Alors que Pascal Affi N’Guessan a lancé son courant dans la campagne pour les municipales, la frange radicale du Front populaire ivoirien (FPI) devrait poursuivre, elle, sa politique de boycott. Entretien avec Boubakar Koné, porte-parole de l’aile dure du FPI.
Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND (Rassemblement national démocratique) et Premier ministre depuis l’été 2017, a annoncé que son parti soutiendra officiellement la candidature du président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat.
Les conclusions du bureau politique du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle) ne plaisent pas à tout le monde. À commencer par le Rassemblement des républicains (RDR, parti d’Alassane Ouattara).
Réuni en bureau politique le 17 juin, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) a endossé l’accord politique signé le 12 avril par son président Henri Konan Bédié, mais décidé de n’examiner les statuts et règlements que lors de son prochain congrès, qui aura lieu après l’élection présidentielle de 2020. Récit des six heures de débats.
Alors que son pays peine à sortir de la crise politique, le président malgache s’exprime pour Jeune Afrique. Manifestations de l’opposition, ultimatum de la Haute cour constitutionnelle, stratégie face à ses prédécesseurs Andry Rajoelina et Marc Ravalomanana… Hery Rajaonarimampianina aborde tous les dossiers.
Moussa Sinko Coulibaly a officialisé la semaine dernière sa candidature à l’élection présidentielle du 29 juillet. Ancienne figure de la junte qui a renversé ATT en 2012, ce général démissionnaire se montre aujourd’hui très critique à l’égard du président sortant IBK.
Cible privilégiée du régime de Kinshasa, Moïse Katumbi a été brièvement interpellé jeudi 14 juin à l’aéroport de Bruxelles-Zaventem car son passeport n’était pas en règle. Les autorités belges lui ont donné un titre de séjour provisoire pour régulariser sa situation.
Réunis ce dimanche 17 juin, les membres du bureau politique du PDCI d’Henri Konan Bédié devraient, selon toute vraisemblance, adopter l’accord politique portant création d’un parti unifié RHDP.
Le chef de l’État s’est exprimé à la télévision nationale, lundi 11 juin, pour inviter tous les opposants à une table ronde en juillet. Un décret est paru précisant les conditions de cette offre de Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. L’opposition en exil pose ses conditions.
L’annonce de Pierre Nkurunziza, qui a promis le 7 juin dernier de soutenir « le nouveau président qui sera élu en 2020 » a pris de court l’opposition burundaise et la communauté internationale. Le politologue burundais Gérard Biratamije analyse pour Jeune Afrique les scénarios politiques et diplomatiques possibles.
Intervenant par vidéoconférence, samedi 10 juin, lors d’un meeting à Kinshasa, Moïse Katumbi a réaffirmé son souhait d’une candidature unique de l’opposition. Mais l’acquittement par la CPI de l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, qui demeure très populaire dans le pays, pourrait bouleverser la donne.
Lahcen Daoudi a annoncé sa décision mercredi 6 juin, après avoir participé à un sit-in anti-boycott déclenchant la colère du PJD, son parti. Selon la Constitution, sa démission doit être maintenant validée par Mohammed VI.
Candidat du Mouvement patriotique pour le changement au Cameroun (MPCC) pour la présidentielle d’octobre 2018, Jean Blaise Gwet était à Paris ce 6 juin pour présenter son programme. L’entrepreneur y a affiché son optimisme et sa certitude de déjouer les pronostics.
Le président Patrice Talon a signé mardi 5 mai le décret portant nomination des membres de son nouveau gouvernement. Un léger remaniement qui consacre deux entrées, deux sorties et une permutation.
Alors que certaines voix s’élèvent au sein de la Majorité présidentielle pour soutenir ouvertement un possible troisième mandat de Joseph Kabila, l’Église catholique ne compte pas laisser faire. Entretien avec l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco.
Le siège du Parti national pour la démocratie et le développement (PND), proche de l’opposant Moïse Katumbi, a été attaqué et vandalisé dans la nuit de jeudi à vendredi à Lubumbashi. Une action commanditée par le régime de Kinshasa, selon cette formation politique.
Depuis son exil au Qatar, le fils de l’ex-président assure qu’il entend « faire face » à Macky Sall en 2019. Mais entretient le mystère sur sa stratégie et son agenda.
L’opposant sénégalais, président du Grand Parti, se veut le « candidat de l’espoir » lors de la prochaine présidentielle. Il juge sévèrement le bilan de Macky Sall, dont il fut ministre, et assure que la côte de popularité du président sénégalais est au plus bas.
Au lendemain de sa rencontre avec Alassane Ouattara, le 24 mai, Henri Konan Bédié a pris des mesures en toute hâte pour contrebalancer l’influence grandissante des cadres de son parti favorables au futur parti unifié du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP).
Alors que la Tunisie s’enlise peu à peu dans une crise politique, Youssef Chahed est sorti de son silence mardi 29 mai pour déclarer la guerre à Hafedh Caïd Essebsi, le directeur exécutif de Nidaa Tounes.
Le chef de l’État ivoirien entend bien régler au plus vite le dossier du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), parti unifié. Avec ou sans le PDCI…
Après l’annonce de sa candidature à sa propre succession, lundi 28 mai, Ibrahim Boubacar Keïta doit désormais constituer une équipe de campagne qui aura une priorité : défendre le bilan du président sortant.
C’est le feuilleton de ce mois de Ramadan en Tunisie. Sur la sellette, le Premier ministre joue son avenir lors des négociations sur un nouvel accord de Carthage.
Jean Konan Banny, aîné de la célèbre fratrie des Banny de Yamoussoukro, capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire, est décédé ce dimanche 27 mai à Abidjan. C’est une figure emblématique du PDCI, fondé par Félix Houphouët-Boigny, qui vient ainsi de tirer sa révérence.
Saisie par l’opposition d’une demande de destitution du président Hery Rajaonarimampianina, la plus haute juridiction du pays a ordonné vendredi 25 mai la nomination d’un gouvernement d’union nationale pour tenter de sortir de la crise qui secoue le pays.
Le principal parti d’opposition au Maroc élira ce samedi le successeur de son secrétaire général démissionnaire, Ilyas El Omari. Hakim Benchamach, le candidat de la continuité, est en pole position pour être déclaré vainqueur à l’issue de cette session au cœur de tensions internes.
De l’Union européenne à l’Union africaine, les deux opposants font front commun devant les instances internationales avec un objectif : démontrer qu’ils font bloc face à Joseph Kabila. Mercredi 23 mai, ils étaient côte à côte pour une intervention devant l’Atlantic Council, à Washington.