Entre les barons du parti présidentiel et les fortes personnalités des nombreuses formations qui la composent, l’alliance qui a porté Alpha Condé au pouvoir en Guinée peine à identifier son chef de file.
Très bien huilée, la stratégie adoptée par les modérés de l’Alliance pour la démocratie et le progrès et par les radicaux du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition permet à Lansana Kouyaté, Cellou Dalein Diallo et Sidya Touré de peser dans le débat.
Son net recul aux législatives marocaines de 2011 et la cacophonie au sein de son groupe parlementaire fragilisent l’USFP. Même le capitaine, Abdelouahed Radi, a quitté le navire.
Vives tensions en RDC dans le camp d’Étienne Tshisekedi. Son parti, l’UDPS, ne reconnaît toujours pas la validité des législatives, mais de nombreux élus en novembre aimeraient siéger à l’Assemblée congolaise.
Plus de 3 500 cadres et militants ont participé, du 2 au 4 mars, au cinquième congrès ordinaire du CDP. Avant la campagne pour les scrutins de novembre, il s’agit de dépoussiérer et de moderniser la formation.
Tout semblait sourire au parti islamiste, passé de la clandestinité au gouvernement tunisien en moins d’un an. Mais depuis son arrivée au pouvoir, dissensions internes et contradictions criantes, notamment sur l’attitude à adopter à l’égard des salafistes, le plongent dans le doute.
Honorant ses promesses d’ouverture et de réforme politiques, Abdelaziz Bouteflika a promulgué, le 12 janvier, une série de textes destinés à garantir les libertés publiques. État des lieux.
Dans son discours annonçant la date des prochaines élections législatives algériennes, qu’il a fixées au 10 mai 2012, Abdelaziz Bouteflika a particulièrement insisté sur la responsabilité des partis politiques. Et sur la nécessité d’ouvrir l’Assemblée nationale aux « jeunes et aux femmes compétentes ».
Le parti du président burkinabè Blaise Compaoré, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), tient ses assises au début de mars. Son actuel président, Roch Marc Christian Kaboré ne se représentera pas.
Dopés par les succès électoraux de leurs homologues dans les pays du Printemps arabe, les partis religieux algériens sont convaincus qu’ils peuvent l’emporter aux législatives de mai. Mais le chemin de la victoire est semé d’embûches.
Au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, le Congrès national africain (ANC) a fêté, au début de janvier, son centième anniversaire. Une longévité exceptionnelle pour le plus vieux parti d’Afrique, miné pourtant par des divisions et des scandales depuis le départ de Mandela.
Les nouvelles autorités libyennes ont présenté lundi 2 janvier le projet de loi électorale qui doit encadrer l’élection de l’Assemblée constituante du mois de juin. Plusieurs de ses dispositions suscitent déjà la polémique.
Imposer aux partis de compter un tiers de candidates sur leurs listes aux élections législatives et locales n’est pas du goût de tous… Ni de toutes. Retour sur un projet de loi qui divise.
Longtemps il a fait et défait les gouvernements japonais. Accusé de financement illégal de parti politique, Ichiro Ozawa comparaît depuis le 6 octobre devant un tribunal de Tokyo. Et crie à la machination.
Vingt-quatre ans que Thomas Sankara, le leader de la révolution burkinabè, a été assassiné. Le temps a passé, mais le mythe est bien vivant. Et les héritiers politiques, toujours plus nombreux…
Mort de Kadhafi, fin annoncée de la mission de l’Otan, instauration de la charia en Libye… Décryptage des zones d’ombre et des enjeux du processus de transition libyen avec Hasni Abidi, politologue et directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (CERMAM) à Genève. Interview.
Le président de l’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), Kamel Jendoubi, doit désormais clore le chantier des élections qu’il était chargé d’organiser. Et ce sera aux formations politiques démocratiquement élues de prendre le relais pour que la Tunisie continue d’avancer sur la voie de la démocratie.
« Gens d’Ennahdha, soyez joyeux, avec vigilance ! » Rached Ghannouchi est tout sourire. Pour son dernier grand meeting, le chef du parti islamiste favori du scrutin de dimanche en Tunisie, s’est offert un bain de foule et savoure l’instant.
Après cinq cents jours d’une crise politique aiguë, huit partis flamands et francophones se sont enfin entendus pour faire évoluer les institutions et éviter l’implosion de la Belgique. Elio Di Rupo devrait être nommé Premier ministre dès le mois prochain.
Ils ont été des acteurs importants de la révolution tunisienne. Et continuent de l’être, à leur manière. Le point sur les activités de Lina Ben Mhenni, Slim Amamou et Haythem el-Mekki.
Kamel Jendoubi a mis tout le monde d’accord en Tunisie. Personne ne conteste son intégrité et son impartialité, des qualités fondamentales pour diriger l’instance chargée d’organiser les élections à l’Assemblé constituante.
Respecter la révolution tunisienne sans tomber dans les règlements de comptes. Le Premier ministre Béji Caïd Essebsi est satisfait de son bilan. De quoi jouer les prolongations ?
Neuf mois après la chute de Ben Ali, la Tunisie s’apprête à vivre, dans la plus grande incertitude, son premier test démocratique avec l’élection de l’Assemblée constituante du 23 octobre. Enjeux, forces en présence, perspectives, écueils… Enquête sur un tournant historique.
Les huit partis légaux sous Ben Ali, ceux qui étaient interdits, et une centaine de nouvelles formations… De cette profusion de postulants à l’élection de l’Assemblée constituante tunisienne se dégagent six forces principales. Petit tour d’horizon.