L’affirmation la plus répandue de ceux qui contestent la marocanité des provinces du Sud est celle qui fait des Sahraouis des citoyens de seconde zone. Le problème est qu’elle est très largement inexacte.
Parmi les critiques des détracteurs de la marocanité du Sahara, on entend souvent l’idée d’un mépris pour les populations locales et leur culture, mais également, de plus en plus, le récit selon lequel les candidats à la migration qui transitent dans la région y seraient particulièrement maltraités. Les faits contredisent pourtant ces affirmations.
Pas une semaine sans que le mouvement indépendantiste soutenu par l’Algérie ne publie un communiqué de victoire sur les fronts militaire et diplomatique. Et pourtant, sur le terrain comme à l’ONU, il ne se passe rien, ou presque.