Alors que l’Algérie et la France ont entamé un travail historique en commun sur la période de la guerre d’Algérie, un ouvrage révèle les détails d’opérations secrètes des services français.
Le nouvel ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, aura la lourde tâche de relancer les relations entre les deux pays, de nouveau perturbées après la diffusion d’un reportage sur le Hirak à la télévision française.
Dans le tome 1 de ses mémoires, « La guerre comme berceau 1947-1967 », Saïd Sadi, ex-président du RCD raconte son enfance en Kabylie et sa jeunesse militante. Bonnes feuilles.
La nomination du nouvel ambassadeur de France en Algérie François Gouyette, réputé fin connaisseur du monde arabe, est vue comme un signe positif et rassurant par les autorités algériennes.
Samir Chaâbna, éphémère ministre de la Communauté algérienne à l’étranger, a préféré renoncer à son portefeuille plutôt que de perdre la nationalité française. De quoi relancer le débat sur les binationaux et leur place dans l’histoire du pays.
Le président français a officiellement confié à Benjamin Stora une mission sur « la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie », en vue de favoriser « la réconciliation entre les peuples français et algérien ».
Conseiller chargé des archives et de la mémoire auprès de la présidence, Abdelmadjid Chikhi a été désigné par Alger dimanche 19 juillet pour rétablir la vérité sur la période coloniale avec son binôme français, l’historien Benjamin Stora.
Interpellé au Sénat sur « l’entrisme communautariste » aux dernières municipales, le nouveau ministre français Gérald Darmanin a évoqué son grand-père tirailleur, Moussa Ouakid. Une référence à l’Algérie mais surtout un hommage au modèle républicain dont il se veut l’incarnation.
Le président Abdelmadjid Tebboune a annoncé que l’Algérie se verrait restituer les crânes de 24 résistants tués au milieu du XIXe siècle, durant la résistance contre les troupes françaises.
Alger a rappelé son ambassadeur basé en France après la diffusion de deux documentaires sur le Hirak dans l’Hexagone. En réalité, cette décision cache une discorde bien plus profonde entre les deux pays.
Annoncée par Emmanuel Macron en septembre 2018, l’ouverture d’une centaine d’archives sur les « disparus » de la guerre d’Algérie a été publiée au Journal officiel français le 12 avril, en toute discrétion.
En faisant un parallèle entre les « défis mémoriels » que constituent la guerre d’Algérie, pour lui, et la Shoah, pour Jacques Chirac en 1995, Emmanuel Macron a déclenché l’ire de ceux qui, en France, n’ont toujours pas fait le deuil de l’époque coloniale. Il a eu le courage, au moment où l’Algérie change et s’ouvre, de s’attaquer à un tabou.
Noël Le Graët, le président de la Fédération française de football (FFF), a plaidé en faveur de l’organisation d’une rencontre d’ici à 2020 entre les équipes nationales d’Algérie et de France. Ce serait la deuxième de l’histoire, et la première sur le sol algérien.
Avec son roman graphique « Demain, demain », Laurent Maffre évoque comment les immigrés algériens furent parqués et exploités, en France, dans les années 1970.
Accusée d’avoir participé à un « complot contre l’État » algérien, la secrétaire générale du Parti des travailleurs a été incarcérée le 9 mai. Dix choses à savoir sur celle qui dirige son parti depuis sa création, en juin 1990. Un record de longévité.
Jusqu’à maintenant, la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) bloquait les expulsions vers ce pays, en raison du recours présumé à la torture par les services antiterroristes algériens.
Avec « Magic Bab el-Oued », son premier roman, la journaliste Sabrina Kassa capte l’énergie et le désespoir de la population algérienne tels qu’on les observe aujourd’hui dans la rue. Remarquable.
Marqué par les épreuves de l’histoire, le peuple algérien connaît depuis plusieurs semaines un grand sursaut. Le plus dur commence : gérer au mieux, dans l’intérêt de tous, cette transition entre l’Algérie d’hier et celle de demain.
Avec « Toutes les couleurs de mon drapeau », notre collaborateur Mabrouck Rachedi pointe le manque de dialogue autour de la guerre d’indépendance et de ses suites.
Pour la première fois, la plus haute juridiction administrative française a condamné, le 3 octobre, l’État à indemniser un fils de harki pour les conditions de vie « indignes » réservées aux supplétifs de l’armée française en Algérie à leur arrivée en France.
Avec Une vie de pierres chaudes, la jeune romancière Aurélie Razimbaud explore le temps des non-dits qui a suivi la guerre d’Algérie. Et qui perdure aujourd’hui.
« Le Soleil ne se lève plus à l’est », les mémoires de Bernard Bajolet, ancien patron de la DGSE et ambassadeur de France dans plusieurs capitales, dont Alger, ont suscité un intérêt particulier en Algérie. Si les propos n’engagent que lui, la France s’étant d’ailleurs désolidarisée de l’ouvrage, celui-ci a jeté un froid dans la relation bilatérale.
Bariza Khiari, ex-vice-présidente du Sénat français et membre de la direction collégiale de La République en marche (LREM), explique ce qui, selon elle, différencie Emmanuel Macron de ses prédécesseurs dans les relations franco-algériennes.
Premier président français né après la guerre d’indépendance, Emmanuel Macron souhaite établir des relations définitivement apaisées entre les deux pays. Pourra-t-il y parvenir ?
Mohammed Harbi, sans doute le plus respecté des historiens algériens, répond sans détour sur la reconnaissance par Emmanuel Macron de la responsabilité de l’État français dans la mort sous la torture du mathématicien Maurice Audin, en 1957.