parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid pourrait pour la première fois passer sous la barre des 50% des voix.
L’ancien Premier ministre Clément Mouamba, qui a dirigé le gouvernement du Congo-Brazzaville entre 2016 et 2021, est décédé ce vendredi à Paris après son évacuation sanitaire en France.
La déclaration de candidature à la présidentielle de 2025 de ce député et homme d’affaires prospère a suscité un tollé sur la scène politique. Mais il devra d’abord convaincre au sein de son propre camp, le PDCI-RDA.
Une centaine de membres d’Ennahdha ont annoncé samedi leur démission du parti d’inspiration islamiste en dénonçant « les mauvais choix » de son président Rached Ghannouchi, qui ont alimenté, selon eux, la crise politique secouant la Tunisie depuis deux mois.
À quatre mois d’élections locales déjà maintes fois reportées, la coalition portée par Ousmane Sonko et Khalifa Sall a explosé. Avant d’enfanter, malgré elle, une sœur jumelle emmenée par le PDS de Karim et Abdoulaye Wade.
Entre le départ à l’étranger de Hama Amadou et le rejet des résultats de la présidentielle par Mahamane Ousmane, les leaders de l’opposition ne semblent pas prêts au dialogue.
Un an tout juste après la chute d’Ibrahim Boubacar Keïta, le parti n’est plus que l’ombre de lui-même. Pourtant, quelques prétendants à la présidentielle pointent le bout de leur nez…
Plus d’un an après la disparition de Pierre Nkurunziza et l’investiture d’Évariste Ndayishimiye, le parti présidentiel ne semble ni s’ouvrir ni vouloir changer de ligne… et continue de concentrer tous les pouvoirs.
Au sortir de l’éprouvant marathon électoral de 2020, Alpha Condé et sa majorité ont vu leurs détracteurs confirmer leur position, avec d’un côté, une aile modérée, formée autour de Mamadou Sylla et, de l’autre, un camp plus radical incarné par Cellou Dalein Diallo.
Près de trois mois après la disparition brutale de Soumaïla Cissé, son parti lui cherche encore un successeur. Et à mesure que l’échéance de la présidentielle approche, si plusieurs noms sont évoqués, aucun ne semble faire consensus.
Le leader du Social democratic front (SDF) a confirmé qu’il ne « sera plus candidat à aucune élection présidentielle », ouvrant la voie à l’expression de toutes les ambitions au sein de son parti.
À la veille de l’ouverture de la campagne électorale, le secrétaire général du parti au pouvoir revient sur les objectifs de son mandat à la tête de la formation et sur le soutien inconditionnel que celle-ci compte apporter à son candidat, le président Denis Sassou Nguesso.
Le parti de Charles Blé Goudé, ex-chef des Jeunes patriotes ivoiriens actuellement en liberté conditionnelle à La Haye, a annoncé lundi son retrait d’une coalition de l’opposition en dénonçant « des guerres de positionnement », sans préciser s’il participerait ou non aux législatives de mars.
Après avoir perdu son poste de chef de file de l’opposition à l’issue des élections législatives et présidentielle, Zéphirin Diabré fait son entrée au gouvernement, au sein duquel il est désormais chargé de « réconcilier » les Burkinabè.
Le Front commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le changement (Cach) ont décidé de boycotter le forum sur les réformes électorales organisé par la Cellule d’appui politologique Afrique-Caraïbes de l’université de Liège. Voici pourquoi.
L’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) d’Albert Mabri Toikeusse est en crise. Alors que ce dernier laisse planer le doute sur ses intentions à l’approche de la présidentielle d’octobre, certains cadres du parti ont déjà apporté leur soutien à la candidature d’Amadou Gon Coulibaly.
Plus d’un an après la réélection de Macky Sall, tous ses rivaux semblent anesthésiés. Si certains peinent à rebondir, d’autres s’activent déjà en coulisses pour préparer les élections locales.
À moins de six mois de la présidentielle, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), principal parti d’opposition, est en campagne. Il prône la réconciliation avec l’ancien régime, dans le cadre d’un dialogue national inclusif.