En annonçant ce jeudi sa démission de la présidence de l’Union patriotique libre, l’homme d’affaires controversé boucle une année 2017 houleuse et laisse la formation face à un avenir incertain.
Par une lettre d’information parvenue jeudi à l’Hôtel de ville de Kinshasa, le comité laïc de coordination de l’Église catholique confirme la tenue dimanche des marches chrétiennes à travers la RDC pour réclamer la « mise en oeuvre intégrale » de l’accord de la Saint-Sylvestre. La démarche est soutenue par plusieurs forces politiques et sociales anti-Kabila.
Près de deux mois après la tenue de son premier congrès ordinaire, le parti Union pour la République (Unir, au pouvoir) a achevé le renouvellement de l’essentiel de ses organes. De nouvelles figures « proposées » par le chef de l’État, président du parti, sont chargées d’organiser sur le terrain la mobilisation des militants face au mouvement de contestation de la coalition des 14 partis de l’opposition.
À mi-parcours du second quinquennat, la course pour la présidentielle de 2020 est déjà lancée, qui fait naître rivalités et tensions jusqu’au plus haut sommet de l’État.
Georges Armand Ouégnin, président d’Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) et ancien ministre de Laurent Gbagbo, est également allié avec la faction du Front populaire ivoirien (FPI) menée par Aboudramane Sangaré.
Le Parti national pour la démocratie et le développement (PND) a indiqué mercredi sur Twitter que Khiller Mubambe, son représentant à Likasi, dans le sud de la RDC, a été enlevé la veille par des hommes en uniforme. L’entourage de ce proche de l’opposant Moïse Katumbi exige sa libération.
Le Chef du gouvernement tunisien s’oppose au départ des ministres liés au parti libéral de la coalition gouvernementale. L’un d’eux notamment est attendu sur le dossier épineux du placement de la Tunisie sur la liste noire de l’Union européenne des paradis fiscaux.
D’après ses partisans, Amadou Toumani Touré rentrera à Bamako dimanche prochain, cinq ans après avoir quitté son pays pour Dakar, où il vit depuis le coup d’État qui l’a contraint à l’exil en 2012. Si elles ne confirment pas ce retour maintes fois annoncé, les autorités maliennes ne le démentent pas non plus.
Au lendemain de l’élection de Cyril Ramaphosa à la tête du Congrès national africain (ANC), Marianne Séverin, spécialiste de l’Afrique du Sud, revient pour Jeune Afrique sur les chantiers qui attendent le successeur de Jacob Zuma à la tête d’un parti affaibli par les accusations de corruption.
Le parti de Yassine Brahim a annoncé samedi son retrait du gouvernement et de l’accord de Carthage. Une décision qui ne fait pas l’unanimité parmi les cadres dirigeants du parti.
Le ministère de l’Intérieur, qui avait jusque-là échappé aux colères royales, a finalement été atteint, ce lundi 11 décembre. Parmi les hauts fonctionnaires sanctionnés sur décision royale : le wali de Marrakech et six gouverneurs de différentes régions. Tous ont été suspendus pour « manquement à leur devoir ».
Comme toutes les semaines depuis un bientôt quatre mois, les manifestants sont descendus en masse, au Togo, ce mercredi 13 décembre. La coalition des 14 partis de l’opposition qui mène la contestation refuse d’arrêter les marches. Pourtant le gouvernement a multiplié ces dernières semaines les gestes d’apaisement pour permettre l’ouverture d’un dialogue censé résoudre la crise. Qu’est-ce-qui empêche (encore) les acteurs politiques de se parler ?
Trois mois après la nomination d’Henriette Diabaté à la tête du Rassemblement des républicains (RDR), la mise en place de la nouvelle direction du parti au pouvoir se poursuit. Les noms des secrétaires généraux adjoints ont été dévoilés mercredi. Cette liste de 56 personnalités comprend plusieurs proches de Guillaume Soro.
La mise en place, début décembre 2017, par Alassane Ouattara, président d’honneur du Rassemblement des républicains (RDR) et Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), du comité dit de haut niveau du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, mouvance présidentielle) en vue de la création d’un futur parti unifié, pose de nombreuses questions.
