Sans surprise, le chef du PJD, vainqueur des législatives du 7 octobre, a été reconduit comme chef du gouvernement. Prochaine étape : formation de son équipe ministérielle.
Les formations historiques ont cédé la place aux deux partis vainqueurs des élections du 7 octobre, confirmant la polarisation du parlement marocain. Jeune Afrique passe en revue les tops, les flops et les alliances à venir.
Alors que le dialogue politique en cours à Kinshasa se heurte à plusieurs blocages, le président Joseph Kabila a réuni dimanche ses lieutenants dans l’est de la capitale congolaise. Objectif : accélérer les pourparlers pour obtenir un accord politique avant le sommet international de Luanda, prévu le 26 octobre.
Le lendemain de l’annonce des résultats des législatives du 7 octobre, le secrétaire général du Rassemblement national des indépendants (RNI) a présenté sa démission à ses collègues du bureau politique. Le président de la Cop22 dit assumer la débâcle de son parti.
Les résultats provisoires publiés par les autorités marocaines montrent que peu d’électeurs s’étaient déplacés à 17 heures, deux heures avant la fermeture des bureaux de vote.
Mis à part les écoles publiques, fermées pour accueillir les bureaux de vote, c’est une journée quasi-normale que vit Casablanca. L’affluence dans les bureaux de vote reste assez timide à la mi-journée.
Les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures du matin pour accueillir les 16 millions d’électeurs marocains. Les premières tendances commenceront à tomber ce soir-même.
Encore une sortie fracassante du patron du FLN contre le général à la retraite « Toufik ». Mercredi, il l’a notamment accusé d’être à la solde de la France.
Le Rassemblement national des indépendants (RNI) a débarqué en force mercredi à Guelmim, au sud du Maroc, pour soutenir la candidature d’une des stars du parti : la ministre M’barka Bouaida. Jeune Afrique a été du voyage.
Le PJD a changé la donne dans cette ville qui donnait historiquement sa voix aux socialistes de l’USFP. S’il est assuré d’y gagner les législatives ce 7 octobre, le taux de participation, lui, ne cesse de reculer.
Comme à chaque scrutin électoral, la capitale du Sahara sera disputée par les seigneurs locaux. Soutenus par une légitimité tribale, une manne financière et la confiance du Makhzen, ils tenteront d’élargir leur domination sur la ville.
Ville des grands chantiers royaux, Tanger représente une des plus importantes arènes électorales du scrutin du 7 octobre. Le match opposera l’islamiste Najib Boulif, le pamiste Fouad El Omari et l’istiqlalien Hicham Tamsamani.
Nos tropiques laissent bien souvent observer des faits intéressants pour les commentateurs et autres observateurs de notre vie politique. Dans le quotidien tout comme dans nos vies institutionnelles, l’inventivité achève de convaincre que nous sommes le continent de tous les possibles. La Côte d’Ivoire et son fameux «N’zassa » est un bel exemple de créativité.
Ancien fief istiqlalien, la ville ocre est devenue le champ de bataille des islamistes, des Pamistes et des Rnistes de Salaheddine Mezouar. Pour quel dénouement le 7 octobre ?
Dans une interview accordée à TV5 Monde lundi dans la soirée, le ministre des Affaires étrangères et du développement international français, Jean-Marc Ayrault, est revenu sur la situation en République démocratique du Congo. Il reproche au président Joseph Kabila de « ne pas respecter la Constitution pour garder le pouvoir » et de créer les conditions d’une guerre civile.
À Casablanca, le PJD veut poursuivre sa conquête des espaces urbains. Il aura en face de lui le PAM, mais aussi d’autres gros calibres de l’Istiqlal et du RNI.
Abdelilah Benkirane, Rachid El Abdi, Noureddine Lazrak… De gros calibres se présentent aux législatives du 7 octobre dans ces deux villes riveraines. Ça va chauffer !
Le Premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet a dévoilé dimanche soir la composition du nouveau gouvernement. Malgré les annonces répétées en faveur d’une « large ouverture » prônée par Ali Bongo Ondimba après sa réélection contestée, de rares personnalités de l’opposition y font leur entrée.
Sortie laminée de la présidentielle du 8 avril, l’opposition tente de se refaire une santé au sein de l’Alliance des mouvements pour l’alternance et la nation (Aman).
Après avoir boycotté les législatives de 2011, la gauche radicale s’est refait une santé aux communales de 2015. Et nourrit de grandes ambitions pour le scrutin parlementaire du 7 octobre.
Après avoir nommé le nouveau Premier ministre de son gouvernement d’ouverture mercredi, Ali Bongo Ondimba s’apprête à choisir ses futurs ministres, a indiqué le ministre de la Communication Alain-Claude Bilie-By-Nze. Un retour à la normale politique qui n’empêche pas Jean Ping et ses partisans de continuer de contester l’élection.
La majorité présidentielle est en train de s’effriter petit à petit. Apres le départ de l’ADP-Maliba de la majorité présidentielle il y a quelques semaines, voilà que quatre députés ont annoncé lundi leur départ du RPM, le parti du président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le vice-président sud-africain a récolté un soutien de taille dans sa course à la présidence de l’ANC. Lundi, le très influent syndicat des mineurs s’est en effet rallié à sa cause. Suffisant pour assouvir son ambition de succéder à Jacob Zuma à la tête du parti, mais aussi à la tête de l’État ?
La haute commissaire adjointe aux droits de l’homme a demandé mercredi qu’une enquête soit ouverte pour faire la lumière sur les nombreuses violences qui ont émaillé les manifestations en RD Congo. Alexis Thambwe Mwamba, le ministre congolais de la Justice, a quant à lui cherché à rassurer sur la tenue des prochaines élections présidentielles.
Le « dialogue national » censé résoudre la crise politique en République démocratique du Congo a été de nouveau suspendu vendredi alors que les suites des violences meurtrières de lundi et mardi empoisonnent le climat politique dans le pays.
La campagne électorale pour les législatives du 7 octobre a démarré ce samedi pour la trentaine de partis politiques en compétition. Jeune Afrique fait le point sur son financement.
Checkpoints, déploiement des militaires aux quatre coins de la ville : Libreville est suspendue à la délibération décisive de la Cour constitutionnelle dont le verdict est attendu ce vendredi, dans les heures à venir.