Fait inédit dans la Ve République pour un président sortant: François Hollande passera, selon toute vraisemblance, par une primaire s’il veut se représenter en 2017, après la décision du Conseil national du PS d’organiser une telle consultation les 22 et 29 janvier.
Difficile de s’y retrouver dans un pays où 267 formations politiques sont officiellement recensées. Sans doute la « modernisation des partis », adoptée par référendum, permettra-t-elle de faire le ménage.
Si les ministres déchus ont quitté sans heurt jeudi 9 juin le palais du gouvernement qu’ils occupaient depuis deux semaines, la crise politique est loin d’être terminée en Guinée-Bissau. Alors que le bras de fer se poursuit entre le président Vaz et le PAIGC (majoritaire à l’Assemblée nationale), les Nations unies ont à nouveau fait part de leur inquiétude.
Du Tchad à la RDC, en passant par le Burundi ou l’Ouganda, nombreux sont les partis ou leaders d’opposition africains qui essayent de déloger les pouvoirs en place pour mettre en pratique l’alternance politique, symbole par excellence des systèmes démocratiques modernes.
Depuis qu’il a annoncé son initiative de former un gouvernement d’union nationale, le président tunisien Béji Caïd Essebsi multiplie les rencontres, aussi bien avec des responsables politiques qu’avec les organisations patronales et syndicales. Réunions au sommet en ce début de semaine.
Jeune Afrique a rencontré Edith Kah Walla, à l’initiative des Vendredis en noir, une campagne lancée en mars pour sensibiliser les Camerounais au risque d’une modification de la Constitution.
Deux cadres du RPG Arc-en-ciel ont été exclus du parti au pouvoir après avoir réagi dans une lettre ouverte à des propos tenus par Alpha Condé lors de la célébration du 25e anniversaire de son retour d’exil. Explications.
Fraîchement élu président du conseil de la choura du parti Ennahdha lors d’une réunion qui s’est tenue samedi à Hammamet, le temps de la revanche a sonné pour Abdelkarim Harouni.
Au lendemain du conclave de l’opposition congolaise organisé à Bruxelles, la Majorité présidentielle (MP), coalition au pouvoir en RDC, a rejeté vendredi les résolutions de ce forum, les qualifiant de « tentative de coup d’État institutionnel ».
Malgré quelques absences, la majeure partie de l’opposition congolaise a décidé de s’unir au sein d’une nouvelle structure, baptisée « Rassemblement », dans la nuit de jeudi à vendredi près de Bruxelles. Elle exige le départ en fin d’année du président Joseph Kabila.
Habib Essid, le chef du gouvernement tunisien, est toujours à son poste. Il n’entend pas démissionner, du moins pas pour le moment, et il continue à vaquer à ses occupations, imperturbablement. Il donne le change, mais son sort semble scellé.
À Bruxelles, mercredi, la première journée du conclave de l’opposition a été marquée par le discours d’ouverture d’Étienne Tshisekedi, mais elle n’a pas permis d’aplanir toutes les divergences. Loin s’en faut.
Initialement prévu à 11h puis reporté à 17h, le conclave de l’opposition congolaise qui se réunit autour d’Étienne Tshisekedi a ouvert ses travaux en fin de journée par un discours de l’opposant historique congolais.
Affaibli par la chute de Blaise Compaoré et en délicatesse avec les autorités durant la période de transition, le Congrès pour la démocratie et le progrès se remet en ordre de bataille.
Candidat malheureux à la présidentielle en 2015, le patron de l’Union pour le progrès et le changement s’emploie désormais à renforcer la présence de son parti sur le terrain.
Les leaders de l’oppositions congolaise ont commencé à se réunir à Genval, dans la banlieue de Bruxelles, ce mercredi. Mais le début de leur « conclave », qui doit se réunir autour d’Étienne Tshisekedi, a été repoussé de plusieurs heures pour tenter d’aplanir les dernières divergences.
Le président tunisien, Béji Caïd Essebsi, a révélé jeudi un projet de gouvernement d’union nationale élargi au patronat et à la centrale syndicale UGTT. Une composition atypique dont l’objectif prioritaire serait d’aider le pays à sortir de sa crise économique et sociale.
La crise politique s’éternise à Bissau. Le gouvernement de Carlos Correa, destitué le 12 mai dernier après une décision présidentielle controversée, refuse de quitter le pouvoir.
Arrêté fin janvier pour son implication présumée dans la tentative de coup d’État de la mi-septembre, Eddie Komboïgo, le président du CDP, a été remis en liberté provisoire ce lundi, tout comme la belle-fille du général Gilbert Diendéré, Fatoumata Thérèse Diawara.
Une semaine après son transfert à Johannesburg, l’opposant Moïse Katumbi a quitté samedi l’Afrique du Sud pour aller poursuivre des « soins complémentaires » à Londres. Au même moment à Bruxelles, des tractations se poursuivent entre son camp et l’UPDS d’Étienne Tshisekedi en vue d’un « grand rassemblement » de l’opposition congolaise.
Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle en RD Congo, a quitté l’Afrique du Sud où il était hospitalisé pour Londres, a indiqué dimanche l’un de ses avocats.
« Nous nous verrons bientôt. À bientôt ATT ! » a annoncé samedi Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) depuis Baguinéda, à une trentaine de kilomètres à l’est de Bamako. Revue de presse des réactions provoquées par une déclaration inattendue.
Bissau est sous haute tension. Quelques heures après que José Mario Vaz a nommé Baciro Dja au poste de Premier ministre jeudi soir, l’armée a été déployée devant le palais présidentiel, situé à quelques mètres seulement du siège du PAIGC, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale.
Mis en cause puis innocenté dans l’affaire des incendies des marchés de Lomé et de Kara, l’ancien Premier ministre Agbéyomé Kodjo a pris ses distances avec l’opposition « radicale » depuis 2014. Pour adopter une posture beaucoup plus conciliante avec le pouvoir de Faure Gnassingbé. Interview.
Une manifestation anti-Kabila été dispersée ce jeudi à Kinshasa par les forces de l’ordre, au motif que les manifestants s’étaient éloignés de l’itinéraire programmé et autorisé.
Le mot d’ordre de la Ligue des jeunes du PPRD ? Faire bloc derrière Joseph Kabila. Le mouvement attend la nomination de son nouveau chef, et les ambitieux sont nombreux.
Autorisée à manifester jeudi à Kinshasa, l’opposition congolaise maintient ses rassemblements sur l’ensemble du territoire en dépit de nombreuses interdictions. En revanche, le parti au pouvoir a préféré reporter sa mobilisation.
Un mois après une manifestation de l’opposition demandant la démission du président Robert Mugabe, plusieurs dizaines de milliers de sympathisants du chef de l’État zimbabwéen et leader de la Zanu-PF ont défilé mercredi à Harare pour afficher leur soutien.
Plus de dix jours après le renvoi du gouvernement, les consultations pour trouver un nouveau Premier ministre sont au point mort entre le président bissau-guinéen, José Mario Vaz, et sa formation politique, le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée du Cap-Vert (PAIGC, au pouvoir). Le point en quatre questions pour comprendre les soubresauts de cette dernière crise.