Le parti de Laurent Gbagbo a appelé vendredi la Cour pénale internationale (CPI) à abandonner ses poursuites contre l’ex-président ivoirien, son épouse et son ancien ministre Charles Blé Goudé, tous trois accusés de crimes contre l’humanité, « pour sa propre crédibilité ».
Prévues en février 2015, les élections générales nigérianes approchent à grands pas. Complexe, le système politique qui régit la démocratie dans le pays est peu connu en Afrique francophone. Explications.
Nouvelle étape dans la guerre de succession à Robert Mugabe. Celui-ci a démis de ses fonctions Joice Mujuru, vice-présidente du Zimbabwe, qui faisait jusque-là figure de probable héritière du vieux chef de l’État, au pouvoir depuis trente-quatre ans.
Après plus d’une année d’attente, le gouvernement de « cohésion nationale » a été mis en place dimanche tard dans la nuit. Outre la confiance renouvelée au Premier ministre Matata Ponyo, voici les premiers enseignements à tirer de cette nouvelle équipe gouvernementale.
Avec 40 % des suffrages au premier tour, le leader de Nidaa Tounes reste le favori de la présidentielle. Soucieux de restaurer « le prestige de l’État », il devra au préalable en découdre avec Moncef Marzouki, son exacte antithèse. Un duel symptomatique des antagonismes et des clivages qui traversent une société moins homogène qu’on veut bien le croire.
Maire de Dakar depuis cinq ans, plébiscité lors des dernières municipales, l’édile est convaincu que l’essor harmonieux de la métropole passe par une mutualisation des moyens entre communes d’arrondissements.
Sept mois après sa démission du poste de président du groupe parlementaire UNC et alliés, Justin Bitakwira sort de son silence et livre à « Jeune Afrique » les raisons qui l’ont poussé à prendre ses distances avec le parti de Vital Kamerhe. Interview.
En coulisses, les tractations de dernière minute se poursuivent à Kinshasa pour la formation du gouvernement de « cohésion nationale » annoncé depuis un an. Quels sont les opposants qui pourraient faire partie de la nouvelle équipe ?
La première séance de l’Assemblée des élus du peuple tunisien, mardi, a été le lieu d’âpres négociations entre les deux partis majoritaires, Nidaa Tounes et Ennahdha. Avec un double enjeu : le perchoir et la présidence de la République, dont le second tour de l’élection est prévu le 28 décembre.
Tous deux candidats à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan et Laurent Gbagbo seront départagés lors du 4e congrès du parti, début décembre à Abidjan. Quels sont les principaux soutiens de l’actuel patron du FPI et ceux de l’ancien président de la Côte d’Ivoire ? « Jeune Afrique » fait le point.
Le comité de contrôle du Front populaire ivoirien (FPI) a validé mercredi la candidature de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo à la présidence du parti, a appris « Jeune Afrique ». Le recours déposé par le camp de Pascal Affi N’Guessan, lui aussi candidat, est par conséquent rejeté.
Les quelques lignes adressées par Mohamed Moncef Marzouki, le président sortant, à son rival Béji Caïd Essebsi, chef du parti majoritaire à la nouvelle Assemblée, pour lui demander de former un nouveau gouvernement, suscitent une forte polémique en Tunisie. En cause : une interprétation de la nouvelle Constitution.
Alors qu’un second tour de la présidentielle doit encore être organisé en décembre, les négociations ont déjà commencé entre Nidaa Tounès et Ennahdha pour la formation d’un gouvernement.
Le principal parti d’opposition du Nigeria a accusé dimanche le pouvoir d’avoir fait saccager ses bureaux à Lagos par des agents de sécurité, à quelques mois d’une présidentielle à haut risque en février 2015.
Alors que la liste définitive des candidats à la présidence du Front populaire ivoirien (FPI) doit être validée d’ici au 26 novembre, le duel entre l’actuel chef du FPI, Pascal Affi N’Guessan, et Laurent Gbagbo s’annonce explosif. Le fils de l’ancien président ivoirien, Michel Gbagbo, explique à J.A. pourquoi il défend la candidature de son père.
