À Ouagadougou, les ambitions présidentielles de l’ancien ministre ne sont un secret pour personne. Rencontre avec un homme qui a presque réussi à faire oublier qu’il avait été un pilier du régime de « Blaise » et qui est décidé à se présenter malgré le nouveau code électoral.
La manifestation de l’opposition guinéenne, lundi à Conakry, a dégénéré. Selon un bilan officiel, un jeune homme est décédé après avoir reçu une balle dans le thorax, et six autres personnes sont toujours hospitalisées.
Le hasard des calendriers électoraux veut qu’en 2015 et en 2016 trois des sept « fils de… » que compte le club des dirigeants africains remettent en jeu leur mandat de chef d’État : Faure Gnassingbé, fils d’Eyadéma, dans deux semaines ; Ali Bongo Ondimba, fils d’Omar, au milieu de l’année prochaine ; et Joseph Kabila, fils du Mzee Laurent-Désiré, à la fin de 2016.
Il aurait pu profiter d’une retraite paisible sous le soleil madrilène. Mais le sulfureux opposant fait son retour. Bien déterminé à jouer un rôle, fût-il indirect, dans la présidentielle de l’année prochaine.
L’ex-First Lady s’apprête à annoncer sa candidature à la présidentielle de 2016. Sa désignation par le Parti démocrate ne sera qu’une formalité. Mais la suite s’annonce plus compliquée.
D’une élection à l’autre, le PS abandonne les positions conquises au temps de Sarkozy. L’UMP en profite presque mécaniquement tandis que le Front national accroît son implantation locale mais démontre son incapacité à passer de la nuisance à la gouvernance.
Quatre jours avant le scrutin, le candidat du All Progressives Congress, Muhammadu Buhari ,se glissait déjà dans les habits de président du Nigeria. Rencontre avec un ancien putschiste qui a gagné ses galons de démocrate.
Ancien chef de file de l’opposition burkinabè et président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré a été officiellement invité par Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste français, au prochain congrès de cette formation (Poitiers, 5-7 juin).
Après l’attentat du Bardo, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, appelle ses concitoyens – mais aussi les pays amis – à serrer les rangs pour faire échec au terrorisme.
Certains roulent pour Thomas Boni Yayi, d’autres sont en rupture de ban avec le pouvoir ou opposants de longue date. Tous ont un objectif commun : peser sur les prochains scrutins. Directement ou en coulisses.
Que l’opposition ait fait de Karim Wade son candidat à la prochaine élection ne gênera sans doute pas beaucoup Macky Sall. Mais l’ancien ministre sera bien plus gênant derrière les barreaux qu’il ne le serait en liberté.
La justice ivoirienne a confirmé le 3 avril Pascal Affi N’Guessan dans ses fonctions de président du Front populaire ivoirien (FPI). Interdit d’utiliser le logo et le nom du parti, Abou Drahamane Sangaré et les frondeurs du parti de Laurent Gbagbo sont dans l’impasse. Comment peuvent-ils en sortir ? Décryptage.
À deux mois des élections, le président Nkurunziza a fort à faire. Contesté au sein même de son parti, il a aussi dû assister, impuissant, à l’évasion de son grand rival, Hussein Radjabu.
Déjà quatrième parti d’Espagne, Ciudadanos pourrait devenir après les élections générales de la fin de l’année le partenaire incontournable de toute majorité. De droite comme de gauche.
La justice ivoirienne a tranché, une nouvelle fois, en faveur de Pascal Affi N’Guessan, qui a été confirmé vendredi président du FPI, principal parti d’opposition, au détriment des frondeurs qui avaient tenté d’en prendre le contrôle.
À un mois des législatives, majorité et opposition se réorganisent. Entre les retournements de veste et les alliances de dernière minute, on est pris de tournis.
Fiable, ultramoderne… On parait cette liste informatisée de toutes les qualités. Son actualisation a pourtant paralysé le système électoral béninois pendant deux ans. Et tout le monde s’en renvoie la responsabilité.
Le Bénin fait figure de modèle en Afrique de l’Ouest. Pourtant, entre la versatilité de la classe politique, un affairisme endémique et des grèves à répétition, le marathon électoral qui s’ouvre en avril paraît semé d’embûches.
Podemos à l’extrême gauche, Ciudadanos au centre droit… Ces deux partis n’existaient pas il y a un peu plus d’un an. Portés par une crise économique d’une exceptionnelle gravité, ils menacent de briser le monopole de partis traditionnels largement discrédités.
Leader de l’Union pour la république et la démocratie (URD) et opposant numéro un au président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), Soumaïla Cissé va officiellement devenir le chef de file de l’opposition malienne. Il se félicite de ce changement institutionnel, tout en fustigeant la gestion de la crise du Nord par le gouvernement actuel. Interview.
De retour de Kinshasa, où il a pris part la semaine dernière à la réunion du bureau politique de la coalition au pouvoir, convoquée par le président Joseph Kabila, Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, président de l’Assemblée provinciale du Katanga, a confié samedi à « Jeune Afrique » que les dissensions internes au sein de la majorité n’ont pas été levées. Interview exclusive.
Le premier tour de l’élection présidentielle au Nigeria se tiendra demain. Parmi les 14 candidats, deux seulement ont des chances d’emporter la mise. L’actuel président, Goodluck Jonathan, et l’ancien chef de l’État Muhammadu Buhari, que notre envoyée spéciale a pu rencontrer.
Sur l’échiquier politique, comme sur les plans économique et social, les grandes manoeuvres ont commencé au Gabon. Objectif : la présidentielle 2016. Jeune Afrique fait le tour du pays.
Alors que les négociations sur un accord de paix entre les protagonistes du conflit sud-soudanais piétinent depuis quelques semaines, le Parlement a voté mardi la prolongation de trois ans du mandat du président Salva Kiir.
À 48 heures du jugement de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei), le Parti démocratique sénégalais (PDS) vient de désigner Karim Wade comme candidat officiel en vue de la prochaine présidentielle.