En permettant enfin l’inhumation d’Étienne Tshisekedi dans son Congo natal, la classe politique ferait preuve de respect envers le défunt. Combien de temps le rapatriement de la dépouille fera-t-il l’objet d’un marchandage indigne ?
Opposition divisée face au président Joseph Kabila, accord de la Saint-Sylvestre mis à mal… Delly Sesanga, cadre influent du Rassemblement, a livré lundi à Jeune Afrique sa lecture des derniers rebondissements de la crise politique en RDC. Entretien.
Plus de quatre mois après la fin de son second mandat constitutionnel, Joseph Kabila paraît, plus que jamais, le maître du jeu politique congolais. Sa force : une opposition divisée qu’il n’a pas eu trop de peine à fragiliser davantage.
Près d’un mois après la nomination du Premier ministre Bruno Tshibala, une nouvelle équipe gouvernementale a été rendue publique mardi en RDC. Quelques frondeurs du Rassemblement de l’opposition en font partie, à l’instar de Lisanga Bonganga.
De sources concordantes, un camion de la police a été incendié tôt mardi matin devant le siège de l’UDPS. Ce parti d’opposition parle de « montage grossier du pouvoir » pour empêcher le rapatriement du corps de son leader Étienne Tshisekedi, décédé début février à Bruxelles.
Les pré-congrès éclatés du Rassemblement des républicains (RDR), le parti du président ivoirien, se sont achevés dimanche 30 avril. Grogne des jeunes militants, demande de renouvellement des instances dirigeantes, et retour d’Alassane Ouattara à la tête du parti… Retour sur quatre jours de débats.
L’ancien chef de l’État tunisien Moncef Marzouki a été élu ce lundi 1er mai à la tête d’Al Irada (« la volonté »), parti dont il est le fondateur, lors d’un congrès organisé à quelques mois des premières élections municipales de l’après-révolution.
Un congrès extraordinaire se tient ce samedi pour permettre à Nizar Baraka de soumettre sa candidature face à Hamid Chabat. Première éclaircie dans l’actualité tumultueuse de ce parti.
Près de quatre mois après la signature de l’accord de la Saint-Sylvestre, les parties prenantes ont paraphé ce jeudi à Kinshasa l’ « arrangement particulier », document additif de mise en oeuvre du compromis politique trouvé en décembre. Une « forfaiture », selon le Rassemblement de l’opposition, qui a boycotté la séance.
Alors que le dialogue national se poursuit à Libreville, l’ancien Premier ministre Jean Eyéghé Ndong refuse toujours d’y participer. Aux côtés de Jean Ping, il affirme toujours que le point de départ d’un apaisement du climat gabonais serait qu’Ali Bongo Ondimba reconnaisse sa défaite à la présidentielle de 2016.
Dans la ville kabyle de Tizi Ouzou, alors que les législatives approchent, les revendications berbéristes trouvent un écho important. Mais les pro-boycott ne relâchent pas la pression.
Le Rassemblement des républicains (RDR), le parti d’Alassane Ouattara, organise des pré-congrès régionaux du jeudi 27 au dimanche 30 avril. Objectif : préparer le prochain congrès du parti, mais aussi aborder l’échéance présidentielle de 2020.
L’ancien coordinateur de la campagne de Jean Ping est l’un des vice-présidents du dialogue national, à la tête de la délégation de l’opposition. Traître pour les uns, réalistes pour les autres, il assume sa participation et sa rupture avec Jean Ping, en espérant obtenir des réformes essentielles.
Un autre mode de contestation politique est en train de gagner la rue algérienne : l’abstention aux élections. Une hantise pour le gouvernement, alors que les législatives approchent à grands pas.
Félix Tshisekedi, président du Rassemblement de l’opposition congolaise, a appelé ce lundi les chefs d’État africains, notamment ceux qui sont à la tête d’organisations continentales et régionales, à s’impliquer dans la recherche d’un « dénouement rapidement à la crise » politique en cours en RDC.
Annoncé comme un rassemblement commémoratif de l’avènement du multipartisme en RDC, le meeting de l’opposition qui devait se tenir ce lundi à Lubumbashi a été interdit par les autorités locales. Une « dérive dictatoriale » du président Joseph Kabila, selon son organisateur, l’opposant Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
Alors que son mentor et une partie de ses cadres sont jugés cette semaine par la Haute cour de justice à Ouagadougou pour la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014, le parti de Blaise Compaoré est toujours en pleine restructuration.
Président d’un Front populaire ivoirien (FPI) scindé en deux, Pascal Affi N’Guessan a réagi à la création de la nouvelle plateforme politique lancée par les partisans de Laurent Gbagbo réunis autour d’Aboudramane Sangaré. Ce mouvement « n’engage pas le FPI », assure l’ex-Premier ministre.
Dans sa déclaration de politique générale, le nouveau chef du gouvernement a fixé des objectifs chiffrés tant sur les plans économique que social. Sans surprise, c’est un programme dans la continuité de celui de ses prédécesseurs.
« Ensemble pour la démocratie et la souveraineté », plateforme politique réunissant les partisans de Laurent Gbagbo, a été lancée jeudi 20 avril à Abidjan.
Après plusieurs reports, le Mali a terminé jeudi l’installation des autorités intérimaires dans les régions du nord. Une disposition prévue par l’accord signé en mai-juin 2015.
En 2012, les députées algériennes étaient les championnes du Maghreb en nombre de sièges obtenus au Parlement. Cinq ans plus tard, alors que les élections législatives approchent, leur influence au sein de l’institution est contrecarée par le conservatisme grandissant de la société.
On les appelle « les femmes fantômes », car leur visage a été effacé de certaines affiches électorales. Les autorités viennent d’adresser une mise en demeure aux partis politiques concernés.
Parmi la trentaine de membres que compte le nouveau gouvernement, 11 vont devoir abandonner leur poste de député pour « incompatibilité ». À commencer par leur chef, Saadeddine El Othmani.
Près de 17 000 électeurs français, expatriés ou binationaux, installés en Algérie, sont appelés aux urnes le 23 avril prochain. Pour l’heure, aucun candidat ne semble faire l’unanimité au sein de la communauté française d’Alger, mais des tendances fortes émergent.
L’ancien chef de gouvernement était en « incompatibilité » avec sa fonction parlementaire. Maintenant qu’il n’est plus député, il va pouvoir se consacrer à une autre mission : resserrer les rangs de son parti après la douche froide du gouvernement.
L’ex-président sud-africain Thabo Mbeki a appelé ce mardi les députés de l’ANC, le parti au pouvoir, à voter en leur âme et conscience, à une semaine de l’examen d’une motion de défiance contre le chef de l’État.
Dans un entretien retransmis à la télévision, le président béninois a déclaré samedi qu’il abandonnait son projet de révision de la Constitution après le refus du Parlement d’examiner le projet en question. C’était pourtant l’un des engagements phares de sa campagne,