Le Congrès pour la démocratie et le progrès, de l’ex-président Blaise Compaoré, a choisi son champion et compte bien revenir sur le devant de la scène à l’occasion des scrutins de novembre.
Le Front de libération nationale peine à retrouver son envergure d’antan. Et la pandémie de Covid-19 ne l’aide pas à se restructurer : la réunion du comité central prévue fin avril a été reportée.
La proclamation de l’état d’urgence par le président congolais, Félix Tshisekedi, provoque des turbulences au sein de la coalition au pouvoir, sur fond de rivalité politique et de méfiance réciproque.
À quelques mois de l’élection présidentielle prévue en octobre, la fronde menée par le député Kouassi Kouamé Patrice (KKP) à l’encontre de Maurice Kakou Guikahué, secrétaire exécutif du parti, crée des remous au sein du PDCI d’Henri Konan Bédié.
Lorsque le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) aura un candidat pour la présidentielle, toute l’équipe sera derrière lui, affirme le Ministre de l’Agriculture et du Développement rural porte-parole et porte-parole du parti.
Si l’avenir judiciaire de Laurent Gbagbo est encore incertain, ses partisans au sein du Front populaire ivoirien ont amorcé un rapprochement avec ceux de Pascal Affi N’Guessan.
Réputé direct et audacieux, Abdellatif Ouahbi, le nouveau secrétaire général du Parti Authenticité et Modernité pourrait réorienter la ligne de la formation marocaine, en crise depuis plusieurs mois. Portrait.
Après avoir fait cause commune contre le régime de Patrice Talon au sein de la « Résistance », les partis d’opposition, tous exclus des législatives d’avril 2019, sont à présent engagés dans des calculs stratégiques en prévision des élections communales du 17 mai. À la radicalité affichée par certains répond le pragmatisme plus ou moins assumé par d’autres.
Si les députés, tous issus de la mouvance présidentielle, votent presque comme un seul homme, cette unité n’est que de façade et pourrait voler en éclats lors des prochaines élections locales.
Les derniers secrets qui entouraient la rencontre entre Laurent Gbagbo et son ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, à Bruxelles début janvier, ont été dévoilés par le camp Gbagbo. Ils démontrent un potentiel pacte en vue de la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire.
Désigné le 15 novembre 2019 pour composer le gouvernement, Habib Jemli butte sur les exigences des partis et décide de former un exécutif apolitique, constitué de technocrates. La manœuvre vise-t-elle réellement à dépasser le blocage à l’assemblée, ou à mettre la pression sur les partenaires récalcitrants d’Ennahdha ?
Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, a annoncé jeudi qu’il désignera son candidat à la présidentielle de 2020 lors d’une convention du 12 au 14 juin à Abidjan.
Il aura fallu une médiation du fondateur du parti, Blaise Compaoré, pour que les « frondeurs » qui avaient été exclus du Congrès pour la démocratie et le progrès soient réintégrés. Mais ce retour ne met pas un terme à la principale cause de discorde interne : la désignation d’un candidat pour la présidentielle de 2020.
La rencontre, aux Pays-Bas, entre Charles Blé Goudé et Guillaume Soro, qui ne s’étaient pas vus depuis dix ans, augure-t-elle d’une alliance à même de se concrétiser dans les urnes ? Éléments de réponse.
Malmenés par Netanyahou, les « Palestiniens de l’État hébreu » ont opté avec succès pour l’unité. Et tentent de concilier aspirations identitaires et volonté de participer à la gestion du pays. Analyse.
Ils revendiquent leur soutien au mouvement de contestation populaire, sans toutefois appeler au boycott de la présidentielle du 12 décembre, imposée par l’armée. Un double jeu risqué ?
Le Parti du progrès et du socialisme (PPS), membre de tous les gouvernements depuis plus de vingt ans, a quitté l’équipe de Saadeddine El Othmani à la faveur du remaniement ministériel de début octobre. Comment peut-il se positionner pour continuer à exister ? Analyse.
Dans les rangs de l’Union pour la République (UPR), le parti du président Mohamed Ould Ghazouani, certains critiquent la faible présence de proches de Mohamed Ould Abdelaziz dans l’équipe gouvernementale, allant même jusqu’à soupçonner le nouveau chef de l’État de vouloir lancer son propre mouvement.
Après leurs résultats décevants à la présidentielle, deux des principales forces politiques, Tawassoul et l’Union des forces de progrès, tentent de surmonter leurs divisions.
Le maire de Johannesburg, la plus grande ville d’Afrique du Sud, a annoncé lundi 21 octobre sa démission, claquant également la porte de l’Alliance démocratique, principale formation d’opposition du pays, en lui reprochant son approche de la question raciale.
À un an de la présidentielle, des dizaines de milliers de partisans du PDCI ont participé samedi 19 octobre à un grand meeting en hommage à Félix Houphouët-Boigny, le premier président de Côte d’Ivoire. Une démonstration de force dans le bastion du parti d’Henri Konan Bédié.
Succès Masra, qui a créé son mouvement politique, Les Transformateurs, apparaît comme la figure montante de l’opposition et comme celui qui dérange la majorité. Interview.
Nouveau chef de file, nouvelle formation, mais toujours pas de grande coalition à l’horizon, ni de bouleversements à attendre avant les législatives, annoncées pour la fin de l’année.