Le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux, a déploré mercredi « la très forte baisse des ressources » prévue dans le budget du gouvernement français pour 2025, qui « déformerait » ses activités déployées dans 150 pays.
L’État algérien a décidé de déposer une plainte à Paris contre l’eurodéputée d’extrême droite pour propagation de fausses informations sur le montant des aides au développement accordées par la France à l’Algérie.
Le directeur de l’institution norvégienne de financement du développement explique sa stratégie en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique et le rôle que les organismes de ce type doivent assumer dans des pays d’Afrique dont les résultats économiques marquent le pas.
Conflits, changement climatique, surendettement, bouleversements géopolitiques : de multiples crises mettent à l’épreuve la viabilité de l’industrie de l’aide. Pour rester pertinents, les bailleurs traditionnels doivent se réinventer et donner plus de voix aux pays en développement et aux marchés émergents, selon Rabah Arezki.
Alors que les Réunions de printemps des deux institutions s’ouvrent à Washington, un rapport de l’ONG Oxfam remet en question la pertinence de leurs mécanismes d’aides.
Le continent, qui figure parmi les bénéficiaires prioritaires de l’aide publique au développement débloquée par Paris, est particulièrement concerné par l’annonce récente d’une baisse de cette enveloppe d’environ 800 millions d’euros.
La coopération internationale n’est plus un choix pour l’Afrique. Dans un monde assiégé par les guerres, le changement climatique et les inégalités croissantes, c’est une obligation.
Entre volonté de se faire une place sur le continent et ambition de montrer à ses voisins européens comment un gouvernement d’extrême droite entend prendre en main les questions migratoires, l’Italie espérait faire du sommet organisé les 28 et 29 janvier, à Rome, un grand événement. Le bilan en sera finalement modeste.
Mali, Burkina Faso, Niger. En moins d’une année, l’Agence française de développement a dû tourner le dos à trois de ses pays « prioritaires ». De quoi accélérer le processus de transformation en cours au sein du groupe, initié notamment par le président Emmanuel Macron.
La loi immigration adoptée par le Parlement français impose à l’Agence française de développement de prendre en compte la qualité de la coopération de ses bénéficiaires en matière de lutte contre l’immigration irrégulière. Rémy Rioux, son directeur général, s’exprime en exclusivité pour Jeune Afrique.
L’administration Biden a annoncé, le 22 août, jour de l’ouverture du sommet des Brics en Afrique du Sud, vouloir renforcer les capacités de financement du FMI et de la Banque mondiale. Dans sa ligne de mire, les prêts « opaques » consentis par Pékin aux pays en développement, notamment en Afrique.
Après le putsch qui a renversé le président Bazoum, une éventuelle intervention militaire de la Cedeao pourrait encore aggraver le chaos sahélien. À moins que les forces vives du Niger ne réagissent.
Après le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial, Fati N’Zi-Hassane, la directrice Afrique d’Oxfam, appelle à la refonte complète du FMI et de la Banque mondiale, ainsi qu’à plus de solidarité financière des pays riches envers les pays pauvres.
Rencontre avec la directrice financière de la Banque africaine de développement, l’une des stratèges qui murmure à l’oreille du président d’Akinwumi Adesina.
Au Niger, analphabètes ou déscolarisés, les moins de 25 ans des zones rurales représentent la part silencieuse de la population, celle que l’on entend pas, celle dont on ne parle pas. Si rien n’est fait, ils continueront à n’avoir pour seul horizon que la précarité, le chômage, la migration ou la violence terroriste.
À l’occasion du sommet pour un nouveau pacte financier mondial, les contours d’une réforme des bailleurs internationaux, nés des accords de Bretton Woods, se dessinent. Explications.
Les chocs macroéconomiques ont poussé les partenaires du développement à gérer l’urgence. Pour Rabah Arezki, ancien chef économiste à la BAD, il faudrait que l’aide au développement se concentre sur les déficiences structurelles et climatiques préexistantes afin que les pays à faible revenu puissent se transformer.
Si les applications de santé numérique explosent partout dans le monde, pour l’experte en santé numérique Laure Beyala, l’Afrique doit développer massivement des systèmes intégrant les techniques de l’intelligence artificielle pour améliorer de façon significative les soins, et apporter des réponses efficaces à certaines maladies difficiles et rares.
Cette conférence sur l’aide au développement visant à sceller un nouveau pacte financier mondial en faveur des pays vulnérables doit se tenir dans la capitale française, du 22 au 23 juin. Depuis plusieurs semaines, différentes personnalités travaillent à sa préparation.
L’aide publique au développement et les réductions de dette n’atteignent pas leurs objectifs, elles sont coûteuses pour les contribuables et exonèrent les pays débiteurs de leurs responsabilités économiques et sociales envers leurs populations. Il est temps, malgré les nombreuses objections que cela soulève, de revoir de fond en comble leur fonctionnement.
La Banque mondiale et ses consœurs ont épuisé leurs ressources pour contenir les effets du Covid-19 et de la guerre en Ukraine sur le continent. Mais il existe des solutions pour leur redonner du souffle.
Pandémie de Covid-19, guerre en Ukraine, urgence climatique… Le chevauchement des crises met sous pression les finances des institutions internationales. Avec le risque, pour les pays africains, de ne plus être au centre des programmes d’aide.
Le messianisme du capitaine-président burkinabè a éclipsé le pragmatisme – voulu ou subi – de ses années au pouvoir. Quelle part de l’héritage conserver ?
À la tête d’Expo City Dubai, le site qui abritera la COP28 en décembre prochain, la ministre d’État émiratie de la Coopération internationale est déterminée à développer les échanges entre les Émirats arabes unis et le continent.
Proche de Donald Trump, accusé de climato-scepticisme ou, parfois, d’être un adversaire du multilatéralisme, David Malpass quittera ses fonctions à la tête de la Banque mondiale en juin, soit un an avant la fin de sa mission. Au bout de ses quatre années de mandat, quel est le bilan de l’institution en Afrique ?
Le directeur général de la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) était à Dakar le 30 janvier, où il a rencontré le Premier ministre Amadou Ba, ainsi que la ministre de l’Économie, Oulimata Sarr. Entretien.
De plus en plus sollicités par leurs États, les hommes de loi du continent peinent pourtant à faire face à la concurrence des firmes internationales. Plutôt que de privilégier les conseils étrangers, nos dirigeants gagneraient à promouvoir davantage les compétences locales, selon Michel Brizoua-Bi, inscrit au barreau d’Abidjan.
Le nucléaire connaît une évolution prometteuse avec, notamment, les nanoréacteurs. La solution la moins onéreuse et la moins polluante pour un continent dont la moitié de la population n’a pas accès à l’électricité et qui peine à s’industrialiser…
Les tensions liées à l’accès à la terre et l’usure de sols trop sollicités par une agriculture intensive ne cessent de croître. Pour y remédier, il faut miser sur des pratiques écologiques, fondées sur les savoir-faire locaux.