Fini le consensus. Conscient des enjeux d’une année électorale déterminante, le Mali tout entier redécouvre la politique. Des nombreuses formations diluées dans la mouvance présidentielle aux quelques leaders d’opposition, chacun reprend ses marques. Pendant que le chef de l’État, Amadou Toumani Touré peaufine son bilan.
L’arrestation du responsable socialiste Malick Noël Seck révèle que la tentation de la violence politique se fait de plus en plus forte au Sénégal. Le climat de tension est tel que les partis politiques recrutent de plus en plus de gros bras et de gardes du corps. Une situation qui n’augure rien de bon pour la présidentielle du 26 février 2012.
La Haute instance chargée de piloter les réformes électorales en Tunisie se réunissait pour la dernière fois jeudi matin dans la capitale, à deux semaines des élections pour une Assemblée constituante.
Après le PJD, plusieurs partis politiques marocains ont répondu présent à l’invitation de Fathia Bennis, qui anime une association marocaine de femmes, Women’s Tribune. Objectif de ces rencontres : dialoguer au sujet des prochaines législatives.
Samuel Fonkam Azu’u, président du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam), l’organisme chargé de l’organisation, de la gestion et de la supervision de la présidentielle, fait l’état des lieux sur la préparation du scrutin à quelques jours du vote, prévu le 9 octobre. Interview.
Démocratie directe, libre accès au savoir, gratuité des transports… Les contestataires du Piratenpartei ont largement séduit les Berlinois lors des élections du 18 septembre.
Cheick Boucadry Traoré, le fils de l’ancien président malien Moussa Traoré, va être désigné candidat pour la Convergence africaine pour le renouveau (Care).
L’armée, qui dirige l’Égypte depuis la chute en février du président Hosni Moubarak, a accepté samedi d’amender une loi électorale controversée que de nombreux partis ont critiqué menaçant de boycotter les prochaines élections, a indiqué une source militaire à l’AFP.
Le 11 septembre a vu le gouvernement algérien plancher comme jamais sur des problématiques très délicates : les lois sur les partis et les associations ainsi que le code de l’information. La question de la réhabilitation du Front islamique du salut (FIS) a suscité de vifs débats, avant que Abdelaziz Bouteflika ne tranche. Pour le moment.
À trois mois de la date prévue pour les élections législatives, l’opposition guinéenne menace à nouveau de manifester dans les rues de Conakry. Selon elle, le pouvoir refuserait de dialoguer – ce que l’entourage d’Alpha Condé dément.
À cinq semaines de l’élection d’une Constituante, l’idée d’un référendum qui en fixerait les modalités a jeté la confusion. Du coup, à la place, les partis représentés au sein de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution (Hiror), ont signé jeudi un document sur la « déclaration du processus transitoire ». Explications.
La transition politique libyenne sera achevée dans une vingtaine de mois. C’est ce qu’à annoncé le Conseil national de transition (CNT), qui prévoit l’élection d’une Assemblée constituante dans huit mois, suivie, un an plus tard, de la nomination par le peuple d’un président et de parlementaires.
Liberté politique ne rime pas avec anarchie… Plusieurs voix s’élèvent en Tunisie pour protester contre le manque d’encadrement légal des sondages en politique, et contre le danger qu’ils représentent pour la jeune démocratie dans ces conditions.
L’opposition guinéenne a remis au gouvernement un mémorandum sur les prochaines élections légilslatives, réclamant qu’elles se déroulent « dans un climat apaisé ». Un geste qui ressemble à tentative de normalisation de ses rapports avec Alpha Condé, après la libération d’une quarantaine de ses membres.
Depuis l’adoption de la nouvelle Constitution, la classe politique marocaine a les yeux rivés sur les élections législatives anticipées, prévues le 25 novembre. Tour d’horizon des principales forces en présence.
Des élections législatives anticipées au Maroc vont se tenir le 11 novembre ou à une date très proche de ce jour, a-t-on appris dimanche auprès des états-majors des principaux partis politiques.
Pour mettre en œuvre au plus vite la nouvelle Constitution marocaine, le gouvernement appelle à des élections anticipées. Si cette décision fait consensus au sein de la classe politique, les partis doivent désormais s’accorder sur les modalités du scrutin.
Les Frères musulmans se disent indifférents au nouveau parti, le Courant égyptien, qui le leur rend bien. Même si ce dernier compte parmi ses fondateurs des ex-membres de la puissante confrérie.
Le gouvernement de transition doit examiner jeudi un projet de décret-loi adopté par la Haute Instance chargée des réformes politiques en Tunisie. Celui-ci prévoit d’interdire les financements en provenance de pays étrangers pour les partis politiques. Une mesure à laquelle les islamistes d’Ennahdha seraient opposés… ce qu’ils démentent.
Les démocrates et les laïques égyptiens se mettent en ordre de bataille. Ils veulent empêcher les islamistes d’influencer le contenu de la future Constitution.
Le Front de libération nationale ne parvient pas à sortir de la crise qui le mine depuis plus d’un an. Une lutte de clans que le parti va pourtant devoir régler rapidement pour affronter les élections législatives et locales de l’an prochain. Et se choisir un candidat qui fasse le poids dans la course à la succession d’Abdelaziz Bouteflika, en 2014.
Dans un discours à la nation, lundi, Béji Caïd Essebsi a estimé que les récentes violences ont pour but d’empêcher la tenue des élections prévues en octobre. Celles-ci seront pourtant maintenues, a assuré le Premier ministre tunisien.
Le Premier ministre tunisien, Béji Caïd Essebsi, a appelé les partis politiques ayant fait défection à rejoindre la Haute instance, et à s’unir pour l’intérêt du pays.
Prévu pour novembre, le scrutin doit mettre un point final à la transition en redonnant au pays un Parlement. Mais l’opposition conteste la reprise annoncée du recensement des électeurs.
Avocats, syndicalistes, enseignants, militants associatifs, ces Tunisiens étaient en première ligne le 14 janvier. À quatre mois de l’élection de la Constituante, ils entendent peser dans le débat national pour sauvegarder les acquis de la révolution et concrétiser ses objectifs.
Lors des législatives du 12 juin, le parti islamo-conservateur au pouvoir, AKP, a frôlé la majorité absolue, mais perdu des sièges. L’adoption d’une nouvelle Constitution n’en sera pas facilitée. Analyse.