Al-Qaïda est une organisation d’idéologie salafiste et jihadiste, considérée comme terroriste par une majorité des États dans le monde. Le groupe a notamment perpétré les attentats du 11 septembre 2001 à New York, ceux du 16 mai 2003 à Casablanca ou ceux du 7 juillet 2005 à Londres.
Rebelles et militants en Syrie, engagés depuis près de trois ans dans une guerre contre le régime, ont lancé une « deuxième révolution », cette fois-ci contre des jihadistes affiliés à Al-Qaïda qu’ils accusent des pires abus.
L’influence réelle et opérationnelle du commandement central d’Al-Qaïda, basé dans la région pakistano-afghane, sur les groupes jihadistes en Afrique est pour l’instant nulle et leur désir de rejoindre le jihad global sujet à caution, estiment des experts.
Face aux attaques de drones qui déciment ses rangs au Pakistan, Al-Qaïda tente de mobiliser ses ingénieurs pour neutraliser la menace. Mais l’organisation terroriste pourrait aussi essayer de retourner l’arme contre ses ennemis, militaires ou civils.
Après l’élimination de Ben Laden en mai 2011, le président Obama disait Al-Qaïda sur le point d’être « vaincue ». Douze ans après l’attentat du World Trade Center, la nébuleuse terroriste continue de frapper.
Un réseau lié à Al-Qaïda soupçonné d’envoyer des combattants en Syrie a été démantelé, vendredi 21 juin, dans l’enclave espagnole de Ceuta, dans le nord du Maroc. Huit personnes ont été arrêtées, a annoncé le ministère espagnol de l’Intérieur.
Victimes collatérales de la chute de Kadhafi, puis acteurs de l’intervention militaire au Mali, les présidents Issoufou et Déby Itno sont plus que jamais dans le collimateur des jihadistes.
Le 2 mai 2011, l’homme le plus recherché de la planète, Oussama Ben Laden, était exécuté par des soldats américains, au Pakistan. L’épilogue d’une chasse à l’homme longue de dix ans qui a nourri d’innombrables fantasmes, mais aussi révélé son lot d’anecdotes plus ou moins sérieuses sur le chef du jihad international. De son attrait pour Whitney Houston à un film faisant revivre le défunt en zombie, en passant par des découvertes cochonnes à son domicile, petit inventaire de choses inutiles – ou pas – à savoir sur l’ancien numéro 1 d’Al-Qaïda.
48 heures après l’attentat à la voiture piégée qui a visé l’ambassade de France à Tripoli, chacun se demande si la Libye n’est pas en train de devenir le nouveau sanctuaire d’Al-Qaïda.
L’organisation terroriste Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) a officialisé l’ouverture de son compte Twitter, le 28 mars. Elle y menace la France et évoque le sort des otages français retenus dans la région du Sahel.
Alors que l’intervention des armées française et africaines est entrée depuis ce week-end dans une deuxième phase, la branche d’Al-Qaida dans la Péninsule arabique (Aqpa) a appelé au jihad contre ce contre cette « croisade contre l’islam ».
Comment la diffusion d’un navet sur internet peut-elle provoquer l’attaque du consulat américain de Benghazi et embraser le monde arabo-musulman ? Un 11 septembre, onze ans après les attentats de 2001… Faut-il y voir le signe de la résurgence de l’organisation jihadiste ?
Nabil Makloufi, chef adjoint d’Aqmi pour la région du Sahel, a trouvé la mort samedi soir dans un accident de voiture dans le nord du Mali. L’Algérien semblait appelé à prendre prochainement du galon.
Sans grande surprise, c’est l’Égyptien Ayman al-Zawahiri qui a été désigné nouveau chef d’Al-Qaïda. Il remplace Oussama Ben Laden, tué début mai au Pakistan par un raid américain.
Le chef d’Al-Qaïda a été tué dimanche au Pakistan après des années de traque des services secrets américains. Un succès qui a été possible grâce à la localisation d’un des principaux hommes de confiance de Ben Laden.
Fin de partie pour l’homme le plus recherché de la planète. Le président des États-Unis Barack Obama a annoncé dimanche soir que le chef d’Al-Qaïda, Oussama Ben Laden avait été tué au Pakistan par les services américains. Une nouvelle qui intervient près de dix ans après les attentats du 11 septembre 2001.
D’après plusieurs experts, les soulèvements populaires que connaissent la Tunisie, l’Égypte ou encore le Yémen et la Jordanie, pourraient être catastrophiques pour Al-Qaïda et les autres mouvements djihadistes, en montrant qu’une autre voie que la violence peut faire tomber des régimes autoritaires pro-occidentaux.
Neuf ans après les attentats du 11 Septembre, Al-Qaïda, bien qu’affaiblie et éclatée, continue de faire des victimes. En particulier sur le continent, son dernier sanctuaire et son nouveau champ de bataille.
Le Soudanais Ibrahim Al-Qosi travaillait en Afghanistan pour le chef d’Al-Qaïda. Il a fait les frais des tribunaux d’exception de Guantanamo réactivés en 2009 par Barack Obama.
Historien, professeur à Sciences-Po Paris, arabisant, Jean-Pierre Filiu est un spécialiste de l’islam contemporain mais aussi de la mouvance djihadiste.
Pour soustraire leurs citoyens à l’influence néfaste des discours radicaux véhiculés par les chaînes satellitaires arabes ou par une vaste littérature importée du Moyen-Orient, les autorités politiques et religieuses de la région jouent la carte de l’islam réel. Enquête sur un djihad silencieux.
Les deux chefs d’Al-Qaïda en Irak, Abou Omar al-Bagdadi et Abou Ayyoub al-Masri, ont été tués lors d’une opération commune entre forces américaines et irakiennes, selon le Premier ministre irakien.
La libération du Français Pierre Camatte, enlevé au Mali et retenu par Al-Qaïda au Maghreb islamique, était conditionnée à la libération de quatre « militants » islamistes. Bamako a plié, ravivant les tensions avec l’Algérie et la Mauritanie qui jugent impardonnable la clémence de la justice malienne.
Très affaiblie par neuf ans de harcèlement militaire, la nébuleuse terroriste n’est vraisemblablement plus une organisation structurée. Mais ses multiples émanations régionales, voire individuelles, sont aussi dangereuses qu’insaisissables.