Face à la défiance vis-à-vis de la classe politique, les partis tunisiens sont en quête d’attention, et d’adhérents. Quoi de mieux que le web pour se refaire une image et partir à la conquête des cœurs ? Chacun sur leur position idéologique, Ennahdha et Tahya Tounes peaufinent ainsi leur stratégie numérique.
Censé renouveler les instances dirigeantes de Nidaa Tounes, son congrès, prévu début avril, a du plomb dans l’aile. Enjeu de luttes de pouvoir, sa préparation cristallise les tensions. Par-delà les clans, différentes visions de la gestion à venir du parti s’affrontent. Des comptes qui se règlent en interne, mais aussi au tribunal.
La dirigeante de la branche féminine du principal parti d’opposition tanzanien, le Chadema, a été arrêtée pour propos « séditieux », ont affirmé dimanche des membres de cette formation.
Face à la presse ce jeudi 21 février, Selim Azzabi, coordinateur général de Tahya Tounes, a répondu aux questions des journalistes concernant l’organisation et le positionnement politique de cette nouvelle formation qui ambitionne, à neuf mois des élections, d’insuffler une nouvelle dynamique au paysage politique tunisien.
Le secrétaire général d’And Jëf-PADS, proche d’Abdoulaye Wade, a annoncé mercredi son ralliement à Idrissa Seck. Une prise de position contraire à celle de Wade – qui refuse de soutenir tout autre candidat que son fils Karim – annoncée à la veille du retour de l’ancien président à Dakar.
L’ancien maire de Dakar et ex-président de l’Assemblée nationale va officialiser samedi son ralliement à Idrissa Seck. Un nouveau soutien de poids pour le candidat de la coalition « Idy 2019 » en vue de la présidentielle.
Le RHDP organisait samedi son premier congrès ordinaire. Lors de cet événement consacrant la naissance du parti unifié, Alassane Ouattara a évoqué la possibilité de briguer un 3e mandat en 2020 et annoncé qu’il « donnerait sa décision l’année prochaine ».
La députée Yawa Djigbodi Tségan (Union pour la République, parti au pouvoir) a été élue le 23 janvier à la tête de l’Assemblée nationale du Togo. Elle devient la première femme élue à ce poste.
L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son ex-ministre Charles Blé Goudé ont été acquittés ce mardi. À Abidjan, leurs partisans n’ont pas tardé à célébrer cette décision historique.
Le débat sur le projet de loi présidentiel visant à imposer la norme de l’égalité dans l’héritage réveille la controverse à l’Assemblée. Alors qu’Ennahdha y est opposé, ce texte interroge les convictions de ses dirigeantes, mais aussi leur poids dans le parti. Entretien avec la chercheuse Anne Wolf, spécialiste de la formation islamiste.
En relançant son Haut conseil le 5 janvier, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ex-parti au pouvoir, marque une nouvelle étape dans sa préparation pour la présidentielle de 2020.
Première fissure au sein du nouveau bloc parlementaire de Nidaa Tounes : six anciens députés de l’UPL quittent ses rangs, moins de trois mois après la fusion des deux partis. Le dirigeant Slim Riahi promet de venir remettre de l’ordre et veut croire, comme les cadres nidaouis, que ces élus reviendront sur leur décision.
Si Maurice Kamto continue de contester les résultats de la dernière présidentielle camerounaise, sa formation prendra bel et bien part aux élections législatives et municipales. Cette annonce met fin à plusieurs semaines de tergiversations quant à sa participation aux prochaines échéances électorales.
Réputé proche du Palais depuis sa naissance, le Parti authenticité et modernité (PAM) a fêté ses dix ans dans une ambiance morose, sur fond de fronde interne. Des cadres estiment néanmoins que la formation, forte de son ancrage local, peut se rénover pour devenir « le parti des régions », et tourner la page d’une action tournée vers l’opposition aux islamistes.
L’ancien capitaine des Éléphants a rendu visite à l’ex-première dame, jeudi 27 décembre, à Abidjan. Les proches du joueur assurent que cela n’a rien à voir avec de la politique.
Pour Henri Konan Bédié, la création du RHDP en tant que parti politique signerait la mort du PDCI-RDA. Daniel Kablan Duncan, qui a lancé dimanche 23 décembre un nouveau mouvement dénommé PDCI-Renaissance, pense visiblement le contraire.
Ancien cadre du PDCI, ce ministre a choisi son camp. Le 26 janvier prochain, lors du congrès constitutif du RHDP, Kobenan Kouassi Adjoumani tournera définitivement le dos à son parti pour rejoindre celui d’Alassane Ouattara.
Dans l’histoire ivoirienne, rarement l’incertitude aura été aussi grande à moins de deux ans de l’élection présidentielle. Aucun des trois grands partis ne s’est choisi de candidat. Pis, au sein de ces formations, aucun homme ni aucune femme ne semble à même d’incarner plus qu’un autre l’avenir de son pays. Un suspense finement orchestré ?
La rupture entre Henri Konan Bédié et Alassane Ouattara aura fait bien des dégâts. Certains cadres du parti d’Houphouët ont choisi de ne plus suivre leur chef, qui, loin d’être affaibli, a encore deux ans pour réussir son pari.
Procès de Laurent Gbagbo devant la CPI, libération de son épouse Simone, éventualité d’une alliance avec le PDCI… Justin Koua, porte-parole du FPI – tendance pro-Gbagbo – revient pour Jeune Afrique sur les grands dossiers du moment.
À moins de deux ans de l’élection présidentielle, les deux hommes ont affiché leur bonne entente et leur proximité lors de leur rencontre à Daoukro, du 17 décembre. Ils laissent planer le doute sur une possible alliance pour 2020.
En visite à Paris pour financer la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (PSE), le président sénégalais, en campagne pour sa réélection en février prochain, a présenté lundi soir son livre « Le Sénégal au cœur » à ses compatriotes de la diaspora sénégalaise en France.
Après avoir rompu avec Alassane Ouattara, le président du PDCI n’exclut pas une alliance avec le FPI de Laurent Gbagbo, dans une interview à France 24.
Selon Lotfi Zitoun, membre du bureau exécutif d’Ennahdha, le bicéphalisme et l’absence de consensus freinent le pays depuis cinq ans et mettent désormais en péril le processus démocratique.
Pour moderniser son image et élargir son électorat, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha compte sur sa jeune garde, qu’il a opportunément mise en avant.
Le président sortant, Macky Sall, a été investi samedi 1er décembre par la coalition Benno Bokk Yakaar. C’est sa quatrième investiture officielle en vue de la présidentielle de février 2019, que la coalition au pouvoir clame être gagnée d’avance.