Le 23 novembre, les Tunisiens éliront leur chef d’État. Mais entre le grand favori, les outsiders et les indépendants, difficile de dire qui sortira vainqueur de ce scrutin historique. D’autant qu’Ennahdha n’a donné aucune directive à ses troupes.
Depuis quelques semaines, les médias gouvernementaux zimbabwéens accusent Joice Mujuru de corruption et de complot contre Robert Mugabe. Lundi, la vice-présidente est sortie de son silence pour annoncer son intention de poursuivre ses détracteurs devant la justice.
L’ancien président zambien, Ruphiah Banda, a annoncé lundi sa candidature pour la prochaine présidentielle dans son pays. Une déclaration qui fait désordre au sein même de sa formation politique, le président du parti se déclarant également candidat.
Pascal Affi N’guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), a déposé mercredi sa candidature à sa propre succession. La semaine dernière, des partisans de Laurent Gbagbo avaient fait de même au nom de l’ancien président. Verdict entre le 11 et le 13 décembre, lors du 4e Congrès du FPI, à Abidjan.
Les consultations entre l’armée, les forces politiques et la communauté internationale se poursuivaient lundi pour mettre fin à la confusion institutionnelle au Burkina Faso. Le lieutenant-colonel Isaac Zida, nommé samedi par l’armée chef de la transition, a assuré que « le pouvoir exécutif sera conduit par un organe de transition dans un cadre constitutionnel ».
La Tunisie, pays référence du Printemps arabe, entre samedi en campagne pour la première élection présidentielle de l’après-révolution, pour laquelle l’ex-Premier ministre Béji Caïd Essebsi, 87 ans, part favori après la victoire de son parti anti-islamiste Nidaa Tounès aux législatives.
Dans un communiqué signé par la présidence et dont « Jeune Afrique » s’est procuré le contenu, Blaise Compaoré annonce sa démission, la vacance du pouvoir, et l’organisation d’élections anticipées sous 60 à 90 jours. Le communiqué est lu à la télévision nationale.
Après la démission de Blaise Compaoré vendredi, le chef d’état-major des armées, le général Honoré Nabéré Traoré, a déclaré qu’il dirigera la transition. « J’assumerai les responsabilités de chef de l’État », a-t-il affirmé. Mais sa personne ne semble pas faire l’unanimité.
Après les violentes manifestations de jeudi, la situation reste très confuse ce vendredi matin au Burkina. Blaise Compaoré n’a pas l’intention de démissionner, une transition a été évoquée par l’armée, mais aussi par le président. Nul ne sait qui détient réellement le pouvoir.
La situation restait confuse jeudi en fin de journée au Burkina Faso. L’armée semblait avoir pris le contrôle de la situation en annonçant la dissolution du gouvernement et en instaurant une transition de douze mois. Mais Blaise Compaoré s’est à nouveau exprimé plus tard dans la soirée pour assurer qu’il restait au pouvoir. Portraits des acteurs de ce 30 octobre.
Dans une lettre datée du 7 octobre, le chef de l’État français, François Hollande, mettait en garde Blaise Compaoré. Il lui expliquait comment le Burkina pourrait « être un exemple » s’il évitait « les risques d’un changement non consensuel de Constitution ». « Jeune Afrique » en a obtenu copie en exclusivité.
À la suite de la manifestation et des heurts qui ont conduit à l’abandon du vote du projet de loi sur la modification de la Constitution burkinabè, le chef de l’État, Blaise Compaoré, a annoncé la dissolution du gouvernement et décrété l’état de siège. Retour sur le déroulement d’une journée historique.
Les députés burkinabè devaient voter ce jeudi, à partir de 10 heures (heure locale), le projet de loi sur la modification de la Constitution, qui permettrait à Blaise Compaoré de se présenter à la présidentielle de 2015. Ils en ont été empêchés par des manifestants qui ont forcé l’enceinte de l’Assemblée nationale. Suivez les événements en direct.