« Au cœur des accords d’Évian » (3/4). En mai 1961, Raymond Depardon est chargé de couvrir les négociations entre la France et l’Algérie. Celui qui deviendra un grand nom de la photographie revient pour JA sur cette mission qui a changé sa vie.
« Au cœur des accords d’Évian » (2/4). Mars 1962. Alors que Français et Algériens s’apprêtent à signer les accords d’Évian et à mettre un terme à une guerre qui aura duré huit ans, le fondateur de JA réalise un reportage dans les rangs de l’ALN, à la frontière tuniso-algérienne. Extraits de ce récit magistral.
Présidente de l’Association franco-algérienne de pneumologie, elle est devenue une figure des réseaux de solidarité médicaux entre les deux rives de la Méditerranée. Elle a été nommée en septembre dernier, par décret présidentiel, membre de l’Observatoire national de la société civile.
Avec la série « En guerre(s) pour l’Algérie », Raphaëlle Branche et Rafael Lewandowski donnent la parole aux sans-grades du conflit, quel que soit leur camp. À voir sur la chaîne Arte.
Ils s’appellent Yassine Bouzrou, Samia Maktouf, Karim Morand-Lahouazi et Yassine Yakouti. Et comptent aujourd’hui parmi les grands noms du barreau français. Comment ont-ils percé dans un milieu ultra concurrentiel et plutôt fermé ? Rencontre avec des avocats de choc qui se sont fait une place au soleil malgré les tempêtes, les orages et les casseurs de jambes.
À l’occasion du 60e anniversaire des accords d’Évian, la revue mensuelle « Historia » publie un sondage inédit sur la perception qu’ont les citoyens des deux pays des grands sujets qui continuent de peser sur les relations entre Paris et Alger. Entretien avec l’un des auteurs, l’historien Tramor Quemeneur.
Selon les informations de Jeune Afrique, un Airbus français a reçu l’autorisation de traverser l’espace aérien algérien. Une première après plusieurs mois de suspension sur fond de crise diplomatique entre les deux pays.
C’est sur un terrain militaire du sud de la France que des tombes de fortune ont été creusées entre 1962 et 1964 pour enterrer de nombreux nourrissons. Des fouilles doivent être entreprises dans les semaines prochaines pour en retrouver les traces, suite aux travaux de recherche de Nadia Ghouafria, fille de harkis et membre de l’association des rapatriés anciens combattants d’Afrique du Nord.
Alors que les relations avec Alger s’apaisent petit à petit, le président français a reconnu qu’une manifestation de soutien à l’indépendance algérienne à Paris en 1962 avait été sauvagement réprimée par la police.
Au théâtre des Quartier d’Ivry (France) qu’il dirige, le metteur en scène présente sa pièce, « Invisibles » dans laquelle il ausculte la trajectoire de ces vieux immigrés contraints de rester dans l’Hexagone.
Le président français Emmanuel Macron s’est entretenu par téléphone avec son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune samedi, notamment à propos de « l’apaisement des mémoires de la colonisation et de la guerre d’Algérie ».
Dans un discours aux accents électoralistes, Emmanuel Macron reconnaît le massacre de pieds-noirs par la France en mars 1962 à Alger. Et réclame des Algériens qu’ils reconnaissent celui des Européens à Oran le 5 juillet 1962.
Le texte reconnaît « les conditions indignes de l’accueil » réservé aux 90 000 harkis et à leurs familles, qui ont fui le pays après l’indépendance. Mais quelque 40 000 rapatriés sont exclus de la réparation.
Nouvelle étape dans la politique de réconciliation mémorielle amorcée par le président Emmanuel Macron, cette déclassification de documents secrets vise aussi à apaiser les tensions diplomatiques avec Alger.
La chanteuse de music-hall qui a fait son entrée au Panthéon a séjourné en Algérie entre les années 1930 et 1950. En sa qualité d’artiste. Mais aussi comme espionne pour le compte du renseignement français durant la Seconde Guerre mondiale. Elle adoptera plus tard deux orphelins : un garçon d’origine kabyle et une fillette de parents pieds-noirs.
Dans ses Mémoires, intitulés « J’assume », parus en novembre aux Éditions du Rocher, Béchir Ben Yahmed, fondateur de Jeune Afrique, raconte les premiers jours de l’indépendance de l’Algérie, dont il fut un témoin privilégié, et brosse les portraits de Ben Bella, Boumédiène et Bouteflika. Plongée dans les coulisses de l’Algérie post-indépendance.
Depuis deux mois, les motifs de dispute entre Alger et Paris se multiplient. La France a bien tenté ces dernières semaines d’apaiser les tensions, mais les autorités algériennes attendent davantage du président français.
Dans « Commando Delta – Confessions d’un soldat de l’OAS », un ancien membre de l’Organisation de l’armée secrète raconte de l’intérieur plusieurs opérations menées par le groupuscule, qui a principalement sévi au début des années 1960, avant d’être dissous quelques années plus tard.
En promouvant un avant-projet de loi criminalisant la colonisation, les députés algériens entendent riposter aux initiatives jugées hostiles de leurs homologues français.
Un « machin » de plus pour certains, un outil de coopération indispensable pour d’autres : le bilan de l’UpM, lancée en 2008 par Nicolas Sarkozy, paraît en tout cas bien éloigné de ses objectifs initiaux.
Fini les relations cordiales : le président français et son pair algérien ont ressorti l’artillerie lourde. Et ce sont toujours les mêmes sujets qui fâchent…
Emmanuel Macron a commémoré samedi le 60ème anniversaire du 17 octobre 1961, date à laquelle des dizaines de manifestants algériens ont été tués à Paris. Un geste inédit, surtout destiné à « s’adresser à toute la société française», indique l’Élysée.
Rarement une relation entre deux présidents – fussent-ils algérien et français – aura connu autant de hauts et de bas en l’espace de seulement deux ans.
Il y a vingt ans, le 7 octobre 2001, la France se réveillait en proie à des questionnements identitaires. La veille, le match amical France-Algérie n’avait pu aller à son terme après que des supporters algériens – également français pour beaucoup – ont envahi la pelouse du Stade de France à la 76e minute. Depuis, les deux sélections n’ont jamais pu se rencontrer de nouveau, malgré plusieurs tentatives d’organiser ce match pas comme les autres.
Depuis que le président français a évoqué le « système politico-militaire » algérien, les vieux démons qui hantent les relations entre les deux pays se sont réveillés. Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il radicalement changé de discours sur l’Algérie ?
La brouille entre Alger et Paris devrait avoir un impact non-négligeable sur les activités anti-terroristes de l’armée française dans la bande sahélo-saharienne.
En annonçant aux harkis et à leurs descendants qu’ils recevraient des réparations, Emmanuel Macron a suscité une vague d’espoir. Mais le sort de ceux qui sont demeurés en Algérie reste en question.