Le Parlement algérien a adopté à main levée dimanche la nouvelle Constitution algérienne. Un texte que Abdelaziz Bouteflika aura amendé trois fois depuis qu’il est président, au gré de ses ambitions politiques.
Ils ont soutenu Joseph Kabila avant de le lâcher. Certains étaient ministres, députés, voire conseiller spécial du président congolais. Zoom sur ces sept frondeurs qui sont passés du statut de proches collaborateurs à celui d’ennemis jurés du chef de l’État.
La nouvelle, qui était attendue, a été officialisée lundi. Ridha Belhaj a quitté son poste de directeur du cabinet présidentiel. C’est un membre de la famille de Béji Caïd Essebsi qui le remplace.
Nommé facilitateur de l’Union africaine pour la RD Congo, le Togolais Edem Kodjo livre son analyse de la situation politique dans le pays, qui semble de plus en plus bloquée. Interview.
Les autorités congolaises ont décidé jeudi d’interdire de diffusion la radiotélévision Nyota, réputée proche de l’opposant Moïse Katumbi, ancien proche du président Joseph Kabila. Une « fermeture légale » selon Kinshasa. « Décision politique », rétorque le camp du dernier gouverneur de l’ex-Katanga.
Les récentes manifestations qui ont embrasé la Tunisie ont sorti les partis politiques de leur léthargie. Chacun y va de sa recette pour régler la crise.
Dans une lettre adressée jeudi à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi précise enfin sa position : il ne participera pas au dialogue politique tel que convoqué par le président Joseph Kabila.
Le parlement de Tobrouk-Baïda, reconnu par la communauté internationale, a rejeté lundi le gouvernement d’union nationale formé sous l’égide les Nations Unies.
À l’instar d’Oumar Sarr, qui a obtenu ce mardi une remise en liberté conditionnelle, nombreux sont les membres du PDS à avoir eu affaire à la justice depuis l’arrivée au pouvoir de Macky Sall en 2012. Réelle volonté de museler l’opposition ou simple judiciarisation d’un débat politique particulièrement houleux ?
Sans grande surprise, Ilyas El Omari a été élu dimanche à l’unanimité à la tête du Parti authenticité et modernité (PAM). Il a maintenant les coudées franches pour affronter le redoutable Abdelilah Benkirane du Parti justice et développement (PJD) aux prochaines élections législatives.
L’opposant guinéen Amadou Oury Bah, récemment gracié par le président Alpha Condé après une condamnation à perpétuité pour atteinte à la sûreté de l’État, est rentré dimanche à Conakry. Il était en exil depuis quatre ans en France.
La crise politique que traverse la Tunisie n’empêche pas les partis d’échafauder des scénarios pour les élections législatives et présidentielle de 2019.
Pascal Nyabenda l’admet volontiers : exercer simultanément la présidence du parti au pouvoir (le CNDD-FDD) et celle de l’Assemblée nationale – ce qui fait de lui l’un des hommes les plus influents du régime Nkurunziza – n’est pas chose aisée.
Le congrès extraordinaire du Parti authenticité et modernité (PAM), qui s’est ouvert vendredi à Bouznika, devra élire un nouveau secrétaire général. L’homme fort du parti, Ilyas El Omari, semble dores et déjà en pole position.
Le secrétaire général de la Renamo (principal parti d’opposition), le député Manuel Bissopo a été blessé par balle, mercredi après-midi, à Beira, au Mozambique. Le pouvoir nie toute implication dans cette attaque.
En plein débat sur la double nationalité en France, une Franco-Algérienne a été élue maire d’Aubervilliers. C’est aussi la première femme à diriger cette ville. Tout un symbole !
Le président ivoirien Alassane Ouattara a rencontré jeudi Pascal Affi N’Guessan, le chef du Front populaire ivoirien (FPI), dans le cadre d’un dialogue politique devant aboutir à la libération des derniers détenus de la crise post-électorale de 2010-2011.
Fondé par l’actuel président de la République, Béji Caïd Essebsi, Nidaa Tounes, première formation politique en Tunisie, se disloque. Les démissions s’enchaînent dans ce parti hybride, créé presque de toutes pièces pour assurer la transition après la chute de Zine El Abidine Ben Ali.
Une crise interne secoue l’alliance au pouvoir depuis plusieurs semaines en Guinée. Les frondeurs du RPG Arc-en-ciel ont fait remettre au président Alpha Condé un mémorandum contenant leurs doléances, que Jeune Afrique a pu consulter en exclusivité.
Antilibérale dans un parti de plus en plus libéral. Européiste dans une union affaiblie. Antiraciste alors que les idées de l’extrême droite progressent… La présidente des Jeunes Socialistes européens reste ferme dans ses convictions.
Avec le « Front citoyen 2016 », les « mouvements citoyens » congolais Filimbi et Lucha sont parvenus à rassembler une vaste coalition pour exiger l’organisation d’une élection présidentielle permettant l’alternance d’ici à la fin de 2016. Son coordonnateur, Floribert Anzuluni, répond aux questions de Jeune Afrique.
Le secrétaire général de la présidence ivoirienne a annoncé mardi la formation du nouveau gouvernement du Premier ministre Daniel Kablan Duncan, reconduit par Alassane Ouattara le 6 janvier. Pas de grand bouleversement, si ce n’est l’arrivée de quatre femmes, ce qui porte leur nombre à neuf dans la nouvelle équipe.
À l’issue de ses travaux, le 10 janvier, le congrès constitutif de Nidaa Tounes a nommé le fils de Béji Caïd Essebssi au poste de directeur exécutif. Exit les dissidents ! Le parti au pouvoir veut ouvrir une nouvelle page où il entend se rapprocher davantage des islamistes conservateurs d’Ennahdha.
En convalescence à Bruxelles, l’opposant historique Étienne Tshisekedi a annoncé samedi, une fois de plus, son retour imminent en RDC. Le leader de l’UDPS a également préconisé, dans son message de voeux, le rassemblement de « toutes les forces acquises au changement » pour exiger notamment la tenue des élections dans les délais constitutionnels.
Nidaa Tounes, parti au pouvoir en Tunisie, tient depuis hier 9 janvier son congrès constitutif sur fond de crise aiguë sur son leadership et dans laquelle le fils du chef de l’État, Hafedh Caïd Essebsi, semble avantagé.
Le Premier ministre tunisien Habib Essid a annoncé mercredi un remaniement de son gouvernement. Tout en respectant les équilibres politiques fondamentaux du Parlement, celui-ci réserve quelques surprises.
Depuis l’annonce de la tenue anticipée de la présidentielle, au mois de mars 2016, les voix sont de plus en plus discordantes au sein du Frocad, le principal regroupement de l’opposition congolaise, qui risque d’éclater.