Taux de participation faible et victoire sans surprise du FLN, le parti au pouvoir. Les élections locales du 23 mai auront été conformes à la tradition en Algérie. Près de 22 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes pour élire leurs maires, conseillers municipaux et conseillers départementaux. Plus de 53 % se sont abstenus.
La crise anglophone s’est invitée jeudi à l’Assemblée nationale camerounaise. Les députés du Social democratic front (SDF, opposition), ont provoqué la suspension de la séance en réclamant « l’ouverture d’un dialogue inclusif » sur la situation dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
À trois mois des législatives, l’opposition est toujours éclatée. Entre le boycott des uns et les tergiversations des autres, l’Union pour la majorité présidentielle s’annonce déjà comme le grand vainqueur du scrutin.
Après l’annonce lundi dernier par Henriette Dagri Diabaté, la présidente du Rassemblement des républicains (RDR), de la nouvelle direction que s’est donné le parti présidentiel, six orientations importantes méritent d’être signalées.
La Cour constitutionnelle a validé mardi les résultats des élections législatives, sénatoriales et municipales du 12 novembre, remportées à 92% par le parti présidentiel et sa coalition. L’opposition évoque une « honte électorale ».
Au Mali, les élections locales et régionales se tiendront le 17 décembre. Parmi les grands enjeux de ce scrutin, l’élection du maire de Bamako. En poste depuis 2007, Adama Sangaré, figure de l’Adéma, brigue un troisième mandat. Interview.
Henriette Dagri Diabaté, nommée présidente du Rassemblement des républicains en septembre, a communiqué lundi la liste des nouveaux vice-présidents du parti. Ils sont 33, dont Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, en froid avec le chef de l’État depuis plusieurs mois.
L’hémicycle semble avoir été épargné par l’incendie qui a ravagé la partie administrative de l’Assemblée nationale camerounaise, à Yaoundé, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Lors de son 10e congrès, en mai 2016, Ennahdha avait fait son aggiornamento en délaissant les activités de prédication pour se recentrer sur le volet strictement politique et se muer en parti civil.
L’accord scellé entre Nidaa Tounes, Ennahdha et l’UPL de Slim Riahi a réactivé les craintes concernant une alliance contre-nature sur la scène politique tunisienne. Les vieux démons du parti unique refont surface.
Les « shégués » de Kinshasa soutiennent-il le nouveau calendrier électoral congolais ? C’est ce qu’affirme le récent communiqué d’une association énigmatique…
Le chef de l’armée zimbabwéenne a réclamé lundi la « fin » de ce qu’il a qualifié de « purge » au sein du parti présidentiel Zanu-PF, prévenant que l’armée pourrait « intervenir ». Une déclaration lourde de sens, qui survient peu de temps après le limogeage de l’ex-vice président Emmerson Mnangagwa.
Après environ trois mois de crise, le gouvernement togolais a annoncé le 6 novembre 2017 l’ouverture d’un dialogue avec l’ensemble de la classe politique. Une semaine après cette annonce, petit tour d’horizon des réactions de quelques leaders politiques du pays.
C’est l’une des questions que tout le monde se pose en Côte d’Ivoire et sur laquelle experts et observateurs ne parviennent pas à s’entendre : que pèse vraiment Guillaume Soro, militairement parlant ?
Les partis politiques ayant subi la colère royale du 24 octobre sont dans l’expectative. Personne ne sait de quelle ampleur sera le remaniement attendu.
Surnommé le « Crocodile » pour son caractère impitoyable, Emmerson Mnangagwa a été limogé mardi de son poste de vice-président par Robert Mugabe pour « manque de loyauté ». Il a annoncé avoir quitté son pays en raison des « menaces incessantes » qui pesaient sur lui et promis de combattre les dérives de Robert Mugabe et de son épouse.
Comme prévu, il a quitté la présidence de son parti. Mais, à 78 ans, l’emblématique dirigeant du Rassemblement pour le Gabon (RPG) n’en a pas pour autant renoncé à tirer les ficelles en coulisses.
La disparition d’André Mba Obame, en 2015, a laissé un vide sur le devant de la scène politique que ses anciens camarades de l’opposition ont bien du mal à combler.
Al Joumhouri affirme ne plus s’entendre avec le parti au pouvoir, Nidaa Tounes. Un retrait sans véritables conséquences, mais qui dévoile les faiblesses du gouvernement d’union nationale.
Le Premier ministre libanais Saad Hariri a annoncé samedi, à la surprise générale, sa démission en accusant le Hezbollah chiite et son allié iranien de « mainmise » sur le Liban et en disant craindre pour sa vie.
L’opposant Jean Ping, qui conteste toujours la réélection d’Ali Bongo Ondimba à la tête de l’État gabonais en août 2016, veut faire « échouer » la révision de la Constitution voulue par le gouvernement et qui doit être débattue au Parlement prochainement.
Après plusieurs mois de rapports froids et difficiles, le chef de l’État ivoirien Alassane Ouattara s’est rendu le 31 octobre en début de soirée à la résidence d’Abidjan Cocody-Ambassades de son allié politique Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), pour relancer la création du parti unifié, attendu depuis la présidentielle d’octobre 2015.
Un élu du Front populaire, groupe rassemblant plusieurs partis de gauche, clarifie la situation après des rumeurs de démission du président du groupe parlementaire.
Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi au siège du Rassemblement à Kinshasa, Félix Tshisekedi, le président de cette principale plateforme de l’opposition en RDC, a indiqué que les élections doivent se tenir « au plus tard en juin 2018 » à l’issue d’une « transition sans Kabila ».
Le premier congrès statutaire du parti Union pour la République (Unir), au pouvoir, a pris fin dimanche à Tsévié, à 30 kilomètres au nord de Lomé. Sans surprise le président Faure Gnassingbé a été reconduit à la tête d’un bureau fortement remanié.
Le chef de l’Etat togolais a lancé samedi matin à Tsévié (30km de Lomé) le premier congrès ordinaire d’Union pour la République (Unir), son parti lancé il y a un peu plus de cinq ans sur les cendres du RPT.
Le parti des anciens communistes a certes toujours été le Petit Poucet de la classe politique marocaine, il n’en est pas moins le grand perdant des sanctions royales du 24 octobre. Histoire d’un parti qui n’en est pas à sa première déconvenue.
Dans une vidéo publiée mardi sur les réseaux sociaux, le ministre de la Sécurité apparait, fusil mitrailleur en main et gilet par balles sur les épaules, chez un député démissionnaire de l’opposition qu’il promet de protéger.
Au lendemain de l’annonce de son retrait du gouvernement par son parti, l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe, Pierre Kangudia a indiqué ce mardi qu’il ne démissionnera pas de son poste de ministre d’État en charge du Budget.
La pirouette a bien marché. Celui qui avait démissionné de son poste de secrétaire général en août a réussi à se faire prier pour garder son poste. Du moins jusqu’au prochain Conseil national…