Le « faiseur de rois » a prêté serment ce lundi 29 mai à Abuja pour devenir officiellement le nouveau président du Nigeria. De la dette à l’insécurité, le pays est confronté à de nombreux défis, auxquels le dirigeant va devoir faire face.
Le président turc sortant l’a emporté par plus de 52 % des suffrages face à son concurrent Kemal Kiliçdaroglu, battant ainsi tous les records de longévité à la tête du pays.
Certains groupes séparatistes commettent régulièrement des enlèvements de civils, parfois nombreux, comme le rapt d’une trentaine de femmes dans l’ouest anglophone le 20 mai.
Le chef de l’armée soudanaise a réclamé le limogeage de l’émissaire de l’ONU, lui faisant porter la responsabilité de la guerre qui a éclaté il y a six semaines et fait plus de 1 800 morts.
Soupçonné d’avoir joué un rôle majeur dans le génocide des Tutsi au Rwanda et arrêté cette semaine en Afrique du Sud après 22 ans de cavale, Fulgence Kayishema a été placé en détention provisoire le 26 mai avant une prochaine extradition.
Alors que « la caravane de la liberté » s’apprête à prendre la route, l’exécutif sénégalais soupçonne l’opposant de chercher à se faire arrêter pour éclipser l’infamie d’une condamnation pénale.
Un cortège conduit notamment par Martin Fayulu, Augustin Matata Ponyo et Moïse Katumbi n’a pas pu se rendre devant le siège de la commission électorale, le 25 mai, à Kinshasa, après avoir été repoussé par les forces de l’ordre.
Alors que le verdict de son procès pour viols devrait être prononcé le 1er juin, l’opposant sénégalais lance un appel à « une caravane de la liberté » qui devra s’élancer de Zinguinchor pour rallier la capitale.
Le patron de Mosaïque FM, principal média indépendant du pays, est la première des personnalités visées par une vague d’arrestation débutée en février à être libéré. Il reste toutefois poursuivi.
Le nouveau cessez-le-feu, entré en vigueur lundi soir, est censé créer des passages pour les civils pris sous les feux croisés et pour le personnel humanitaire. Mais l’acheminement de l’aide est, pour l’heure, toujours impossible.
L’éviction, le 16 mai dernier, du Premier ministre Fathi Bachagha est analysée comme un signe de rapprochement entre les autorités de l’est et de l’ouest du pays, en particulier entre le maréchal Haftar et le Premier ministre Abdelhamid Dbeibah.
Plusieurs instances internationales ont reproché aux autorités congolaises « l’usage disproportionné de la force ». L’opposition à Félix Tshisekedi a promis une nouvelle manifestation le 25 mai à Kinshasa, devant le siège de la commission électorale.
Les proches d’une partie des opposants, journalistes et hommes d’affaires emprisonnés depuis février se tournent vers la juridiction continentale, estimant que les prisonniers n’ont pas les moyens de faire valoir leurs droits dans leur propre pays.
Malgré un rapport, commandé à Jean-Christophe Rufin, écrivain et ancien diplomate, qui relève une amélioration de la situation humanitaire et sécuritaire au Mozambique, le groupe pétrolier ne fixe pas encore de date pour la reprise de son projet gazier de Cabo Delgado.
Le ministre israélien de la Sécurité intérieure s’est rendu le 21 mai à Jérusalem-Est, occupé et annexé par Israël. Depuis l’accession au pouvoir de courants ultra-nationalistes, le royaume a plusieurs fois dénoncé les agissements de l’État hébreu.
Après des années de retard, le président nigérian va inaugurer la raffinerie d’Aliko Dangote qui pourrait changer l’avenir du pays. Et améliorer le piteux héritage économique qu’il laisse.
Depuis juin 2022, un différend territorial entre les Teke et les Yaka a fait au moins 300 morts dans l’ouest de la RDC. Les prélats ont appelé « certains hommes politiques » à « retirer leurs mains sanguinaires » des provinces concernées.
C’est grâce à une médiation du président gabonais Ali Bongo Ondimba que Juan Rémy Quignolot a été autorisé à rentrer en France en attendant son procès.
Sur fond de violents combats et de pillages à Khartoum, les belligérants ont signé un accord de cessation des hostilités sous les auspices de la diplomatie saoudienne.
La CEI maintient l’exclusion de l’ancien président ivoirien de la liste des électeurs, publiée ce samedi ; une décision qui suscite la colère de son parti, le PPA-CI. L’ex-chef de l’État ne pourra pas voter aux élections locales prévues le 2 septembre.
L’opposant sénégalais a réclamé vendredi soir que certaines conditions sur sa sécurité personnelle soient remplies pour être présent à son procès pour viols présumés, à trois jours d’une nouvelle audience à Dakar.
Trois gardes et un membre du personnel technique ont été tués, et six autres personnes blessées, dans l’attaque de leur convoi par des hommes armés jeudi aux abords du parc des Virunga, dans l’est du pays.
Sur fond de tensions politiques, alors que les appels à manifester de l’opposition ont repris, les principales organisations de presse accusent la junte de censurer internet et d’avoir saisi les émetteurs de deux radios.
Les pays détenteurs de la dette ghanéenne, France et Chine en tête, ont réussi à s’entendre pour ouvrir des négociations en vue de sa restructuration. De quoi rassurer le Fonds monétaire international, qui a débloqué 3 milliards de dollars.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Khalifa Guesmi a été condamné à cinq ans de prison, une peine d’une lourdeur inédite dans le pays pour un journaliste. Plusieurs organisations dénoncent une mascarade et une dérive répressive du régime de Kaïs Saïed.
Les raisons de cette mise en retrait n’ont pas été communiquées. Les députés ont remplacé le chef de l’exécutif parallèle par le ministre des Finances, Oussama Hamad.