Zadi Djédjé, le président du CJPPR (pro-Blé Goudé) s’oppose fermement à la ligne dure tracée par le président du FPI, Pascal Affi N’guessan. Et milite pour la réconciliation nationale, sans condition préalable.
Le Congrès général national (CGN) a chargé mardi le Premier ministre libyen, Abdallah Al-Theni, de former un nouveau gouvernement afin de conduire une période de transition.
Le Premier ministre malien Oumar Tatam Ly a présenté la démission de son gouvernement et a été remplacé par Moussa Mara, le ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la ville.
Visé par les critiques virulentes du FPI après le transfèrement de Charles Blé Goudé à La Haye, le gouvernement ivoirien a appelé mardi son adversaire politique au dialogue. Il espère voir le parti de Laurent Gbagbo revenir à la table des négociations pour « pouvoir discuter et échanger ».
Chef de l’État de facto, le président du Parlement, Nouri Abou Sahmein, semble n’être qu’un pion avancé par les islamistes dans leur stratégie de conquête du pouvoir. Portrait d’un Berbère renié par les siens.
Une cinquantaine d’élus congolais, majoritairement issus de l’UDPS, ont mis en garde jeudi le pouvoir contre « toute initiative » qui permettrait au président Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel.
Le Burundi s’enfonce encore davantage dans la crise politique après l’inculpation mercredi d’un responsable de l’opposition et de 71 de ses militants. Ils sont accusés « d’insurrection » et risquent la prison à perpétuité.
À moins de un an de la présidentielle algérienne, aucun candidat d’envergure ne s’est encore déclaré. Au sein des états-majors des différents partis, on tergiverse.
Les réformes lancées par Abdelaziz Bouteflika et les multiples scrutins de 2012 ont bouleversé l’échiquier. Mais les vrais gagnants des élections ne sont pas forcément les vainqueurs.
Le camp d’Andry Rajoelina espère placer son chef à la primature lors des prochaines législatives, à défaut de pouvoir le placer à la présidence. En attendant les élections suivantes…
Groggys après leur déroute aux législatives, les fondamentalistes algériens font mine de préparer les municipales de novembre, mais le coeur n’y est plus. Quant aux maquisards, ils se consolent avec les victoires de leurs « frères » au Mali.
À la fin du mois d’août, les élections générales opposeront la formation du président dos Santos, le MPLA, à l’Unita. Mais un outsider, Abel Chivukuvuku, pourrait perturber (un peu) le jeu des partis historiques.
Après ses deux défaites électorales, la première force politique de droite est déchirée par un combat des chefs. François Fillon et Jean-François Copé fourbissent leurs armes pour prendre la tête de l’UMP lors de l’élection de novembre. Avec 2017 en ligne de mire.
Après un congrès houleux, le plus vieux parti du royaume, l’Istiqlal, n’a toujours pas choisi de successeur à Abbas El Fassi, alors que la relève ronge son frein. Perspectives.
Rien de tel qu’un discours nationaliste pour remobiliser les militants. Dans cinq mois, l’ANC choisira de reconduire, ou pas, le président à sa tête. Décidant du même coup de son avenir au sommet de l’État. Le compte à rebours a commencé.
L’avocat tunisien Béchir Essid a annoncé samedi la création d’un parti d’obédience nationaliste panarabe baptisé Mouvement des Mourabitoun (sentinelles).
Les dossiers sensibles de la transparence de l’administration ou de la liberté de la presse lui ont été confiés. Le directeur général de l’Office rwandais de la gouvernance, Anastase Shyaka, explique ce qui va changer.
Directions contestées, guerres de leadership, démissions collectives, opérations de « redressement »… Au lendemain des législatives du 10 mai en algérie, les tensions latentes au sein des partis ont éclaté au grand jour.
À quelques semaines de son congrès, le mouvement islamiste tunisien Ennahdha est soupçonné par sa base de vouloir faire du neuf avec du vieux en privilégiant ses anciens chefs, tandis qu’une partie de l’opinion lui impute la panne socioéconomique du pays et la montée du salafisme. Le parti de Rached Ghannouchi réussira-t-il enfin à faire sa mue en épousant définitivement la modernité ?
Parti de l’indépendance, la première force politique de l’Algérie, est traversé par une dissidence d’une ampleur sans précédent. À la veille d’élections législatives capitales, cela fait désordre.
La création de partis religieux pourrait finalement être autorisée en Libye. Le CNT avait annoncé leur interdiction la semaine dernière, mais le texte adopté mercredi 2 mai par les autorités libyennes ne fait aucune mention de cet article.
Tirant les leçons de leur déroute électorale, les partis de l’opposition tunisienne se sont regroupés en trois blocs. Mais pour se poser en alternative à la troïka au pouvoir, ils devront se rassembler sous une seule bannière, ce qui est loin d’être acquis.
Le Conseil national de transition (CNT) libyen a adopté mardi 24 avril une loi régissant la création des partis politiques, à quelques mois des élections de la Constituante prévues en juin. Selon le texte de loi, les formations politiques ne pourront être fondées sur des « considérations tribales ou religieuses ».
En refusant de se représenter à la tête du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi a signé l’action politique la plus marquante de ce début 2012 en Algérie.
Face aux nationalistes et aux conservateurs, dont les islamistes, le pôle des républicains doit s’organiser pour les législatives du 10 mai en Algérie. Pour le moment, ni accord ni projet commun ne semblent se concrétiser.