Al-Qaïda est une organisation d’idéologie salafiste et jihadiste, considérée comme terroriste par une majorité des États dans le monde. Le groupe a notamment perpétré les attentats du 11 septembre 2001 à New York, ceux du 16 mai 2003 à Casablanca ou ceux du 7 juillet 2005 à Londres.
Dimanche 23 juin, les forces armées nigériennes ont déclaré, dans leur bulletin publié sur Internet, avoir tué un « membre » de l’État islamique, « influent » dans l’ouest du pays.
L’attentat du 22 mars dernier à Moscou a rappelé au monde que l’État islamique existe toujours. Et il ne fait aucun doute que l’organisation terroriste compte poursuivre son déploiement en Afrique. Son but : coordonner l’action de groupes locaux à l’échelle de régions, qu’elle considère comme ses « wilayas extérieures ».
Près de 170 personnes ont été « exécutées » lors « d’attaques meurtrières massives » de trois villages au cours d’une seule journée la semaine dernière dans le nord du Burkina Faso, où les violences explosent.
Tous les regards sont braqués sur les groupes radicaux musulmans, très actifs sur le continent. On en oublierait presque que le fondamentalisme chrétien est en plein essor, notamment en Afrique du Sud, au Cameroun, au Bénin ou au Nigeria.
Près de deux ans et demi après sa dernière prise de parole, le chef jihadiste le plus recherché du Sahel annonce une « nouvelle étape » dans son combat contre les autorités locales.
Ce 2 novembre marquera les dix ans de la mort des deux journalistes de Radio France Internationale, enlevés à Kidal puis assassinés dans le désert malien. Depuis, l’enquête piétine, entravée notamment par le secret-défense. Mais de récents éléments ouvrent de nouvelles pistes.
Poussée hors du Mali, la Minusma est contrainte par Bamako à précipiter son départ et saboter le matériel laissé derrière elle. Pour les Casques bleus encore sur place, la route du départ est celle de tous les dangers.
Pour lutter efficacement contre l’hydre jihadiste, il faut assécher ses sources de financement. L’intelligence artificielle peut être un recours pertinent, selon Julien Briot-Hadar.
Ces derniers jours, trois camps militaires ont été ciblés par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM).
L’opposant malien est un fervent défenseur des négociations avec tous ses compatriotes qui ont pris les armes, y compris ceux qui ont rallié des groupes jihadistes. À plusieurs reprises, cette figure de la gauche malienne a rencontré I’ex-rebelle touareg devenu chef d’Al-Qaïda au Sahel.
Ce 8 septembre, un camp de l’armée malienne a été visé par une nouvelle attaque suicide à Gao. Il s’agit de la troisième attaque survenue au nord du pays en moins de 48 heures.
Les autorités de transition maliennes ont appelé le 28 août les groupes armés signataires de l’accord de paix d’Alger à renouer le dialogue, alors que la crainte d’une reprise des hostilités grandit dans le sillage du retrait de la Minusma, la mission de l’ONU dans le pays.
Le terrorisme s’étend vers le golfe de Guinée. Or la lutte contre ce fléau est affaiblie par le retrait de la force Barkhane et par l’exacerbation d’un sentiment anti-français dans le Sahel. Seule solution : soutenir Abidjan, qui peut organiser la riposte.
Piliers du Nord, hommes du Centre, juges islamiques… Dans la guerre qu’il mène au Sahel, le patron du JNIM s’est assuré la loyauté d’hommes de l’ombre.
Burkinabè, Maliens, Nigériens… Ils sont des centaines à être enlevés chaque année par le JNIM ou par d’autres groupes jihadistes. Dans l’indifférence quasi générale.
Chaque libération est l’aboutissement d’un lent et discret processus de médiation, mené par des intermédiaires aux profils variés. Parmi eux, une poignée de négociateurs aguerris.
Ces dernières années, le nombre d’enlèvements au Mali, au Burkina Faso et au Niger a explosé. Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou JNIM), devenu expert en la matière, en a fait un pilier de sa stratégie d’expansion dans la région.
De la récolte à l’exportation vers Dubaï, le groupe Wagner a pris le contrôle du secteur diamantaire centrafricain. Intimidation des exploitants locaux, soutien du gouvernement, alliance avec les réseaux libanais… Plongée dans les arcanes d’un business aussi opaque qu’inquiétant.
Du Mali au Soudan en passant par le Burkina Faso ou la Guinée, le retour des militaires au pouvoir semble désormais acquis au Sahel. Pas sûr que cette tendance soit à saluer…
Après avoir provoqué une crise diplomatique avec Ouagadougou, qu’il a accusé de collaboration avec le groupe paramilitaire russe Wagner, en décembre 2022, le président ghanéen a renoué les liens avec les autorités de transition burkinabè.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Il y a vingt ans, le 16 mai 2003, le Maroc était le premier pays du Maghreb à être touché par le phénomène kamikaze. Cinq attentats-suicides qui ont bouleversé le royaume en profondeur.
Les nouvelles recrues seront âgées de 18 à 30 ans et viendront en appui des forces armées béninoises dans les zones touchées par des « tentatives d’incursions terroristes » venues du nord, a annoncé le gouvernement.
Quatre personnes, dont deux militaires ont été tués au cours de l’attaque survenue le 18 avril près de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans s’est aussi dit responsable d’une autre embuscade, au cours de laquelle sept militaires ont été tués.
Au Mali, une délégation de la présidence a été attaquée le 18 avril à proximité de la frontière mauritanienne. Quatre personnes ont perdu la vie dans l’embuscade, dont l’adjudant Oumar Traoré, chef de cabinet du président de la transition.
Depuis la chute de Kadhafi, la Tunisie se savait exposée. L’attaque menée en 2016 par des jihadistes se réclamant de Daech a pris de court les forces de sécurité, mais elle a démontré l’hostilité de la population à l’égard des extrémistes.