Aménagement du dispositif existant ou adoption d’une loi d’amnistie générale ? Si le principe d’une normalisation fait relativement consensus, son cadre légal tarde à être fixé.
C’est une promesse de campagne qui pourrait bien empoisonner la vie de Macky Sall. Il est au pouvoir depuis trois ans, mais le septennat n’est toujours pas devenu quinquennat, et l’on dispute encore à Dakar des modalités de la réforme à mener.
Traduction de « the big mess » : « le grand foutoir ». C’est ce que risque de provoquer la défaite annoncée des conservateurs aux législatives du 7 mai et l’explosion du traditionnel bipartisme qui a toutes les chances de s’ensuivre.
Au Bénin, le parti du président Thomas Boni Yayi a remporté les élections législatives, avec 32 sièges sur 83, mais n’a pas obtenu de majorité absolue, selon les premiers résulats partiels communiqués vendredi par la commission électorale.
Plus de 500 étudiants burundais, chassés jeudi matin des résidences universitaires fermées par les autorités, campaient en début de soirée devant l’ambassade des Etats-Unis à Bujumbura, où ils sont venus demander « protection », a constaté un journaliste de l’AFP.
L’ex-chef de l’État ivoirien Laurent Gbagbo, détenu par la Cour pénale internationale, a été déclaré jeudi « président » de son parti par un millier de militants, une démarche jugée sans « aucune valeur » par la direction de cette formation en pleine crise.
Rached Ghannouchi, président d’Ennahdha et artisan du virage pragmatique du mouvement islamiste tunisien, a déjà les yeux tournés vers le prochain congrès du parti.
Alors que le régime du maréchal Sissi éradique les Frères musulmans à tour de bras, le président déchu écope de vingt ans de prison. Une condamnation à mort lui aurait donné trop d’importance…
C’était l’opposant numéro un. Sa disparition laisse un vide que ses anciens compagnons de route, pressés de prendre le relais avant la présidentielle de 2016, auront du mal à combler. Attention au clash des ambitions.
Le président sortant Alassane Ouattara a été investi samedi à Abidjan « candidat unique » de la coalition au pouvoir en Côte d’Ivoire pour l’élection présidentielle d’octobre, dont il part grand favori.
Le président burundais Pierre Nkurunziza a été désigné samedi par son parti candidat à un troisième mandat présidentiel, en dépit des protestations de l’opposition qui jugent cette nouvelle candidature inconstitutionnelle.
Le parti au pouvoir au Burundi s’apprêtait à désigner samedi le chef de l’État sortant, Pierre Nkurunziza, comme son candidat à la présidentielle du 26 juin, une candidature très controversée dont les observateurs craignent qu’elle ne débouche sur des violences.
Fini le boycott et les intérêts particuliers. Décidés à unir leurs forces, les partis d’opposition élaborent des listes communes pour les législatives. De là à désigner un candidat unique pour la présidentielle…
À quatorze mois de l’élection présidentielle, le camp du pouvoir peine à clarifier ses positions sur la question d’une nouvelle candidature de Denis Sasssou Nguesso.
Le 26 avril, les électeurs choisiront leurs députés. Parmi les candidats, les fils de trois hommes qui se sont retrouvés à la tête du pays. Une situation inédite qui fait jaser à Cotonou.
Inconnu il y a encore quelques mois, il a réussi à fédérer les Arabes israéliens et à en faire la troisième force politique du pays. Portrait d’un farouche militant des droits civiques que certains comparent déjà à Martin Luther King.
Le pays a les yeux tournés vers la présidentielle d’octobre mais, lui, c’est 2020 qui l’intéresse. Le président de l’Assemblée communique à tout-va, soigne son image et ses réseaux. Mais à Abidjan, les ambitieux sont nombreux et la bataille pour la succession de Ouattara s’annonce serrée.
Obama lui fait les gros yeux, l’Union européenne le critique, sa candidature est contestée au sein de son propre parti ? Il n’en a cure. Cet évangélique ne se fie qu’à sa bonne étoile.
Son père, l’opposition, son troisième mandat… Le chef de l’État togolais, Faure Gnassingbé, a reçu « Jeune Afrique » dans son nouveau palais, à quelques jours de l’élection présidentielle (à un seul tour) du 25 avril.
Mohamed Morsi, l’ancien président égyptien, pourrait écoper de la peine de mort mardi pour « incitation au meurtre », plus de 20 mois après sa destitution par l’ex-chef de l’armée et actuel président, Abdel Fattah al-Sissi.
Pourquoi et comment, malgré un AVC qui l’a cloué dans un fauteuil roulant, le président de la République algérienne a décidé de rempiler en 2014. Enquête sur une candidature qui aura fait couler beaucoup d’encre.
Ex-ministre de Patassé, ex-rebelle et aujourd’hui conseiller de Catherine Samba-Panza, il tentait de tirer toutes les ficelles du pouvoir centrafricain. À force, il a fini par faire l’unanimité. Contre lui.
À quelques semaines des législatives, prélude à la présidentielle de juin, l’opposition, dans les starting-blocks, dénie au chef de l’État le droit de briguer un troisième mandat. Ce dernier ne l’entend pas de cette oreille. Le clash est-il évitable ?
Le décès d’André Mba Obame, ancien frère d’armes, de coeur, mais aussi de lumière d’Ali Bongo Ondimba (ABO) sous le règne d’Omar avant d’en devenir le principal adversaire à la mort de ce dernier, ouvre une nouvelle période d’incertitude au Gabon. Et peut-être de tensions, puisqu’une partie de l’opposition, Jean Ping en tête, entend instrumentaliser le décès du leader fang (l’ethnie majoritaire au Gabon, environ 30 % de la population) à des fins bassement politiciennes en accusant le Palais du bord de mer d’en être responsable.
Depuis 2013, Jean-Pierre Fabre apparaît comme le principal adversaire de Faure Gnassingbé. Mais saura-t-il fédérer autour de lui l’ensemble de l’opposition ?
Elle est aussi réservée que Patience Jonathan, l’ex-First Lady, était exubérante. L’épouse du nouveau président Muhammadu Buhari devrait s’en tenir à un rôle de première dame très traditionnel.
Les mouvements sankaristes burkinabè tenteront-ils un coup de poker, en désignant la veuve de Thomas Sankara candidate à la présidentielle d’octobre ? Ou le coup de théâtre se révèlera-t-il un coup d’épée dans l’eau ?
À 35 ans, la plus jeune députée du pays est aussi la cadette de l’ex-directeur du protocole d’Houphouët-Boigny. Rencontre avec Yasmina Ouégnin, une élue parfois… déconcertante.
Plus de vingt ans durant, il défendit avec pugnacité la liberté d’expression à travers le monde – notamment en Afrique. Et puis, en 2014, il s’est allié au parti de Marine Le Pen, dont il n’est pas membre, pour conquérir la mairie de Béziers. Il explique cet itinéraire hors normes.