Les résultats provisoires des élections municipales du 20 novembre ont été dévoilés. Outre la participation mitigée, le bilan est contrasté pour le RPM, le parti d’Ibrahim Boubacar Keïta, par ailleurs accusé de différentes fraudes par l’opposition.
Face à la profonde crise qui secoue Nidaa Tounes, une initiative pour le moins originale a vu le jour : une « instance nationale de sauvetage du mouvement ». Las, cette dernière tentative pour recoller les morceaux n’a fait que provoquer de nouvelles fissures…
À la tête de l’Union pour la République – Mouvement national (Unir-MN), Frédéric Boyenga Bofala a été arrêté avec l’un de ses collaborateurs dans la nuit du jeudi 17 au vendredi 18 novembre à Kinshasa, selon ses proches. Problème : personne ne sait où cet opposant est détenu.
Le premier tour de la primaire de la droite a livré son verdict ce dimanche : l’ancien Premier ministre François Fillon est arrivé largement en tête, devant Alain Juppé, son adversaire au second tour dimanche prochain. Nicolas Sarkozy est éliminé et a annoncé son retrait de la vie politique.
Six semaines après sa victoire aux législatives au Maroc, le Premier ministre islamiste Abdelilah Benkirane n’est toujours pas parvenu à former une coalition gouvernementale, un feuilleton politico-médiatique qui pourrait tourner bientôt à la crise politique.
Le Rassemblement, principale plateforme de l’opposition congolaise, a appelé samedi à des manifestations à travers le pays pour avertir le président Joseph Kabila de la fin imminente de son mandat. Mais les forces de l’ordre ont empêché le regroupement d’opposants dans plusieurs villes.
L’appel d’une coalition d’opposition à manifester contre le président congolais Joseph Kabila s’est perdu dans le vide samedi matin à Kinshasa, où la police occupait l’esplanade choisie pour ce rassemblement interdit par les autorités locales.
Quelques heures avant de prendre part à des manifestations antigouvernementales, six militants zimbabwéens de l’opposition ont été frappés par des inconnus vendredi. Parmi les victimes de cette agression figure le frère du journaliste Itai Dzamara, porté disparu depuis mars 2015.
Quarante-huit heures après son discours sur l’état de la nation, Joseph Kabila a nommé ce jeudi Samy Badibanga au poste de Premier ministre. Ce dernier fait partie des opposants qui ont participé au dialogue politique à Kinshasa.
L’opposition a déposé en octobre une motion de censure contre l’actuel gouvernement, critiqué entre autres pour sa gestion de la manne pétrolière. Celle-ci devait être soumise au suffrage des députés ce jeudi, mais le vote a été repoussé. Une manifestation organisée pour protester contre ce report a été dispersée par la police.
En exil à Paris depuis mars 2016, Hama Amadou a fait ce week-end sa première grande sortie médiatique depuis sa défaite à la présidentielle face à Mahamadou Issoufou. À l’occasion d’un forum réunissant en Côte d’Ivoire la diaspora de son parti, le Moden Fa Lumana, il a cherché dimanche à maintenir la cohésion de ses troupes.
Une nouvelle motion de défiance contre Jacob Zuma, englué dans plusieurs scandales de corruption, sera examinée jeudi au Parlement sud-africain. Mais l’indéboulonnable président pourrait tout de même échapper à la destitution.
L’ancien général chrétien a été élu par le Parlement libanais ce lundi. Son accès au pouvoir est le résultat d’un compromis entre les chrétiens, le Hezbollah, et le clan Hariri.
La police a procédé samedi à l’arrestation d’une dizaine de militants prodémocratie après un sit-in devant le siège de l’Union africaine (UA) à Kinshasa. Au même moment à Lubumbashi, des forces de l’ordre ont dispersé à coup de gaz lacrymogènes une réunion du Rassemblement dans la résidence de l’opposant Kyungu wa Kumwanza.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Nouakchott à l’appel de partis d’opposition contre de prochaines modifications constitutionnelles en Mauritanie.
Sur fond de transhumance politique, le Rassemblement pour le Mali (RPM) du président malien Ibrahim Boubacar Keita s’est restructuré en vue de la présidentielle de 2018, après la récente défection de 5 députés en septembre dernier.
La hache de guerre, déjà partiellement déterrée au sein du Congrès national africain (ANC), est désormais brandie par certains cadres du puissant parti. Le chef du groupe parlementaire de l’ANC, Jackson Mthembu, a demandé dimanche au président Jacob Zuma de démissionner.
Évoquant des raisons de santé, le chef de l’ancien parti unique a annoncé sa démission samedi. Moins belliqueux que lui, Djamel Ould Abbès, un autre proche de Bouteflika, lui succède.
La Voie Originale et Aujourd’hui, deux quotidiens connus pour leurs positions pro-Gbagbo, ont été suspendus ce vendredi pour quinze parutions par le Conseil national de la presse (CNP), alors que s’ouvre samedi la campagne du référendum constitutionnel.
Onze jours après sa nomination en tant que chef de gouvernement, Abdelilah Benkirane n’en est qu’au début de ses consultations pour former sa majorité. Les alliances les plus inattendues commencent à apparaître.
Seini Oumarou a été nommé jeudi Haut représentant du président de la République, Mahamadou Issoufou. Arrivé en troisième position lors de la dernière élection, le président du MNSD avait annoncé, fin août, son ralliement à la majorité présidentielle.
On l’attendait depuis l’annonce du ralliement du MNSD à la majorité présidentielle. Mahamadou Issoufou a officialisé le remaniement du gouvernement dans la nuit de mercredi à jeudi. Brigi Rafini reste Premier ministre, tandis le parti de Seini Oumarou récupère plusieurs portefeuilles.
Elle a 21 ans, elle est élue sous la bannière du PAM et surtout, elle est la fille d’un influent parlementaire de la ville de Ouezzane. Mais ses débuts en politique ne sont pas sans fracas.
Sur un ton sévère, Mohammed VI a appelé vendredi les nouveaux députés et les fonctionnaires du royaume à assumer leurs devoirs envers les Marocains. « Sans citoyen, point d’administration », a-t-il martelé.
Autorisée la veille par les autorités sur un autre parcours que celui souhaité par les organisateurs, la marche de l’opposition a rapidement été dispersée par la police ce vendredi après-midi à Dakar.
S’il a été convenu de donner le poste de Premier ministre à la frange de l’opposition qui participe aux pourparlers en cours à Kinshasa, le nom du futur chef du gouvernement ne sera pas inscrit dans l’accord politique devant être conclu. En conséquence, même si Vital Kamerhe paraît être le favori, d’autres opposants croient encore à leur chance.
Au nom de l’Alliance des forces démocratiques de Côte d’Ivoire, le leader du FPI a appelé au boycott du référendum constitutionnel voulu par Alassane Dramane Ouattara. Il doit se tenir le 30 octobre.
Après la démission surprise de leur chef, Salaheddine Mezouar, les libéraux du RNI ont sollicité mercredi Aziz Akhannouch pour lui succéder, dans l’attente d’un congrès extraordinaire qui aura lieu le 29 octobre. Retour sur le parcours d’un patron devenu ministre et, prochainement, chef de parti.
On le croyait fatigué, malade, mais Étienne Tshisekedi, opposant historique, demeure incontournable au sein de l’Union pour la démocratie et le progrès social. Rentré fin juillet à Kinshasa, il a entamé une refonte du parti.
Face au mouvement de contestation qui secoue actuellement le pays, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn a affirmé mardi vouloir réformer le système électoral pour que l’opposition soit mieux représentée.