Le prix Goncourt 2024 et son épouse ont décidé de porter plainte contre une chaîne algérienne, après la diffusion de propos d’une rescapée d’un massacre. Cette dernière les accuse d’avoir utilisé son histoire et divulgué des secrets médicaux.
À l’occasion du 70e anniversaire de l’insurrection du 1er novembre 1954 en Algérie, le président français a reconnu vendredi « l’assassinat » du dirigeant du FLN, Larbi Ben M’hidi, « par des militaires français ». En 1957, lors de sa disparition, la version officielle avait attribué son décès à un suicide
Dans la nuit du 31 octobre 1954, le FLN diffusait auprès du peuple algérien son appel à l’insurrection. Cette « Toussaint rouge » a lancé les hostilités à travers tout le pays et a mené, huit longues années plus tard, à l’indépendance.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a écarté, samedi lors d’un entretien télévisé, l’idée d’une visite en France, qu’il a jugée humiliante dans le contexte de relations de nouveau très tendues entre les deux pays.
Nommé ce mercredi 25 septembre en remplacement du général-major M’henna Djebbar à la tête de la DGDSE, le général de 47 ans, fils d’une figure de la révolution algérienne, est un pur produit de la maison. Passé par Berlin et Paris, il cultive une image de discrétion parfaitement adaptée à ses fonctions.
L’État algérien a décidé de déposer une plainte à Paris contre l’eurodéputée d’extrême droite pour propagation de fausses informations sur le montant des aides au développement accordées par la France à l’Algérie.
Officiellement mort par suicide, Larbi Ben M’Hidi, chef de la zone couvrant la capitale au moment de la bataille d’Alger, a été détenu pendant neuf jours avant d’être pendu dans la nuit du 3 au 4 mars 1957. Cinq historiens de la commission qui travaille sur la mémoire de la colonisation française en Algérie, reçus à Élysée, ont détaillé les circonstances de sa mort au président de la République, en vue d’une reconnaissance officielle du rôle de la France.
Dès l’arrivée des Français en Algérie, au XIXe siècle, les universités parisiennes ont formé des jeunes venus de la rive sud de la Méditerranée, dont de nombreux futurs leaders de l’Algérie indépendante. Une tradition d’accueil et d’échange aujourd’hui dégradée, en raison notamment des positions anti-immigration de la droite française.
Deuxième président du gouvernement provisoire (après Ferhat Abbas), d’août 1961 à août 1962, Benyoucef Benkhedda est celui qui mena l’Algérie à l’indépendance en négociant fermement avec la France jusqu’à la signature des accords d’Évian. Portrait.
Le 18 août, les douaniers français de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle ont saisi l’équivalent de 2,4 millions d’euros sur deux voyageurs algériens en partance vers la Turquie. Les deux hommes, qui se disent commerçants, sont soupçonnés de blanchiment d’argent.
Le retrait de l’ambassadeur d’Algérie en France, le 30 juillet, après le soutien de Paris au plan d’autonomie marocain sur le Sahara occidental, a provoqué une rupture totale des contacts entre responsables algériens et français.
Alger a annoncé le 30 juillet le retrait immédiat de son ambassadeur à Paris pour protester contre le soutien de la France au plan d’autonomie marocain sur le Sahara occidental. Les relations entre la France et l’Algérie entrent dans un nouveau cycle de tensions jamais connu au cours des deux dernières décennies.
Chaque semaine en juillet et en août, Jeune Afrique vous présente une photographie iconique. Aujourd’hui, la série mondialement connue du photographe français, réalisée pendant la guerre d’Algérie.
Jean-Paul Bois-Margnac est sous-lieutenant de l’armée française quand il assiste aux défilés des Algériens qui fêtent l’indépendance de leur pays. De cette journée mémorable, il a tiré 27 clichés en couleurs.
L’arrière-grand-père de Jordan Bardella, le président du Rassemblement national, était un travailleur immigré algérien. Il s’est installé en France, dans la région lyonnaise, au début des années 1930. Nous avons enquêté sur cet aïeul dans son village en Kabylie ainsi qu’à Paris.
Trois anciens responsables de la Direction de la surveillance du territoire révèlent, dans un livre, les coulisses et les secrets des affaires sensibles traitées par l’ex-contre-espionnage français en Algérie et en Europe.
En provoquant des législatives anticipées au lendemain des européennes, le président Emmanuel Macron prend le risque de voir l’extrême droite, arrivée en tête le 9 juin, accéder au pouvoir en France. Une hypothèse catastrophique pour les relations entre Paris et Alger.
Très attendu par le public après des années de censure, le film consacré à ce héros de la révolution assassiné en 1957 ne pourra pas être projeté dans toutes les salles du pays, faute de matériel de projection moderne.
Alors que le président algérien a confirmé le principe d’une visite d’État à Paris et à Amboise à l’automne 2024, la question de la restitution des objets ayant appartenu à l’émir et détenus par la France, point de crispation entre les deux capitales, bute encore sur plusieurs obstacles.
Alors que François Hollande avait reconnu la responsabilité de la France dans le massacre en 2012, et qu’Emmanuel Macron avait observé une minute de silence en 2021, l’événement pourrait bientôt faire l’objet d’une journée de commémoration officielle.
Reportée à deux reprises, la visite d’État du président algérien pourrait avoir lieu fin septembre ou début octobre. Soit en pleine campagne électorale pour la présidentielle de décembre 2024 en Algérie.
Après de multiples péripéties et blocages, le long-métrage de Bachir Derrais sur le héros de la révolution algérienne sera projeté en avant-première à l’Opéra d’Alger. Sa sortie dans les salles est prévue dans le courant de l’année.
Sans son séjour en Algérie, le célèbre sociologue français n’aurait pas construit l’œuvre qu’on lui connaît. La bande dessinée « Bourdieu. Une enquête algérienne » retrace l’histoire de cette relation.
Aujourd’hui encore, Alger ne ménage pas son soutien à certains mouvements rebelles ou indépendantistes, s’attirant les foudres de ses voisins. Une tradition qui remonte aux toutes premières années de la République algérienne.
Après avoir insulté les Ivoiriens dans une vidéo réalisée en marge de la CAN, l’influenceuse franco-algérienne Sofia Benlemanne a été arrêtée. Elle devrait être rapidement expulsée vers Alger.
Le 28 décembre dernier, un jeune passager clandestin en état d’hypothermie a été découvert caché dans le train d’atterrissage d’un avion d’Air Algérie qui venait de se poser à Orly. L’affaire a provoqué beaucoup de réactions en Algérie, où l’on soupçonne des complicités parmi les forces de sécurité.
Présentée par Les Républicains, la proposition de résolution visant à dénoncer l’accord de 1968 qui accorde des facilités spécifiques aux Algériens venant séjourner en France a été rejetée par l’Assemblée nationale.