Entre la montée des conservatismes et la primauté des questions du genre sur le droit, les femmes se retrouvent prises en étau entre deux formes d’invisibilité.
Futurs hôtes de la COP28 prévue à la fin de 2023, les Émirats arabes unis sont devenus la plaque tournante du détournement des sanctions internationales. Russes et Syriens en profitent allègrement.
Du parcours de Rachel Khan au conflit syrien, en passant par des souvenirs d’enfance à N’Djamena, la BD s’empare de plus en plus de sujets d’actualité. Notre sélection.
L’opérateur sud-africain est accusé par des familles de soldats américains tués ou blessés en Afghanistan d’avoir financé le mouvement islamiste fondamentaliste taliban pour assurer la protection de ses infrastructures sur place entre 2009 et 2017.
Entre ceux qui vilipendent à tort la Cour pénale internationale (CPI) et ceux qui la critiquent à raison, l’espace se réduit chaque mois un peu plus, au point que l’on se demande si l’institution, née il y a vingt ans du traité de Rome, n’est pas à court terme menacée d’asphyxie prématurée.
Alors que l’utilisation de drones armés par les américains et les français dans la région du Sahel semble de plus en plus inévitable, il est important de rappeler les dangers de ces « robots tueurs ». Si les américains envisagent d’en installer au Niger, ils s’en servent depuis longtemps au Yémen ou en Afghanistan, au prix de nombreuses vies civiles.
En théorie, les forces de la coalition occidentale devront s’être totalement retirées d’Afghanistan en 2016, au risque de laisser le champ libre à un retour des talibans. En pratique, c’est beaucoup moins sûr. Voici pourquoi.
Dans une série d’articles consacrés à l’histoire du jihad, Laurent Touchard revient, pour son deuxième billet, sur l’épisode afghan et la naissance du concept de « jihad total ».
Dans un roman envoûtant, Qais Akbar Omar revient sur l’histoire contemporaine d’un pays qui a sombré dans l’horreur. Et nous en dévoile toute la complexité.
Une histoire d’amour entre une journaliste américaine et un béret vert infiltré dans les tribus pachtounes afghane. Une réalité qui pourrait devenir fiction.
Dans un pays toujours en proie à ses vieux démons tribaux et islamistes, l’instauration d’un régime à l’occidentale est une dangereuse illusion. Le récent scrutin présidentiel le confirme.
Incroyable bévue à la Maison Blanche : l’identité du chef de station de la CIA en Afghanistan a été malencontreusement communiquée à des journalistes par le service de presse…
L’ex-chef de la diplomatie Abdullah Abdullah, arrivé largement en tête du premier tour de l’élection présidentielle en Afghanistan avec 44,9% des suffrages exprimés, affrontera l’économiste Ashraf Ghani (31,5%) au second tour du scrutin, selon des résultats préliminaires publiés samedi.
Qui succédera à Hamid Karzaï le 5 avril ? Quel qu’il soit, le futur président va être confronté à une tâche écrasante : mener à bien la reconstruction de l’État et la pacification du pays.
Alors que les négociations entre le pouvoir d’Hamid Karzaï et les talibans sont bloquées depuis des années, les rebelles ont inauguré, mardi 18 juin, un bureau de représentation au Qatar. Peut-être une ouverture vers des pourparlers.
Les Américains ont remis cette semaine à Nouakchott un Mauritanien membre d’Al-Qaïda, qui était détenu dans la prison américaine de Bagram en Afghanistan, et non pas des prisonniers de Guantanamo, a expliqué une source sécuritaire.
Alors que les rebelles touaregs ont ouvert la porte à la domination du Nord-Mali par les groupes salafistes et terroristes du type Aqmi, Jeune Afrique tente d’analyser les pistes possibles de sortie de crise. Une enquête à découvrir dans son édition n° 2676, en kiosques du 22 au 28 avril 2012.
Le député de Tombouctou, Elhadji Baba Haïdara, réagit à la déclaration d’indépendance de l’Azawad prononcée vendredi par les rebelles touaregs du MNLA, dirigé par Mohamed Ag Najim. Mais qui contrôle réellement le Nord-Mali ? Pour Haïdara, qui est aussi président de la cellule de crise sur le Nord au sein de l’Assemblée nationale, la « Ville au 333 saints » est désormais dirigée par les islamistes du groupe Ansar dine d’Iyad Ag Ghali, qui s’apprêterait à dévoiler une constitution basée sur la charia dans les prochains jours. Interview.
La question du retrait des soldats français d’Afghanistan retarde la libérations des quatre otages français retenus depuis plus d’un an dans le Sahel par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a appris vendredi l’AFP de source proche des négociations en vue de les libérer.
Le mollah Omar, maître de l’Afghanistan avant l’intervention de la coalition en 2001, est-il toujours en vie ? Les talibans ont annoncé mercredi matin la mort de leur chef suprême, avant de démentir l’information en affirmant que leurs téléphones avaient été piratés.
Les deux journalistes de la chaîne France 3, retenus comme otages en Afghanistan depuis un an et demi, ont été libérés selon l’ONG Reporter sans frontières.
Mission accomplie. C’est ce qu’a déclaré en substance le président américain le 22 juin dans une brève allocution pour justifier le retour de 33 000 soldats d’ici à 2012.
Les quatre otages français encore retenus par Al-Qaïda au Maghreb islamique ont appelé, dans un message vidéo, les autorités françaises à accéder aux requêtes de la nébuleuse salafiste et à retirer leurs troupes d’Afghanistan.
Une rançon de 90 millions d’euros, mais surtout, un retrait militaire des forces françaises d’Afghanistan : voilà les exigences d’Aqmi pour libérer les quatre otages français détenus par la nébuleuse salafiste depuis sept mois.
Les deux journalistes français détenus en Afghanistan seraient des espions selon les talibans. Ceux-ci ont par ailleurs accusé Paris de s’être montré « irresponsable » en refusant leurs exigences, pourtant « très simples », en échange de la libération des otages.
Candidat malheureux à l’élection présidentielle afghane de 2009, le docteur Abdullah Abdullah s’est retiré du processus électoral en novembre dernier, en pointant du doigt les fraudes massives dans le scrutin. Il s’est depuis imposé comme l’opposant le plus déterminé au gouvernement de Hamid Karzaï. Influent et écouté, l’homme se prépare pour les échéances futures.