Peu connue du grand public, Millenium Challenge Corporation est l’une des plus puissantes institutions de financement du développement. Plus de 60% de ses dons reviennent à l’Afrique.
Le montant accordé par le Fonds est faible eu égard des besoins du pays gouverné par Kaïs Saïed, mais le signal donné lui permettra de bénéficier d’aides extérieures. À condition que les subventions étatiques diminuent réellement.
La huitième édition de la Conférence de Tokyo sur le développement en Afrique (Ticad 8), les 27 et 28 août, aurait pu être l’occasion pour l’archipel et le continent de resserrer leurs liens. Mais l’absence du Premier ministre Fumio Kishida, testé positif au Covid, risque de pousser plusieurs chefs d’État africains à annuler leur venue.
Après l’Afrique du Sud et le Kenya, le Japon peut faire de la Tunisie le troisième pilier de ses investissements sur le continent. La conférence sur le développement de l’Afrique, qui se tient ces 27 et 28 août à Tunis, est l’occasion de renforcer ce partenariat.
À l’initiative des États-Unis, le G7 lance un vaste programme dédié aux pays en développement, dont plusieurs États africains. En filigrane, l’objectif est de bousculer la suprématie chinoise en la matière.
Sénégal, Burkina Faso et Mali sont, juste après l’Allemagne, les pays dont les collectivités territoriales ont noué le plus de partenariats avec leurs homologues françaises.
Architecte intellectuel du sommet Afrique-France de Montpellier, Achille Mbembe a pris position pour la réélection du président français. Selon l’historien camerounais, cinq grands axes devraient guider la politique africaine du second quinquennat du chef de l’État.
À l’approche des législatives, le chef du gouvernement dresse le bilan de sa première année passée à la primature. Et détaille les actions qu’il devra rapidement engager pour remettre le pays sur les rails du développement.
Les ministres de la Santé du Sénégal et de la RDC appellent à des investissements financiers plus importants dans l’industrie du vaccin et du médicament, et à une action concertée entre États membres de l’Union africaine.
Crises politiques en Afrique de l’Ouest, croissance économique du continent, équité du commerce, avenir de la Zlecaf, accès aux vaccins… Sur ces questions d’actualité, la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) répond aux questions de JA.
Le sommet Afrique-Europe des 17 et 18 février à Bruxelles sera placé sous le signe de la relance économique, deux ans après le début de la crise sanitaire. Face à l’ampleur des attentes, plusieurs leviers doivent être actionnés pour que ce forum ait un véritable impact et une réelle utilité.
Brazzaville, désormais soutenue par le FMI, espère convaincre ses partenaires internationaux d’accompagner son Plan national de développement 2022-2026, qui prévoit 8 789 milliards de francs CFA d’investissements (13,4 milliards d’euros).
L’Agence turque pour la coopération et le développement (Tika) compte 22 bureaux sur le continent et multiplie les projets. Entretien avec Serdar Çam, qui en tant que vice-ministre de la Culture chapeaute cette institution.
[Chronique] Soutenu à bout de bras par les bailleurs de fonds, le Mali semble pourtant un cas d’école de l’échec de l’aide internationale. À quand la fin de l’hypocrisie ?
Premier partenaire économique de l’Afrique, l’Union européenne tente de mettre de la cohérence dans sa politique d’aide au développement sur le continent.
Plus active et plus ambitieuse que ses pairs dans le financement direct des entreprises africaines, l’institution de développement britannique consacre deux tiers de ses engagements au continent. Qui reste sa principale zone d’activité, malgré la crise du coronavirus.
Dans une étude publiée sur son site le 18 février, la Banque mondiale s’est penchée sur les déboursements de l’aide au développement à destination de 24 pays et les transferts depuis ces États vers des paradis fiscaux.
La septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) doit être une nouvelle occasion de confirmer l’engagement du Japon auprès de ses partenaires africains, selon Oussouby Sacko.
À la fin du mois de février, le ministre français de la Transition écologique et solidaire était à Niamey pour le sommet des chefs d’État et de gouvernement de la Commission climat pour le Sahel. François de Rugy a détaillé à Jeune Afrique les ambitions françaises pour le continent.
Lors d’une table ronde sur la sécurité au Sahel, organisée dans le cadre du Forum de Doha (Qatar), plusieurs intervenants de haut niveau se sont accordés sur l’idée que la seule réponse militaire ne pouvait suffire à contrer le terrorisme dans la région, soulignant la nécessité de politiques publiques plus fines et mieux adaptées au contexte local.
Rémy Rioux, directeur général de l’Agence française de développement, doit « oser le privé pour répondre à l’urgence en Afrique ». C’est l’avis défendu par l’ancien général français Bruno Clément-Bollée.
Contrôle des naissances, lutte contre la pauvreté, éducation, politique africaine de Donald Trump… Le milliardaire américain revient pour Jeune Afrique sur les activités de la Fondation Bill et Melinda Gates qu’il copréside et livre son regard sur l’évolution du continent.
Le député Hervé Berville remettra fin août au chef de l’État français un rapport sur la modernisation de la politique française d’aide publique au développement.
RDC, Zimbabwe, Cameroun, aide au développement… La ministre britannique chargée de l’Afrique fait le point pour JA sur les priorités du Royaume-Uni sur le continent.
Faute de réelle volonté politique, la plupart des États peinent à améliorer les filières de recyclage. Qui présentent pourtant de nombreux débouchés industriels.
Multipliant les contrats dans le royaume, le groupe poursuit son expansion sur le continent. Il entend bousculer les grands acteurs du secteur grâce à sa politique de prix bas.
En un an de mandat présidentiel, Emmanuel Macron n’a pas caché ses ambitions internationales, en particulier son aspiration de refondre les relations entre la France et l’Afrique en profondeur.
En 2017, l’aide publique au développement a atteint 146,6 milliards de dollars, soit une baisse de 0,6 % par rapport à 2016. Seul cinq pays – Suède, Luxembourg, Norvège, Danemark et Royaume Uni – consacrent plus de 0,7 % de leur revenu national brut (RNB) à l’aide publique au développement, tel que souhaité par les Nations unies.