Al-Qaïda est une organisation d’idéologie salafiste et jihadiste, considérée comme terroriste par une majorité des États dans le monde. Le groupe a notamment perpétré les attentats du 11 septembre 2001 à New York, ceux du 16 mai 2003 à Casablanca ou ceux du 7 juillet 2005 à Londres.
L’assassinat du commandant Massoud est la dernière étape avant la mise en œuvre du plan d’attaque contre l’Amérique. Le 11 septembre, il est 17 heures à Kandahar, en Afghanistan, quand un premier avion percute la tour Nord.
L’idée de lancer des avions de ligne contre des objectifs américains obsédait depuis 1994 Khaled Cheikh Mohamed (KCM), ingénieur pakistanais qui a fait ses études aux États-Unis.
Quand le chef d’Al-Qaïda commence à évoquer une attaque d’ampleur contre l’Amérique, la décision est loin de faire l’unanimité au sein de l’organisation.
Après avoir longtemps refusé tout contact avec les jihadistes, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta, entrouvre pour la première fois la porte à des pourparlers. Jusqu’où et à quel prix ?
Une attaque contre des fidèles qui priaient vendredi soir dans une mosquée a fait au moins 16 morts dans le nord du pays. Un millier de personnes se sont rassemblées le lendemain contre le « terrorisme » et pour dénoncer la présence de forces armées étrangères dans le pays.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé les sanctions contre cinq Maliens, tous des membres importants de groupes armés du Nord. Accusés notamment d’entrave à l’application de l’accord de paix, de trafic de drogue et d’armes, ils sont désormais interdits de voyager à l’extérieur du Mali.
La montée des attaques au Burkina Faso est en grande partie imputable à l’affaiblissement de l’État, lui-même provoqué par un contexte politique très instable depuis le début de la décennie.
Alors que le processus du DDR (Désarmement, démobilisation et réinsertion) tarde à être lancé dans la région de Mopti, Sékou Allaye Bolly s’emploie à extraire les jeunes Peuls des griffes des groupes armés jihadistes. Portrait.
Il s’affiche comme le successeur de son père à la tête d’Al-Qaïda. Résultat : il vient d’être déchu de sa nationalité saoudienne, et les États-Unis offrent 1 million de dollars à quiconque aidera à le localiser.
Avocate de victimes du terrorisme, Samia Maktouf dit entendre la volonté de ses clients de voir les jihadistes répondre de leurs actes, qui ne constituent pas de simples associations de malfaiteurs terroristes, même criminelles, mais qui doivent être qualifiés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité.
Les militaires français de l’opération Barkhane ont tué au Mali onze terroristes dont l’un des principaux chefs jihadistes au Sahel, l’Algérien Djamel Okacha, nommé Yahya Abou El Hamame, a annoncé vendredi la ministre française des Armées Florence Parly.
Récemment lancés à Mopti, les travaux préparatoires au programme DDR accéléré pour les milices armées dans le centre du pays, où des centaines de personnes sont mortes dans des violences intercommunautaires, se heurtent aux conditions des populations des zones où des jihadistes liés à Al-Qaïda sont également présents.
Présenté par certains médias comme un « possible commanditaire » des attentats de janvier 2015 en France, Peter Cherif, proche des frères Kouachi, a été arrêté dimanche 16 décembre par la police djiboutienne.
Au moins 41 personnes ont été tuées et plus de 106 blessées vendredi dans l’explosion de deux voitures piégées placées par les islamistes Shebab et d’un kamikaze près d’un hôtel très fréquenté de Mogadiscio, la capitale de la Somalie.
Suite aux critiques de la famille de Sophie Pétronin, enlevée au Mali fin 2016, les autorités françaises ont affirmé le 22 août être « déterminées » à obtenir sa libération. Le Quai d’Orsay a également déclaré être en contact permanent avec son fils.
Le 31 juillet, sept soldats algériens étaient abattus et une quinzaine blessés après une embuscade de jihadistes à Azzaba, dans le nord-est. Assiste-t-on à une recrudescence jihadiste dans le nord algérien ? Explications avec Adib Bencherif, chercheur associé à la Chaire Raoul-Dandurand en études stratégiques et diplomatiques à l’université du Québec (Montréal).
Le gouvernement britannique a officiellement présenté ses excuses à Abdelhakim Belhadj et son épouse, en reconnaissant avoir joué un rôle dans leur capture en Malaisie, en 2004, en collaboration avec les services américains, puis leur transfert vers la Libye du colonel Kadhafi, où ils avaient été torturés. Le leader islamiste avait entamé une bataille juridique en 2012 pour exiger la vérité.
Trop souvent réservée aux seuls cercles universitaires ou spécialisés, Marc-Antoine Pérouse de Montclos propose dans un livre une analyse sérieuse et conséquente sur le jihadisme en Afrique. En multipliant les angles d’attaque, le politiste français et connaisseur du Nigeria dépassionne le sujet et le rend compréhensible dans toute sa subtilité, loin des lieux communs souvent empreints de culturalisme.
Depuis le double attentat de Ouagadougou, Iyad Ag Ghaly est le chef jihadiste le plus recherché de la région. À moins que cet ancien interlocuteur privilégié d’Alger et de Bamako ne bénéficie toujours d’une protection…
Les dirigeants saoudiens, qui s’appuient sur les hydrocarbures – le pays détient 20 % des réserves mondiales de pétrole -, pèsent de tout leur poids dans les relations internationales. Allié des États-Unis, le royaume s’emploie à propager le wahhabisme et multiplie les fronts contre l’Iran, le Qatar, Gaza ou le Yémen. Son influence grandissante en Afrique inquiète.
La circulation est redevenue normale lundi après-midi dans la capitale burkinabè, avec la levée des barrages aux abords de l’état-major général des armées et de l’ambassade de France. L’enquête sur les attentats se dirige vers de possibles complicités au sein de l’armée.
Six soldats maliens ont péri mercredi dans l’explosion de leur véhicule sur une mine artisanale, près de Dioura, à l’ouest de Mopti. L’information a été confirmée à JA par l’armée malienne.
Dans son dernier ouvrage, paru fin novembre à Londres, le professeur et ancien ministre mauritanien présente le mouvement terroriste comme une organisation moderne qui se nourrit de la violence contemporaine.
Si pour l’ancien ambassadeur, il est difficile de tirer des conclusions générales des Printemps arabes, tant les situations sont diverses, les ressorts des révolutions n’ont pas disparu et déboucheront, à terme, sur plus de démocratie et d’État de droit.
Pour mieux combattre les jihadistes, les États-Unis et la France vont déployer au Niger des appareils armés, des drones, qui pourront frapper du lac Tchad au Sud libyen. Mais ces engins suscitent des critiques…
Ahmad Al Faqi Al Mahdi a été reconnu coupable par la Cour pénale internationale (CPI) de crime de guerre pour avoir dirigé, en juin et juillet 2012, la destruction de dix monuments à Tombouctou. Le Courrier de l’Unesco l’a interviewé, dans sa prison à La Haye. Jeune Afrique retranscrit cet entretien exceptionnel.
Dans « Mali : au-delà du jihad », le journaliste français raconte comment ce pays traditionnellement tolérant a plongé dans le radicalisme religieux en dix ans, imposant une intervention militaire française pour sécuriser les populations. Interview.
Des éléments de l’embuscade ayant causé la mort de quatre militaires américains au Niger contredisent la version officielle, selon un récit publié jeudi par la chaîne américaine ABC. Le média cite des sources nigériennes et des services de renseignement américain.