Favoriser les aides bilatérales, augmenter les dons, réserver une part importante des fonds au Sahel… La feuille de route du gouvernement français concernant l’aide publique au développement accorde plus de place à l’Afrique. Une nouvelle stratégie qui ne fait pas l’unanimité auprès des ONG.
Le cinquième anniversaire de l’outil de lutte contre la pauvreté lancé par la Première dame ivoirienne, Dominique Ouattara, a été l’occasion d’annoncer l’augmentation de son capital, sur le point de passer d’1,5 à 10 milliards de francs CFA.
Les fondations Rockefeller et Bill & Melinda Gates ainsi que l’Agence des États Unis pour le développement (USAID) ont lancé un partenariat stratégique pour la transformation de l’agriculture en Afrique subsaharienne. Cette initiative, dotée d’une enveloppe de 280 millions de dollars, vise à doper les revenus d’au moins 30 millions de petits exploitants et améliorer la sécurité alimentaire dans onze pays.
Le 11 septembre, l’ONG One décernait les bons et les mauvais points aux donateurs d’aide publique au développement. Attention : les efforts sont à scruter en valeur absolue et en pourcentage des revenus nationaux…
Les États-Unis ont décidé d’annuler une aide de 95,7 millions de dollars à l’Égypte et d’en suspendre une autre de 195 millions. En cause, le manque de progrès enregistrés par le gouvernement du président Abdel Fattah al Sissi en matière de respect des droits de l’homme et des normes démocratiques, rapporte Reuters.
Deux ans après la signature de l’accord de paix entre le gouvernement malien et les groupes armés du Nord, Bamako lance un Plan de développement des régions du nord du pays, pour un coût global de 3,35 milliards d’euros. Le projet est ambitieux, mais pour l’instant seulement partiellement financé : 90% de l’enveloppe prévue reste à trouver.
Dans un communiqué conjoint, une coalition d’ONG congolaises et internationales, dont Global Witness, Rainforest Foundation et Greenpeace, ont appelé l’Agence française de développement (AFD) à rejeter l’un de ses projets, financé par un programme norvégien de lutte contre la déforestation dans les pays tropicaux, estimant qu’il va aggraver la déforestation au lieu de la combattre. Ce que conteste l’AFD.
Plusieurs ONG ont fustigé ce mardi 11 juillet la réduction de l’aide au développement annoncée par le ministre français des Comptes publics, Gérald Darmanin, dans le cadre des économies annoncées en vue d’atteindre l’objectif d’un déficit public n’excédant pas 3 % du PIB.
Depuis le début de l’année 2017, la diplomatie allemande multiplie les initiatives économiques en faveur du continent africain. Profitant de sa posture de Président en exercice du G20, dont le prochain sommet est prévu à Hambourg les 7 et 8 juillet prochain, Angela Merkel, en recevant neuf chefs d’État du continent à Berlin, a confirmé son attachement à un partenariat fécond avec l’Afrique, avec comme premier socle la mise en œuvre d’un plan que d’aucuns ont qualifié de « Plan Marshall pour l’Afrique ».
À l’occasion de la rencontre annuelle de la Banque africaine de développement (BAD), qui se tient du 22 au 26 mai à Ahmedabad, en Inde, l’institution multilatérale africaine a publié la listes des contrats privés financés par elle depuis 2012. L’analyse des données fait ressortir la prédominance du Maroc comme destination de ces financements et la domination des entreprises chinoises dans l’obtention des appels d’offres.
Alors que le président américain réduit le budget alloué aux banques multilatérales, le continent s’inquiète. Et se demande comment réagiront la Chine et l’Union européenne.
Les États-Unis ont déclaré le 9 mai avoir suspendu une aide de plus de 20 millions de dollars destinée aux services de santé du Kenya. En cause : la mauvaise gestion de ces services, minés en partie par la corruption.
C’est à Ouagadougou que les deux institutions françaises ont annoncé le fruit de leur rapprochement : 600 millions d’euros, dont la moitié sera consacrée aux infrastructures sur le continent.
Les chiffres préliminaires rendus publics par l’OCDE ce mardi montrent une érosion de l’Aide publique au développement (APD) à destination de l’Afrique, et de l’Afrique subsaharienne en particulier.
L’institution de Bretton Woods a délivré une enveloppe de 100 millions de dollars à la Tunisie afin de favoriser une meilleure gestion des espaces naturels et agricoles dans les régions pauvres du pays et ainsi lutter contre la pauvreté.
Au Soudan du Sud, au moment où sévit la disette, les nouveaux tarifs des visas de travail sont dénoncés comme une entrave à l’œuvre des personnels humanitaires étrangers. À moins que ce ne soit un calcul plus cynique…
Pour éviter l’impasse sur le sujet, le bureau français de l’ONG ONE veut pousser les candidats à l’élection présidentielle à prendre des engagements chiffrés et met en évidence les leviers qu’ils ont à leur disposition pour s’engager dans le développement.
Sa mission ne se limite pas à la surveillance ou au sauvetage des États membres. Le Fonds les aide aussi à se former et à se doter d’un cadre réglementaire pour mieux maîtriser leur politique économique.
Commerce (Agoa), santé (Pepfar), énergie (Power Africa Fund)… Les trois anciens présidents américains Bill Clinton, George W. Bush et Barack Obama ont tous lancé leur programme de développement à destination des pays les moins avancés. Mais le tout nouveau locataire de la Maison-Blanche, Donald Trump, menace, lui, de couper dans les budgets.
L’équipe de Donald Trump a transmis aux membres de l’administration américaine un document devant servir à élaborer sa future politique africaine, rapporte le New York Times. Son contenu semble confirmer la volonté affichée par le président élu de réduire l’implication des États-Unis sur le continent.
Dans son dernier rapport, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement constate que les 49 pays les moins avancés du monde, majoritairement africains, peinent toujours à profiter des fruits de leur croissance.
Géré par l’institution panafricaine, le Fonds africain de développement (FAD), dédié aux 38 pays d’Afrique à faibles revenus, reconstitue ses ressources pour les trois prochaines années. Mais ses moyens continuent de baisser…
La Caisse des dépôts (CDC) et l’Agence française de développement (AFD) vont créer un fonds commun doté de 500 millions d’euros pour financer des infrastructures en Afrique.
Après avoir démontré sa capacité de résilience politique suite aux événements d’octobre 2014, le Burkina Faso s’est doté d’un nouveau référentiel de développement à travers lequel seront fédérées toutes les interventions de l’Etat, des partenaires techniques et financiers, du secteur privé pour la période 2016-2020.
La Corée du Sud, qui est sortie de la pauvreté en deux décennies, veut accroître les relations économiques et la coopération avec le continent, a annoncé le ministre de la stratégie et de la finance sud-coréen à l’occasion de la Koafec (Korea-Africa economic cooperation) qui se tient à Séoul du 24 au 27 octobre. Ces nouveaux engagements, qui pourraient être doublés à moyen terme, portent sur les années 2017 et 2018.
La Banque européenne d’investissement (BEI) a ouvert un nouveau bureau régional en Afrique le 20 octobre, à Yaoundé. Il couvrira huit pays — Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Centrafrique, République démocratique du Congo (RDC), São Tomé-et-Príncipe et Tchad — afin de se rapprocher des clients de l’institution dans la région.
La Banque africaine de développement (BAD) va fournir 830 milliards de F CFA (1,2 milliard d’euros) sur la période 2016-2020 au Sénégal pour développer ses infrastructures et soutenir la transformation agricole.