Au Burkina, après avoir participé au soulèvement contre le pouvoir de Blaise Compaoré, les activistes Hervé Hervé, Safiatou Lopez et Marcel Tankaono ont fondé la coalition « Bori-Bana » ou « la course est terminée ».
Les visages et les profils des députés français fraîchement élus ont largement changé la physionomie de l’Assemblée nationale française. Parmi les nouveaux venus, de nombreux députés nés en Afrique, binationaux ou ayant des liens familiaux forts avec le continent africain.
Le soir du 20 juin, plusieurs membres du comité exécutif de l’Istiqlal s’étaient donné rendez-vous chez Hamdi Ould Rachid. Nizar Baraka, candidat au poste de secrétaire général, était présent.
Contraint de démissionner, le 7 avril, de son poste de Premier ministre et de céder sa place à Bruno Tshibala, Samy Badibanga n’a pas pour autant renoncé à peser sur la vie politique de son pays.
Parti fondé et géré par la famille Soglo depuis sa création en mars 1992, la Renaissance du Bénin (RB) est passée dimanche 25 juin sous la direction de son aile réformiste. Le congrès tenu ce weekend à Abomey, fief inexpugnable du parti, a consacré une véritable révolution de palais. En effet, son président Lehady Soglo a par la même occasion été exclu de la formation politique.
Certains députés de l’opposition, tels Saleh Kebzabo, jugent « utile, nécessaire, dissuasive et salutaire » leur présence au Parlement tchadien, même si leurs militants et le Front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (Fonac) leur demandent de partir. Ces derniers estiment que leur législature est arrivée à son terme le 21 juin 2017 et réclament la tenue d’élections législatives.
Danièle Obono, jeune députée de Paris représentant le parti de La France Insoumise, est au centre d’une polémique suite à une émission de radio. Elle y avait notamment défendu le droit à la liberté d’expression d’un groupe ayant titré un de ses morceaux « Nique la France ». Elle revient pour Jeune Afrique sur cette polémique.
La crise s’intensifie au sein du Parti de la justice et du développement (PJD). La dernière réunion du secrétariat général de la formation islamiste, le 12 juin, a été particulièrement tendue.
Frondeur de la première heure, « l’irréductible » Kouadio Konan Bertin (KKB) a officiellement fait son retour au sein du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI). « Je reviens à la maison », a déclaré l’ex-candidat à la présidentielle de 2015 lundi 19 juin depuis le siège du parti, à Abidjan.
Jean-Louis Billon, porte-parole adjoint du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), s’est indigné lundi 19 juin à Abidjan des « allégations mensongères » circulant à l’encontre du président du parti, Henri Konan Bédié, accusé d’avoir participé au financement de l’ex-rébellion.
Le président sortant, Paul Kagamé, a été désigné sans surpris candidat à l’élection présidentielle par son parti, le Front patriotique rwandais (FPR, au pouvoir), ce samedi. Le scrutin, dont il est grandissime favori, doit se tenir le 4 août prochain.
Franck Hermann Ekra, analyste politique ivoirien et consultant en stratégies d’images proche du PDCI, livre son point de vue sur les dynamiques qui traversent le parti d’Henri Konan Bédié, la recomposition à venir de la classe politique et l’élection d’Emmanuel Macron en France.
Le principal parti d’opposition sud-africain, l’Alliance démocratique (DA), a annoncé ce mardi avoir sanctionné son ex-chef Helen Zille, dont les tweets sur les aspects positifs du colonialisme avaient suscité la controverse.
La nouvelle plateforme politique parlementaire baptisée l’Alliance du 3 avril – date du discours du président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro lors de la rentrée parlementaire – a appelé vendredi 9 juin Alassane Ouattara à « privilégier toutes les initiatives utiles à la matérialisation de la réconciliation ».
L’opposition et une partie de la société civile sont vent debout contre le projet de révision constitutionnelle, qui sera soumis à référendum le 9 juillet prochain.
Sur la twittosphère, les leaders africains sont encore loin des champions du genre, à savoir Donald Trump, le pape François ou encore le président indien Nerandra Modi. Pourtant beaucoup ont une vie sur les réseaux sociaux, avec des succès variables et des approches différentes. Tour d’horizon.
Le gouvernement béninois se voulait rassurant mercredi sur l’état de santé du président Patrice Talon, en France depuis plus d’une semaine, malgré des spéculations grandissantes, notamment sur les réseaux sociaux.
La commission électorale rwandaise a renoncé jeudi 1er juin à contrôler le contenu des messages diffusés sur les réseaux sociaux durant la campagne présidentielle. Une mesure qu’elle avait annoncé quelques jours plus tôt, sur fonds de polémique.
Après l’échec mi-mai des discussions autour d’un projet de réformes proposé par deux partis de l’opposition (ANC-ADDI), le chef de file de l’opposition a appelé samedi dernier le peuple togolais à « reprendre sa souveraineté et à imposer ses propres réformes ». Une sortie qui confirme le blocage constaté au niveau de l’Assemblée nationale. Décryptage.
Les responsables du PDS et les soutiens de Khalifa Sall n’ont pas réussi à s’entendre pour les législatives du 30 juillet. Chaque camp conduira donc sa propre liste, à commencer par le PDS qui a choisi de confier cette mission à Abdoulaye Wade.
Fini la cacophonie qui a accompagné l’investiture d’un candidat de La République en marche ! (LREM) dans la 9e circonscription des Français de l’étranger (Maghreb et Afrique de l’Ouest).
Au Sénégal, chaque élection voit généralement fleurir son lot de coalitions politiques. Les prochaines élections législatives, qui se tiendront le 30 juillet, n’échappent pas à cette règle.
Des dirigeants qui lavent leur linge sale sur les réseaux sociaux, des manœuvres pour préparer le prochain congrès, des instances qui tournent au ralenti… Le Parti de la justice et du développement semble plus divisé que jamais. Risque-t-il pour autant d’imploser ?
La fronde conduite par « le groupe des dix » n’a pas abouti. Réélu avec un score presque stalinien, le patron des ittihadis continuera de diriger un parti devenu l’ombre de lui-même.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan doit redevenir dimanche au cours d’un congrès extraordinaire le chef du parti de la Justice et du Développement (AKP), comme prévu par la révision constitutionnelle adoptée par référendum le 16 avril.
Le FLN a perdu 3 sièges et le RND en a gagné trois par rapport aux résultats provisoires. Mais les deux partis conservent leur leadership dans l’Assemblée algérienne.
Aziz Akhannouch espère une nouvelle naissance pour le Rassemblement national des indépendants (RNI), longtemps considéré comme un relais de l’administration. Ce week-end, sa nouvelle réorganisation interne sera adoptée lors d’un congrès national.