Huit militants de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), récemment passée à l’opposition, ont été arrêtés mardi par l’armée à Lubumbashi.
Porté au pouvoir par les élections d’octobre 2014, le parti Nidaa Tounes, qui avait recueilli les voix de ceux qui refusaient le modèle sociétal islamiste, se disloque et met en péril les fragiles équilibres politiques. Retour sur une scission annoncée avec Mondher Belhaj Ali, député démissionnaire du bloc parlementaire de Nidaa Tounes et membre du comité exécutif du parti.
Trente et un députés de Nidaa Tounes sur 86 ont annoncé lundi leur démission du bloc parlementaire du parti fondé par le président Béji Caïd Essebsi, secoué par une profonde crise de succession.
Nicolas Sarkozy a reconquis son parti, lui a donné un nouveau nom – Les Républicains -et tente de le mettre en ordre de bataille pour la présidentielle de 2017. Mais il a bien du mal à asseoir son autorité. Du coup, ses ex-vassaux se sentent pousser des ailes.
Entre les scissions dans la majorité et le report des différents scrutins, le tout nouveau président du PPRD a fort à faire pour amener les Congolais au dialogue.
Le parti Nidaa Tounes (« l’Appel de la Tunisie ») est au bord de l’implosion, déchiré par la rivalité entre son secrétaire général, Mohsen Marzouk, et le fils du président, Hafedh Caïd Essebsi. La division de la première formation politique à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) remet profondément en cause les équilibres politiques du pays.
Il ne fait pas bon contrarier Abdoulaye Wade. Modou Diagne Fada, un temps présenté comme l’un de ses possibles successeurs à la tête du parti, vient d’en faire l’expérience. Il en a été exclu sans ménagement.
Marie Noëlle Koyara, ministre de la Défense a été limogée jeudi et Dominique Saïd Panguindji, ministre de la Sécurité publique est désormais ministre de la Justice.
L’ancienne secrétaire d’État aux Droits de l’homme de Nicolas Sarkozy, Rama Yade, a été exclue jeudi du Parti radical, a confirmé la direction du parti.
Rym Mourali, ancien bras droit de Kamel Morjane au parti Al-Moubadra et co-fondatrice du nouveau Parti de l’indépendance tunisienne (PIT), est l’une des rares voix féminines de la politique tunisienne. Elle livre à Jeune Afrique son analyse critique de l’évolution démocratique de son pays depuis les élections et la nouvelle Constitution de 2014.
Le syndicat des imams, qui dépend de l’Organisation tunisienne du travail (OTT, pro-islamiste), est à l’origine d’un mouvement de protestation contre le limogeage de plusieurs imams jugés extrémistes par le ministre des Affaires religieuses.
Une phrase écrit par Frantz Fanon en 1961 résume à elle seule la tension qui régnait la semaine dernière dans les amphithéâtres sud-africains : « Chaque génération doit dans une relative opacité découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ».
Trente-deux jours. C’est le temps qu’aura duré la grève de la faim entamée il y a dix ans, le 18 octobre 2005, par huit figures de la scène politique et de la société civile tunisiennes.
L’opposant Vital Kamerhe a rencontré mercredi à Londres le très populaire Moïse Katumbi, dernier gouverneur de l’ex-Katanga, qui vient de claquer la porte du parti au pouvoir en RDC. Vers un rapprochement entre deux poids lourds de la politique congolaise, dans la perspective de la présidentielle de 2016 ?
Dans une déclaration faite à la presse, le Front républicain pour le respect constitutionnel et l’alternance démocratique (Frocad), a annoncé mercredi que six de ses cadres avaient été arrêtés par la police à Brazzaville. Le gouvernement affirme qu’ils ont été relâchés.
Dans son édition n° 2858, Jeune Afrique revient sur l’alliance historique entre Nidaa Tounès et Ennahdha. Une alliance dont les avantages ont cédé la place à des inconvénients de plus en plus évidents.
Mardi, le Parti authenticité et modernité (PAM) a réussi à placer son candidat Hakim Benchamach à la tête de la deuxième chambre du Parlement, dernière étape d’un processus électoral local entamé en août dernier. Portrait du nouveau président.
Le wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a procédé lundi matin à la fermeture de la chaîne de télévision privée El Watan TV. Une décision politique et arbitraire pour de nombreux journalistes algériens, qui dénoncent une atteinte à la liberté de la presse.
Un décret présidentiel a annoncé dans la nuit de lundi à mardi la formation d’un nouveau gouvernement en Guinée-Bissau après deux mois de blocage politique.
Après le retrait de la campagne pour la présidentielle du 25 octobre de Mamadou Koulibaly, vendredi, ils ne sont désormais plus que sept à se présenter face au président sortant, Alassane Dramane Ouattara (ADO).
Le président soudanais Omar el-Béchir a lancé samedi un processus de dialogue national destiné à régler les problèmes économiques et insurrectionnels du pays, mais en l’absence des principaux mouvements d’opposition qui boycottent cette initiative.
Depuis l’annonce du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, de son intention de soumettre à référendum un projet de nouvelle Constitution susceptible de lui permettre de briguer un nouveau mandat, le débat fait rage sur Twitter.
Ils s’épiaient depuis des mois. Aujourd’hui, en claquant la porte du parti présidentiel, le futur ex-gouverneur du Katanga affiche clairement ses intentions : défier Joseph Kabila. Nul doute que ce dernier l’attend au tournant.
À cinq jour du premier tour de l’élection présidentielle prévu le 11 octobre, l’opposition en Guinée a affirmé qu’elle ne boycottera pas, tout en appelant à corriger des « dysfonctionnements importants » dans le processus risquant d’entacher le scrutin.