Autorisé à se rendre en Algérie les 12 et 13 octobre pour enquêter sur l’assassinat des moines de Tibhirine en 1994, le juge français Marc Trévidic ne pourra cependant pas travailler comme il l’entend.
Les débordements de certains supporters de l’équipe d’Algérie pendant le Mondial de football ont suscité de nauséabondes réactions sur le thème de la binationalité. Et pas seulement dans la bouche de Marine Le Pen.
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault se rend à Alger, le 16 décembre, pour une visite de deux jours. Il sera accompagné de huit ministres de son gouvernement et une cinquantaine d’hommes d’affaires dont quelques dirigeants du CAC 40. Au cours de son séjour, une quinzaine d’accords économiques et de contrats devraient être signés. Le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, 60 ans, fait le point sur les relations entre les deux pays.
Cinquante ans après l’indépendance algérienne, la visite d’État du président français, François Hollande, les 19 et 20 décembre, est placée sous le signe de la relance des relations entre les deux pays. Un voyage savamment orchestré pour aller au-delà des blessures du passé.
Karim Amellal, auteur franco-algérien, maître de conférences à Sciences-Po, est cofondateur de Stand Alone Media (www.sam.tv). Il a publié « Discriminez-moi ! » (Flammarion, 2005) et est l’un des auteurs de « Chroniques d’une société annoncée » (Stock, 2007).
Alors que François Hollande doit se rendre en Algérie en décembre, les relations entre la France et son ancienne colonie sont empoisonnées par deux dossiers, dont la situation au Nord-Mali.
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est arrivé dimanche 15 juillet à Alger pour sa première visite officielle dans un pays arabe. Au menu : le renforcement des liens franco-algériens et surtout l’urgence de la crise au Mali.
Le plasticien algérien Abdel Abdessemed présente à Colmar, en France, quatre corps de Christ tressés en fil de fer barbelé. Potentiellement scandaleux…
Le 18 mars 1962, Français et Algériens signaient au bord du lac Léman les accords d’Evian. Après cent trente-deux années de colonisation, dont huit d’une guerre sans pitié, ce texte était beaucoup plus qu’un cessez-le-feu entré en application le lendemain puisqu’il posait les bases de l’indépendance proclamée le 5 juillet. Un demi-siècle plus tard, les relations entre Paris et Alger restent marquées par ce douloureux passé.
Le 18 mars 1962, le ministre d’État français chargé des Affaires algériennes, Louis Joxe, et le chef de la délégation du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), bras politique du Front de libération national algérien (FLN), le colonel Belkacem Krim, signaient les accords d’Évian, mettant fin à la guerre d’Algérie.
Depuis deux mois, le rythme des visites en Algérie de ministres et de proches du président français s’accélère. Pragmatisme ponctuel ou entente cordiale au long cours ? Telle est la question.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a affirmé lundi à Alger que les relations algéro-françaises « se portent bien », à l’issue d’un entretien avec la ministre française de la Justice Michèle Alliot-Marie, en visite en Algérie.
Le Front de libération nationale (FLN) a annoncé une proposition de loi pour « criminaliser » le colonialisme. Elle prévoit de créer des « tribunaux spéciaux » pour « juger les responsables de crimes coloniaux ». Cet épisode intervient après le gel de la création d’une commission parlementaire entre les deux pays et l’inscription de l’Algérie sur la liste française des « pays à risque pour les transports aérien », mal vécue par le gouvernement d’Abdelaziz Bouteflika.
Devoir de mémoire, relations commerciales, visas…Plusieurs dossiers empoisonnent les relations entre Alger et Paris. Et l’activisme des lobbies de part et d’autre n’est pas pour arranger les choses.
Il y a soixante-huit ans, la France essayait son premier prototype de bombe nucléaire dans le Sahara algérien. La première d’une longue série, de 1960 à 1966. Des tests atomiques aux conséquences désastreuses, toujours peu reconnues par les autorités françaises.