Le jour du référendum d’autodétermination, Josette Ben Brahem (alias Josette Alia) sillonne Alger, déjà en liesse. Extrait de son reportage, publié à l’époque dans JA.
Hommes de l’ombre et de confiance, les trois frères originaires d’Algérie occupent une place particulière dans l’entourage immédiat de Nasser al-Khelaïfi, le président du club parisien de football.
Des archives inédites de la présidence française révèlent que de Gaulle avait été informé de l’ampleur de la répression, sur ordre de Maurice Papon, des manifestations du 17 octobre 1961. Un crime d’État resté impuni qui a fait entre 200 et 300 morts.
« Algérie-Maroc : la guerre du gaz » (1/3). Comme ce fut le cas dans les années 1970, Alger se sert aujourd’hui de cette ressource comme d’une arme diplomatique et géostratégique.
Au lendemain de la réélection du président français, son homologue algérien lui a adressé un message de félicitations et l’a assuré de sa volonté de refonder les rapports entre les deux pays. Visite à Alger, question mémorielle, immigration clandestine… Quels dossiers attendent le chef de l’État français ?
« Un émir à Amboise » (4/4) Le futur Napoléon III s’engage à honorer enfin la promesse non tenue de la France de libérer Abdelkader. Après une petite tournée parisienne, l’émir fait ses adieux aux Amboisiens. Mais il reviendra.
« Un émir à Amboise » (3/4) À partir de 1851, l’émir bénéficie d’un régime de détention allégé. Il peut désormais recevoir et visiter la bonne société de la région, dont il devient rapidement la coqueluche.
« Un émir à Amboise » (2/4). La mort de plusieurs membres de sa suite, victimes du froid et de la maladie, et sa stricte réclusion plongent l’émir dans une profonde mélancolie.
Sécurité énergétique, crise Maroc-Algérie, question migratoire… L’ancien ministre français des Affaires étrangères, et conseiller de la candidate Les Républicains à la présidentielle Valérie Pécresse, livre sa vision des tensions qui agitent le Maghreb.
« Un émir à Amboise » (1/4). Alors qu’il continue à réclamer sa remise en liberté, l’émir Abdelkader voit au contraire ses conditions de détention durcies à son arrivée, par une froide nuit de novembre 1848, dans le prestigieux – mais délabré – château d’Amboise.
Quatre ans. C’est la durée de l’exil d’Abdelkader, héros de la résistance contre la France, dans le très prestigieux château d’Amboise. Quatre années qui vont marquer l’émir autant que cette petite ville d’Indre-et-Loire, où repose Léonard de Vinci.
« L’Afrique selon Macron » (1/7). Le 6 décembre 2017, le président français effectue une visite éclair à Alger. Soucieux de se démarquer de ses prédécesseurs, il affiche un style cash, sans craindre de briser les tabous ni de froisser ses interlocuteurs.
L’ex-ambassadeur de France à Alger Xavier Driencourt s’est délié de son devoir de réserve pour livrer sa vision des relations compliquées et passionnées entre les deux pays. Entretien.
Avec « De nos frères blessés », Hélier Cisterne revient sur un épisode méconnu de la guerre d’Algérie, l’exécution d’un communiste français engagé dans la lutte pour l’indépendance. Un film fort et juste, aussi poignant que nécessaire.
Ils n’ont vécu ni la guerre d’Algérie ni la colonisation mais ils en ont absorbé les récits familiaux. À l’occasion des 60 ans de l’indépendance du pays, trois jeunes Français issus de la diaspora partagent leurs réflexions sur les enjeux de mémoire.
« Au cœur des accords d’Évian » (4/4) Journaliste pour Jeune Afrique et auteur de plusieurs livres sur la guerre d’indépendance de l’Algérie, notre collaborateur Renaud de Rochebrune considère que ces accords ne marquent pas réellement la fin du conflit.
« Au cœur des accords d’Évian » (3/4). En mai 1961, Raymond Depardon est chargé de couvrir les négociations entre la France et l’Algérie. Celui qui deviendra un grand nom de la photographie revient pour JA sur cette mission qui a changé sa vie.
« Au cœur des accords d’Évian » (2/4). Mars 1962. Alors que Français et Algériens s’apprêtent à signer les accords d’Évian et à mettre un terme à une guerre qui aura duré huit ans, le fondateur de JA réalise un reportage dans les rangs de l’ALN, à la frontière tuniso-algérienne. Extraits de ce récit magistral.
Présidente de l’Association franco-algérienne de pneumologie, elle est devenue une figure des réseaux de solidarité médicaux entre les deux rives de la Méditerranée. Elle a été nommée en septembre dernier, par décret présidentiel, membre de l’Observatoire national de la société civile.
Avec la série « En guerre(s) pour l’Algérie », Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski donnent la parole aux sans-grades du conflit, quel que soit leur camp. À voir sur la chaîne Arte.
Ils s’appellent Yassine Bouzrou, Samia Maktouf, Karim Morand-Lahouazi et Yassine Yakouti. Et comptent aujourd’hui parmi les grands noms du barreau français. Comment ont-ils percé dans un milieu ultra concurrentiel et plutôt fermé ? Rencontre avec des avocats de choc qui se sont fait une place au soleil malgré les tempêtes, les orages et les casseurs de jambes.
À l’occasion du 60e anniversaire des accords d’Évian, la revue mensuelle « Historia » publie un sondage inédit sur la perception qu’ont les citoyens des deux pays des grands sujets qui continuent de peser sur les relations entre Paris et Alger. Entretien avec l’un des auteurs, l’historien Tramor Quemeneur.
Selon les informations de Jeune Afrique, un Airbus français a reçu l’autorisation de traverser l’espace aérien algérien. Une première après plusieurs mois de suspension sur fond de crise diplomatique entre les deux pays.
C’est sur un terrain militaire du sud de la France que des tombes de fortune ont été creusées entre 1962 et 1964 pour enterrer de nombreux nourrissons. Des fouilles doivent être entreprises dans les semaines prochaines pour en retrouver les traces, suite aux travaux de recherche de Nadia Ghouafria, fille de harkis et membre de l’association des rapatriés anciens combattants d’Afrique du Nord.
Alors que les relations avec Alger s’apaisent petit à petit, le président français a reconnu qu’une manifestation de soutien à l’indépendance algérienne à Paris en 1962 avait été sauvagement réprimée par la police.
Au théâtre des Quartier d’Ivry (France) qu’il dirige, le metteur en scène présente sa pièce, « Invisibles » dans laquelle il ausculte la trajectoire de ces vieux immigrés contraints de rester dans l’Hexagone.
Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune samedi, notamment à propos de « l’apaisement des mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».
Dans un discours aux accents électoralistes, Emmanuel Macron reconnaît le massacre de pieds-noirs par la France en mars 1962 à Alger. Et réclame des Algériens qu’ils reconnaissent celui des Européens à Oran le 5 juillet 1962.