Quarante-huit heures après son arrivée à Kinshasa, Raphaël Katebe Katoto, le demi-frère de l’opposant Moïse Katumbi, a indiqué mardi à Jeune Afrique qu’il s’agissait cette fois-ci d’un retour définitif dans son pays. Pourquoi maintenant ?
Malgré l’opposition de nombreux acteurs politiques, qui dénonçaient l’aggravation de la pression fiscale inscrite dans le projet de loi de finances 2018, le texte a été adopté samedi, dans son intégralité et à une large majorité.
Ex-ministre délégué au Budget, député-maire de Fès, président du groupe parlementaire du parti et tout récemment porté à la tête de son Conseil national… L’étoile de Driss El Azami El Idrissi est à son firmament. Qui est-il ? D’où vient-il ?
Reconduction des sanctions contre les proches du président congolais Joseph Kabila, appel au respect du calendrier électoral… Réuni lundi à Bruxelles, le Conseil de l’UE s’est une nouvelle fois prononcé sur la situation politique et sécuritaire en RDC.
Le Premier ministre congolais Bruno Tshibala a été plébiscité dimanche président de l’aile de l’UDPS qui s’est rapprochée du pouvoir de Joseph Kabila. Une désignation que ne cautionne pas Joseph Olenghankoy, président du Conseil national de suivi de l’accord de la Saint-Sylvestre.
Le Parti démocratique gabonais, qui tenait son 11ème congrès ce dimanche, connaît une véritable petite révolution interne, avec de nombreux départs des « anciens » qui laissent leur place à une nouvelle génération de responsables.
L’actuel chef du gouvernement remplace Abdelilah Benkirane au terme d’un débat mouvementé. Le patriarche a été officiellement écarté, mais il reste en embuscade…
La coalition des quatorze partis de l’opposition togolaise, à l’origine du mouvement de contestation en cours dans le pays depuis trois mois, a réagi vendredi à la libération des imams de Sokodé et de Bafilo, interpellés mi-octobre pour incitation à la violence.
Le gouvernement togolais a annoncé jeudi avoir pris des « mesures d’apaisement et de décrispation ». L’objectif est de favoriser l’ouverture du dialogue politique proposé par Faure Gnassingbé pour tenter de sortir de la crise politique que traverse le pays depuis le 19 août.
Représentant de la frange « dure » du Front populaire ivoirien (FPI), tout entier dévoué à l’ancien président Laurent Gbagbo actuellement jugé par la Cour pénale internationale, Boubakar Koné martèle son opposition à Alassane Ouattara et évoque les débats internes au FPI.
L’ex-Premier ministre égyptien Ahmed Chafiq, qui a annoncé son intention d’être candidat à la présidentielle égyptienne, a été interpellé samedi à son domicile aux Émirats arabes unis, où il vivait en exil depuis 2012, pour être expulsé vers l’Égypte, ont indiqué deux proches à l’AFP.
L’ancien vice-président du Zimbabwe Phelekezela Mphoko, proche de Grace Mugabe, l’épouse de Robert Mugabe forcé à la démission le 21 novembre, est rentré dans son pays qu’il avait fui par crainte pour sa sécurité, a rapporté samedi le quotidien gouvernemental The Herald.
Ancien opposant historique aux régimes successifs de Eyadema et Faure Gnassingbé, Gilchrist Olympio a annoncé son retrait de la vie politique. Dans sa dernière intervention, celui qui a accepté de signer un accord avec le parti au pouvoir, demande « un retour aux fondamentaux de la Constitution de 1992 ».
« Blocus » de l’Assemblée, appel au dialogue et à une amnistie générale, libération des détenus… En cette fin novembre, le Social democratic front (SDF, opposition) a entamé un bras-de-fer avec le pouvoir camerounais, espérant reprendre la main dans la crise anglophone, alors que les extrémistes sécessionnistes semblaient occuper le devant de la scène.
A deux semaines de leur congrès national, les islamistes ont refusé ce dimanche d’amender leurs statuts pour permettre à Benkirane de rempiler une troisième fois. Une reconduction qui aurait pu menacer l’unité du PJD, selon ses détracteurs.