Al-Qaïda est une organisation d’idéologie salafiste et jihadiste, considérée comme terroriste par une majorité des États dans le monde. Le groupe a notamment perpétré les attentats du 11 septembre 2001 à New York, ceux du 16 mai 2003 à Casablanca ou ceux du 7 juillet 2005 à Londres.
Selon une enquête conjointe de plusieurs médias français, des militaires auraient tenté de se servir du journaliste comme appât pour localiser un chef jihadiste malien. L’armée aurait renoncé in extremis, sans toutefois essayer d’empêcher le rapt du reporter.
Il y a vingt ans, le 16 mai 2003, le Maroc était le premier pays du Maghreb à être touché par le phénomène kamikaze. Cinq attentats-suicides qui ont bouleversé le royaume en profondeur.
Les nouvelles recrues seront âgées de 18 à 30 ans et viendront en appui des forces armées béninoises dans les zones touchées par des « tentatives d’incursions terroristes » venues du nord, a annoncé le gouvernement.
Quatre personnes, dont deux militaires ont été tués au cours de l’attaque survenue le 18 avril près de la frontière entre la Mauritanie et le Mali. Affilié à Al-Qaïda, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans s’est aussi dit responsable d’une autre embuscade, au cours de laquelle sept militaires ont été tués.
Au Mali, une délégation de la présidence a été attaquée le 18 avril à proximité de la frontière mauritanienne. Quatre personnes ont perdu la vie dans l’embuscade, dont l’adjudant Oumar Traoré, chef de cabinet du président de la transition.
Depuis la chute de Kadhafi, la Tunisie se savait exposée. L’attaque menée en 2016 par des jihadistes se réclamant de Daech a pris de court les forces de sécurité, mais elle a démontré l’hostilité de la population à l’égard des extrémistes.
Arrivé à Gao le 17 février, le Premier ministre malien ne s’est finalement rendu ni à Ansongo – dont il est originaire – ni à Bourem. Une annulation qui fait grand bruit et que l’intéressé peine à justifier.
Au moins 51 soldats burkinabè ont été tués dans une embuscade, le 17 février, entre Déou et Oursi, près des frontières avec le Mali et le Niger. Ces hommes, qui venaient d’être relevés après plusieurs mois sur le front, ont été attaqués alors qu’ils regagnaient leur garnison d’origine, à Dori.
Les armées nationales sont déjà régulièrement critiquées pour les exactions qu’elles commettent dans le cadre de la lutte antiterroriste. L’arrivée des militaires à la tête du Burkina Faso, du Mali ou du Tchad pourrait aggraver la situation.
Enlevées dans le nord du pays il y a une semaine, ces femmes ont été libérées vendredi par l’armée, ainsi que leurs quatre bébés. Mais une série d’attaques jihadistes a fait en parallèle une trentaine de morts.
Quelques jours après l’enlèvement d’une cinquantaine de femmes dans le nord du pays, le président de la transition s’est exprimé au sujet des attaques de jihadistes qui se multiplient contre les civils.
Présenté par la justice ivoirienne comme le coordinateur de l’attaque du 13 mars 2016 qui avait fait 22 morts, le présumé terroriste malien est actuellement jugé par contumace à Abidjan.
Pour contrer la menace jihadiste, les pays de l’Initiative d’Accra veulent collaborer davantage en matière de sécurité et de renseignement. Une réunion ministérielle a eu lieu ce 17 novembre, en vue d’une rencontre la semaine prochaine.
Pour affronter les turbulences géopolitiques et l’instabilité qui règne dans la sous-région, le haut représentant de la Coalition pour le Sahel plaide pour des actions concertées, tout en évitant l’instrumentalisation par des acteurs internationaux.
La mort de trois terroristes, abattus le 2 septembre dans l’Ouest, en témoigne : loin d’être conquérants, les jihadistes sont désormais sur la défensive en Tunisie. Les explications d’un spécialiste, Borhen Yahyaoui.
Le pays, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba depuis janvier, fait face à une recrudescence d’attaques jihadistes ces derniers mois. Dans la région, la situation sécuritaire s’est aggravée et se propage aux pays voisins.
Le bilan s’alourdit à la suite des attaques perpétrées le 7 août dans le camp militaire et la commune de Tessit, dans le nord-est du pays. L’armée malienne incrimine l’État islamique au Grand Sahara (EIGS) et « une expertise extérieure ».
L’Égyptien Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al-Qaïda, a été tué dans la nuit de samedi à dimanche en Afghanistan par une frappe de drone américain. Le successeur d’Oussama Ben Laden – bien que beaucoup moins charismatique que lui –, a longtemps été le véritable idéologue de l’internationale jihadiste.
Menées, selon certaines sources, par plusieurs centaines de jihadistes, l’attaque a fait au moins 27 morts et de nombreux blessés au sein des Forces armées maliennes, au moment où la France a annoncé la fin de l’opération Barkhane. L’armée malienne ne cesse depuis des semaines de proclamer des succès contre les terroristes.
Les récentes attaques qui ont frappé le nord du pays tendent à prouver que le Bénin est la nouvelle cible d’organisations terroristes qui sévissent dans le Sahel, estime Emmanuel Odilon Koukoubou, spécialiste des politiques de sécurité au Civic Academy for Africa’s Future.
Les États du Sahel peuvent-ils faire face à la guerre asymétrique qu’ils livrent aux jihadistes depuis plusieurs années ? Le président nigérien en est persuadé. Voici les pistes qu’il propose.
Cette religieuse franciscaine colombienne avait été enlevée en février 2017 par des jihadistes au Mali. La présidence malienne a annoncé samedi sa libération.
Emmanuel Macron a annoncé, le 16 septembre, la « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui, chef du groupe État islamique au grand Sahara, qu’il avait créé en 2015. Il était depuis l’un des jihadistes les plus recherchés en Afrique de l’Ouest.
En 2001, deux jeunes beurs de la banlieue lyonnaise partent rejoindre les talibans en Afghanistan et se retrouvent piégés dans la tourmente post 11-septembre. Jérémie Dres livre un témoignage dessiné fort qui trouve un écho inattendu dans l’actualité la plus récente.
Il y a vingt ans, les tours du World Trade Center s’effondraient. Parfois à rebours de leurs opinions publiques, Arafat, Moubarak, Kadhafi exprimaient leur compassion envers le peuple américain. Le récit, à chaud, de notre journaliste, Ridha Kéfi.
Qui a eu l’idée des attentats ? Comment s’est faite la prise de décision ? Et comment l’organisation terroriste a-t-elle réussi à garder le secret ? Vingt ans après le 11-Septembre, Jeune Afrique reconstitue les détails de l’attaque la plus meurtrière jamais survenue sur le sol américain.*